colère

Extraits étiquetés avec : colère

  • Appliquer tonglèn à notre souffrance

    Quand survient la souffrance, la consigne de tonglèn est de laisser le scénario se dérouler, de l'inspirer – non seulement la colère, la rancœur ou la solitude que nous ressentons mais aussi la peine identique de ceux qui, au même moment, ressentent de la rage, de l'amertume ou de l'isolement. [...] C'est notre lien de parenté avec tout ce qui vit. [...] Puis nous expirons en renvoyant le sentiment d'un espace immense, d'une grande fraîcheur.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 168 (19 - Trois méthodes pour travailler avec le chaos)
  • Deux grandes catégories d’émotions

    [D]eux grandes catégories d’émotions :

    • Les émotions primaires ou fondamentales présentes dès la naissance, avant toute mentalisation. […] Ce sont la peur, la tristesse, la colère, la joie, le dégoût, la surprise. Elles ont chacune leur tonalité particulière, incluant un ressenti spécifique et un schéma de réaction.

    • Les émotions secondaires qui apparaissent dans le cadre des relations avec autrui et où la pensée intervient sous la forme d'un jugement ou d'une comparaison. Ce sont la honte, la peur du jugement d'autrui et du rejet, le dégoût de soi. Dans cette catégorie, j'inclus également des sentiments tels que la culpabilité, l'envie, l'humiliation, la jalousie, la haine qui présentent des caractéristiques communes avec les émotions secondaires : la relation avec autrui, la pensée et le jugement y jouent un rôle central.

    Couverture de Souffrir ou aimer
    page(s) 26-27
  • Les trois domaines d'existence

    En bref, les domaines d'existence (dhatu) sont les trois mondes du désir (kamadhatu), de la forme (rūpadhatu) et du sans-forme (arūpadhatu).

    Nous sommes dans le monde du désir quand nous touchons la présence de l'avidité, de la colère, de l'arrogance et de l'illusion. Les êtres qui vivent dans ce monde souffrent beaucoup car ils ne cessent de courir après quelque chose.

    Quand nous choisissons de vivre simplement et d'abandonner un peu de notre avidité, nous sommes dans le monde de la forme. Dans ce monde, nous souffrons moins et nous pouvons connaître un peu de bonheur.

    Dans le troisième monde, celui du sans-forme, la matérialité est absente. Seule l'énergie est présente, et cette énergie se manifeste dans notre esprit, notre colère, notre souffrance, etc. La vie continue mais il n'y a pas de perception de la forme.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 46-47
  • La gêne nous éclaire

    Généralement, on considère la gêne sous quelque forme que ce soit comme une mauvaise nouvelle. Mais, pour les pratiquants ou les guerriers engagés sur une voie spirituelle – ceux qui ont une certaine faim de connaître la vérité – des sentiments comme la déception, l'embarras, l'irritation, le ressentiment, la colère, la jalousie et la peur, au lieu d'être de mauvaises nouvelles, sont en réalité des moments de clarté qui nous enseignent ce que nous refoulons.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 30 (3 - Le moment présent est le maître par excellence)
  • La compréhension libératrice

    La focalisation du regard profond sur la nature des formations mentales telles que la peur, la colère, l'angoisse, etc., entraîne l'apparition de la compréhension libératrice.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 42
  • Nous sommes ce que nous ressentons et percevons

    Les sens sont nos fenêtres sur le monde et parfois le vent s'y engouffre, créant un complet désordre en nous. Certains d'entre nous laissent leurs fenêtres ouvertes en permanence, permettant au monde de les envahir par la vue et l'ouïe […]

    Regardant une mauvaise émission de télévision, nous la devenons. Nous sommes ce que nous ressentons et percevons. Étant en colère, nous sommes la colère. Étant amoureux, nous sommes l'amour. Regardant un sommet de montagne enneigé, nous sommes la montagne.

    Couverture de La sérénité de l’instant
    page(s) 26
  • Un art de vivre

    Le dharma, c'est la loi de la Nature, une loi universelle. La nature de la colère, c'est de vous rendre malheureux ; celle de l'avidité, de vous rendre malheureux : toute cela relève de la loi de la Nature. Si, comme le Bouddha, vous la comprenez à votre tour, vous vous mettrez alors à vivre une vie meilleure, car en vivant en harmonie avec cette loi, vous échapperez à la souffrance.

    De ce point de vue nous pouvons dire que le bouddhisme est un mode de vie, un code de conduite. Un mode de vie aisé à pratiquer, qui nous apprend comment vivre en paix et harmonieusement, et n'engendrer que paix et harmonie pour autrui.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 43
  • S’emprisonner

    Chaque fois que nous sommes la proie d'un désir, d'une émotion, d'une impulsion non examinée, d'une idée ou d'une opinion, par notre façon de réagir nous nous emprisonnons nous-mêmes instantanément, de manière tout à fait concrète – qu'il s'agisse d'une habitude de repli ou de distanciation, comme dans la dépression et la tristesse, ou d'une explosion, voire d'un « kidnapping » émotionnel quand nous tombons tête la première dans l'anxiété ou la colère. Ces épisodes sont toujours accompagnés d'une contraction dans l'esprit comme dans le corps.

    Couverture de Méditer
    page(s) 25
  • Le salon et la cave

    Nos blocs de souffrance, de tristesse, de colère et de désespoir cherchent toujours à entrer dans notre conscience mentale, dans notre salon, mais nous ne voulons pas de ces hôtes indésirables, parce qu'il est douloureux de les regarder. Alors, nous tentons de leur barrer le passage. Nous voulons qu'ils restent cachés dans notre cave. Nous ne voulons pas leur faire face. C'est ainsi que nous avons pris l'habitude de remplir le salon avec d'autres invités et, dès que nous disposons de dix ou quinze minutes de temps libre, nous faisons tout pour que notre salon reste occupé. Nous appelons un ami ou nous prenons un livre. Nous allumons la télévision. Nous espérons que ces visiteurs indésirables ne viendront pas si le salon reste bien occupé…

    Or, toutes les formations mentales ont besoin de circuler. Et si nous les bloquons, si nous ne les laissons pas émerger, c'est toute la circulation de notre esprit qui s'en trouvera entravée, nous exposant ainsi au risque de développer des symptômes de maladie mentale et de dépression, tant dans notre esprit que dans notre corps.

    Couverture de Prendre soin de l’enfant intérieur
    page(s) 21
  • Tout est dans l'intention

    Peu importe que notre acte semble vertueux à première vue ou qu'il ne cause aucun mal. Si l'intention sous-jacente est teintée d'ignorance, d'aversion, de colère, de haine, ou d'avidité et de désir (et cela englobe une grande partie de ce que nous faisons, pensons et disons), alors l'action est fondamentalement malsaine.

    À l'inverse, toute action motivée par l'opposé de ces trois racines, à savoir absence d'ignorance, l'absence d'aversion et l'absence d'avidité, c'est-à-dire le discernement, l'amour, la bonté, la générosité, et un sens de renonciation intérieure ou de détachement, sera saine. Non seulement les résultats de ces actes dans le futur seront bons, mais l'accomplissement de tels actes va aussi purifier notre esprit.

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 54
  • Lorsque notre esprit s'éloigne du présent

    Plus notre esprit s'éloigne du présent, plus nous nous mettons à fonctionner sur un mode émotionnel limité. Un faible niveau d'énergie représente un rétrécissement de la conscience, et nous nous sentons diminué et isolé. Nous devenons dogmatique, inflexible et craintif. Alors, nous nous transformons en victime de la peur, de la colère, de la méfiance, du besoin et autres émotions potentiellement destructrices. Moins disponibles, les prodigieuses profondeurs de notre conscience élargie peuvent même devenir menaçantes. Notre aptitude innée à la joie de vivre disparaît. Au lieu de nous sentir relié à nous-même et d'accueillir la vie avec la totalité de notre être, nous vivons de plus en plus dans un soi factice et rigide, composé pour nous protéger de ce que nous ne voulons pas ressentir.

    Dans cet état d'esprit, à la fois protecteur et limité, nous devenons un spectateur, le plus critique, et croyons que nous sommes — et que le monde est — ce que nous en pensons. Lorsque nous agissons sur ce mode d'évitement, penser sur nous, les autres et le reste du monde devient notre passe-temps favori, parce que nous ne savons pas ressentir notre profondeur dans l'« instant-Présent », ni goûter la vie directement. À terme, notre esprit finit par adopter une conduite addictive, vivant de plus en plus dissocié de l'immédiateté de notre être. C'est la raison fondamentale pour laquelle nous sommes si insatisfait de nous-même et manquons d'empathie envers les autres.

    Le premier enseignant de l'esprit non éveillé est la peur. Enfant, nous vivons en permanence dans le présent, transparent à l'amour, mais aussi vulnérable à tous les traumatismes. Pour survivre émotionnellement, nous apprenons à projeter notre esprit loin de toute sensation bouleversante, comme la solitude ou la honte. Nous soustrayons notre conscience au présent, là où les émotions sont potentiellement les plus vivantes et les plus intenses. Progressivement, nous nous conditionnons à éviter le présent, et de ce fait, notre intimité avec nous-même et la vie s'amenuise.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 14
  • Le corps de peur

    Notre peur crée en nous un « moi » crispé et fictif. Ce moi fictif ou « petit moi », s'appropriant notre corps, nos émotions et nos pensées limitées, essaie de les maintenir et de les protéger. Ce sens d'un moi limité est à la source du manque et du besoin, de la colère défensive et des barrières que nous érigeons pour nous protéger. Nous avons peur de nous ouvrir, de changer, de vivre pleinement, de ressentir la totalité de la vie ; une identification crispée à ce « corps de peur » devient notre manière d'être habituelle. La peur engendre la totalité de notre convoitise, de notre haine et de notre illusion.

    Pourtant, il est possible de trouver sous cette peur une ouverture et une complétude qu'on peut appeler notre véritable nature, notre état originel, notre nature de Bouddha. Mais, afin de revenir à cette véritable nature, il faudra d'abord examiner et élucider la mécanisme de ce « corps de peur » d'une façon tout à fait personnelle.

    Couverture de Périls et promesses de la vie spirituelle
    page(s) 39-140
  • Libre de tout attachement

    Le propre de ces joies extraordinaires c'est qu'elles sont libres de tout attachement à des objets particuliers. Leur origine est la réalité elle-même, la vie elle-même. Elles sont libres de toute possessivité, libres de toute peur de perdre, de toute frustration ou colère possible.

    Couverture de L’expérience du bonheur