agitation

Extraits étiquetés avec : agitation

  • Nature insatisfaisante de la vie

    À un moment ou un autre, nous ressentons tous de l'insatisfaction dans notre vie – de l'agitation, de l'irritation, de la disharmonie, de la souffrance. […]

    Ces insatisfactions personnelles ne restent pas circonscrites à nous-mêmes ; nous partageons sans cesse notre souffrance avec les autres. L'atmosphère entourant chaque personne malheureuse se charge d'agitation, et tous ceux qui entrent dans cet environnement risquent alors de se sentir également malheureux, agités. Les tensions individuelles se combinent ainsi pour créer les tensions de la société.

    C'est le problème fondamental de la vie : sa nature insatisfaisante. Des choses que nous ne voulons pas arrivent ; des choses que nous voulons pas n'arrivent pas. Et nous ignorons comment et pourquoi fonctionne ce processus, tout comme chacun est ignorant de son propre commencement et de sa propre fin.

    Couverture de L’art de vivre
    page(s) 29-30
  • Habiter l’intemporel

    Dans un monde où tout va de plus en plus vite, il est difficile d'évoquer la beauté et la richesse intemporelles de l'instant présent. Mais plus les choses s'accélèrent, plus il est important de se plonger dans l’intemporel, voire de l'habiter, afin de ne pas de couper de certaines dimensions de notre humanité qui marquent la frontière entre bonheur et tristesse, sagesse et folie, bien-être et agitation corrosive du mental, du corps et du monde. […]

    À une époque d'accélération exponentielle, il est plus important que jamais d'apprendre à habiter l’intemporel et à y puiser consolation et clairvoyance.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 23-24
  • Mieux nous traiter nous-mêmes

    Lorsque nous regardons en nous, nous avons tendance à nous fixer sur nos névroses, notre agitation et notre agressivité. Nous pourrions aussi nous fixer sur le fait que nous sommes tellement merveilleux, accomplis et invulnérables. […]

    Il y a quelque chose d'autre, quelque chose de plus que tout ça, qui fait que nous sommes disposés à attendre, prêts à sourire, enclins à nous comporter convenablement. Nous ne devrions pas ignorer ce potentiel, cette puissante graine de douceur. Même les animaux les plus malfaisants font preuve d'une affection naturelle et de douceur envers leurs petits. Cet élément de douceur existe en tout être. Nous n'avons pas à en être gênés ou à essayer de le dissimuler. Nous n'avons pas besoin de jouer les mauvais garçons et les mauvaises filles ni les héros ou les durs. Nous pouvons nous permettre d'accepter et de cultiver la douceur et, avant tout, de mieux nous traiter nous-mêmes.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 29-30
  • Travailler avec l'ennui

    L'ennui est également un important empêchement à la pratique de la méditation. Quand on médite, il arrive que le contenu du vécu ne soit ni particulièrement plaisant, ni particulièrement déplaisant, alors on s'impatiente. Lorsque l'impatience ou l'agitation font leur apparition, il convient de leur donner son attention. De cette façon, c'est vraiment l'expérience subjective qui devient l'objet de méditation. L'on n'est pas dans l'expectative d'une chose ou d'une autre, on est dans un mouvement d'attention totale. Et cela est différent de l'état de concentration, car l'attention suit ce qui se lève dans l'esprit sans s'y figer.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 9-10