confiance

Extraits étiquetés avec : confiance

  • Le sens du chemin de la méditation

    [L]e sens du chemin de la méditation : se voir tel que nous sommes. Certes, nous découvrons des aspects que nous aurions préféré ignorer : notre arrogance, nos faiblesses, notre besoin d'être sans cesse rassuré, notre angoisse… Mais, pour que leur pouvoir s'affaiblisse, il est important d'y faire face. […]

    [C]es aspects ne sont pas des fautes ou des péchés, mais des habitudes mentales transitoires sur lesquelles nous pouvons travailler. […]

    [C]'est justement parce qu'elle nous confronte à nos difficultés que la méditation est précieuse. Elle nous évite en effet deux écueils habituels : vouloir fuir ce que nous ressentons ou chercher à le contrôler. Deux attitudes qui ne font que nous rendre encore plus malheureux. […]

    Le chagrin, la perte et la souffrance ne font qu'empirer quand nous essayons de les ignorer, de les nier ou de vouloir les contrôler. Le parcours vers la guérison commence par la rencontre avec nos difficultés. Ceux que nous prenions pour des monstres semblent alors bien moins terrifiants et nous nous découvrons plus humbles et plus confiants que nous ne le pensions.

    Couverture de Transformez votre vie grâce au Bouddha
    page(s) 46-49
  • L’éveil est transmissible sur le champ

    Pour le tantrisme, l'éveil est transmissible sur le champ. Il est la vérité de notre propre esprit. Devant l'arbre empoisonné de notre confusion, et de notre égocentrisme, trois choix s'offrent à nous.

    Nous pouvons, grâce à la discipline la plus vigilante, couper un à un les fruits porteurs de mort de cet arbre. C'est un travail minutieux et long.

    Nous pouvons aussi, par la vision claire de la vacuité de toute chose et par compassion, déraciner l'arbre, c'est-à-dire couper l'attachement qui engendre la confusion. C'est un geste plus radical – celui propre au Grand Véhicule (Mahāyāna).

    Le Tantra, lui, invite à manger les fruits empoisonnés et à les transmuter aussitôt en élixir de vie. Le Tantra est est une alchimie spirituelle transformant le plomb de l'affliction en or pur de la félicité. Pour lui, les deux approches précédentes sont marquées par un manque de confiance dans l'esprit du Bouddha. Elles sont dualistes et non dénuées d'une forme subtile de violence, car elles cherchent à rejeter la confusion pour atteindre l'éveil.

    Couverture de 50 fiches pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 25
  • Les trois joyaux, des réalités palpables

    Le boudhha, le dharma et la sangha sont des choses que l'on peut toucher. Ce ne sont pas des sujets de spéculation. Le boudhha est un être humain qui a existé. Sa vie et son enseignement nous sont connus. Nous pouvons utiliser notre temps, notre énergie et notre intelligence pour entrer en contact avec le boudhha. La foi et la confiance réelles naissent du contact vécu, et non de ce que quelqu'un nous a dit d'y croire.

    Nous pouvons accéder directement au dharma. Le dharma existe sous forme écrite, dans la tradition et dans la pratique. Lorsque des gens pratiquent le dharma, on peut voir les fruits de leur pratique. Le dharma est aussi quelque chose de concret que l'on peut toucher, expérimenter et vérifier, ce qui fait naître en nous une foi et une confiance réelles.

    La sangha est une communauté qui pratique le dharma. Une bonne sangha exprime le dharma. Quand nous voyons une sangha qui révèle par sa pratique un certain degré de paix, de calme, de bonheur et de transformation, la foi et la confiance naissent en nous.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 115
  • Dévotion versus transformation

    Lorsque vous dites : « Je prends refuge dans le dharma », vous exprimez votre confiance dans le dharma. Vous voyez le dharma comme quelque chose de bon et vous voulez vous orienter dans sa direction. C'est la dévotion.

    Étudier et appliquer le dharma dans sa vie quotidienne est une pratique de transformation. Il y a dans chaque religion une distinction entre la pratique dévotionnelle et la pratique de transformation.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 114
  • Le mal est un niveau de nous-mêmes à rencontrer sur le chemin

    On donne [aux] forces [malfaisantes] davantage de réalité et de puissance si on leur résiste. Elles aussi participent du divin. Il n'est besoin que d'apprendre à se centrer et à maintenir son attention sur une conscience plus profonde, pour que notre réaction n'ait plus de raison d'être. Évidemment, quand le dragon est à votre porte et que vous n'êtes pas suffisamment ouvert pour accueillir toute son énergie, mieux vaut tourner les talons. Il peut alors être utile de faire appel à un rituel qui permette de se centrer et de se protéger. Cela revient à sortir par la porte du fond.

    Mais, tôt ou tard, nous devons lui ouvrir la porte et accueillir cette énergie pour l'incorporer. Il faut, pour ce faire, avoir atteint un stade de centrage et de confiance suffisamment élevé. Il est aisé de comprendre comment l'homme égoïque peut considérer Dieu comme un champion vainqueur des forces du mal, mais ça, c'est une image élaborée par nos attirances personnelles qui ne peut avoir aucun sens. En fait, il est plus sage de réaliser qu'au fur et à mesure de notre aspiration vers une conscience plus élevée, le mal est un niveau de nous-mêmes à rencontrer sur le chemin.

    Couverture de Le papillon noir
    page(s) 38
  • Les cinq premiers liens

    Le bouddhisme envisage Dix liens qui attachent à l'existence. Les cinq premiers enferment dans le monde grossier que nous connaissons. L'anāgāmi s'en est complètement libéré. Les cinq suivants, subtils, attachent aux mondes divins dont le sage doit aussi se dégager pour atteindre le nirvāna.

    Le premier lien défait par la pratique de la Voie est la croyance à l'ego en tant qu'être autonome, individuel et séparé de tous les êtres. En dehors de tout concept métaphysique propre au bouddhisme, on voit facilement que ce lien ou cette croyance, noué par l'orgueil et l'égoïsme, nourrit l'indéfinie variété des souffrances égocentriques, des plus grossières aux plus subtiles. Elles passent toutes par les nœuds émotionnels qu'entretient l'enfermement dans le moi empirique, solidifié et hypostasié. Ignorer ce lien empêche toute réalisation spirituelle ultime. À l'inverse, les personnes réalisées donnent toutes une impression de transparence, due à l'effacement de leur individualité derrière la Loi transcendante qui œuvre à travers eux. Cet effacement, celui de la mort au moi, est identique à ce que l'on appelle mort du « vieil homme » dans le langage de la mystique chrétienne.

    Vient ensuite le doute sceptique. Ce deuxième lien se caractérise par l'attitude méfiante à l'égard de l'enseignement traditionnel, qui empêche de s'engager vigoureusement à en expérimenter le contenu, et s'abrite derrière les rationalisations les plus diverses. Ce manque de foi en autrui est évidemment corrélatif d'un manque de confiance en soi et en sa propre capacité à entreprendre avec succès. Il y a là une dévalorisation, masochiste dirait un psychiatre, qui empêche de découvrir la présence de la divinité au centre du cœur. Cet obstacle empêche radicalement tout engagement spirituel sérieux. Il est surmonté par l'attitude évangélique qui consiste à chercher, frapper et demander.

    L'attachement aux rites et règles éthiques présente le troisième lien à défaire. Cet énoncé peut sembler paradoxal. Il ne s'agit pas d'un refus des rites ou de la morale, indispensables, mais de reconnaître leur valeur relative, et qu'à un certain stade, s'y attacher devient un obstacle conduisant au ritualisme, à la sclérose, à l'intégrisme. La maturité spirituelle suppose que l'initié peut dépasser  la fixation craintive à ce qui est bon et efficace, pour aller plus loin. Il faut découvrir la relativité des critiques du bien et du mal par rapport à la vérité. Seule la vérité rend libre : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres » (Jean 8, 32). Cela suppose un dépassement du dualisme vers le principe transcendant, où les contraires deviennent complémentaires. Le bouddhisme insiste beaucoup sur la primauté de cette connaissance transcendante. Le christianisme également : « La cause universelle ne se manifeste à découvert et véritablement qu'à ceux-là seuls qui vont au-delà de toute consécration rituelle et de toute purification », écrit Denys l'Aéropagite, l'un des maîtres à penser de  saint Thomas d'Aquin.

    L'avidité sensuelle est le quatrième lien. Il se retrouve à tous les niveaux, de plus grossier (alimentaire, sexualité seulement sensuelle), au plus subtil (musique, poésie, jeux intellectuels). L'attachement sensuel gouverne notre monde. Éros est très séduisant. Le problème n'est pas de lui couper les ailes, son activité étant nécessaire, mais de se libérer de l'attachement au désir, ou encore du désir du désir, cette complication mentale permanente qui survit à la satisfaction du besoin. Une longue pratique, méditative et dans l'action, s'avère nécessaire. Il faut expérimenter par soi-même que les joies de la réalisation spirituelle transcendent les jouissances sensuelles, ce qui ne supprime pas ces dernières.

    Il reste la malveillance ou l'agressivité. Il est indispensable de dépister puis de couper ce lien, qui nous pousse à haïr et détruire, tout ce qui semble contrarier ou menacer le moi, lui nuire ou lui déplaire. Et cela tant dans nos manifestations conscientes que dans nos déterminations inconscientes décelables dans nos actes manqués ou nos rêves. La haine vient d'une réaction de défense puérile devant une menace, ou ce qui est ressenti comme tel par notre faiblesse postulée inconsciemment. L'homme sûr de sa force interne ne hait pas. Bien entendu, il ne se prive pas d'écarter ce qui peut, réellement, lui nuire.

    Couverture de Itinéraire d’un bouddhiste occidental
    page(s) 45-48
  • Notre capacité à être libres

    Je désire que nous découvrions le pouvoir qu'a notre cœur de contenir toute chose – peine, solitude, honte, désir, regret, frustration, bonheur et paix –, et que, où que nous soyons et quoi qu'il nous arrive, nous ayons profondément confiance en notre capacité à être libres au milieu de tout cela.

    Couverture de Bouddha mode d’emploi
    page(s) 27
  • La seule force : la nudité la plus entière

    Même si nous nous sentons perdus devant ce qui nous apparaît comme une énigme, il nous faut y demeurer. C'est le seul sol possible pour entendre le tantra – c'est un sol qui ne dépend de rien pour être. […]

    Parce qu'il s'appuie sur cette dimension d'être qui se manifeste, à première vue, comme absence complète de sécurité, le tantra peut sembler fou.

    Pour lui, la seule vraie solidité est celle qui n'est ni solide, ni non solide : l'ouverture que rien ne peut menacer, comme le ciel qu'une flèche ne peut pas percer mais juste traverser. La seule force est celle qui n'est ni force ni faiblesse : la nudité la plus entière. La seule vraie paix est celle qui ne s'oppose pas à la guerre.

    La conviction et la confiance qui en découlent expliquent le ton si singulier du tantra que nous pouvons nommer pour l'heure : son intrépidité. Le tantra ne vise rien, ne recherche pas l'Éveil ou la découverte de la vérité. Il est à l'écoute de la continuité qui coule à travers la sagesse comme à travers la confusion et cela lui donne une assurance magnifique.

    Couverture de Introduction au tantra bouddhique
    page(s) 25-26
  • Clauses et conditions du contrat

    Bien sûr, il existe quelques clauses et conditions supplémentaires dans le contrat, quelques façons de faire, malheureusement, qui annulent la garantie. Pour que cette dernière soit valable, vous devez :

    • Avoir confiance et placer cette confiance dans le Bouddha, qui est libéré de la maladie et des afflictions.
    • Avoir une santé suffisamment bonne et être capable de supporter la tension occasionnée par les efforts.
    • Être honnête et sincère, vous montrer à votre enseignant et à vos compagnons sur la voie, tel que vous êtes réellement.
    • Être énergique dans votre abandon des états d'esprit et des comportements malsains et dans votre adoption des états sains.
    • Être déterminé, sans hésitation, mener votre effort avec fermeté et cultiver résolument, avec persévérance, les états d'esprit sains.
    • Être sage, posséder la sagesse noble et pénétrante qui observe l'apparition et la disparition de tous les phénomènes et conduit à la destruction complète de la souffrance.
    Couverture de Initiation à la méditation profonde en pleine conscience
    page(s) 20
  • Sans foi

    Le bouddhiste est assadhā : sans foi, mais pas sans confiance, sans a priori, sans parti pris, sans dogmes, sans credo mais pas inquiet pour autant. Il croit ce qu'il voit.

    Couverture de Les choses comme elles sont
    page(s) 24-25
  • Changer de cap

    Alors que l'économie globale est dans le chaos et que l'environnement planétaire est en danger, alors que la guerre fait rage et que la souffrance augmente, il est temps que chacun de nous dans sa vie change de cap et que nous fassions notre possible pour contribuer à renverser la situation. […]

    Changer de cap implique que nous nous engagions envers nous-mêmes et envers la planète – que nous nous engagions à renoncer à nos vieilles rancunes, à ne pas éviter les personnes, les situations et les émotions qui nous mettent mal à l'aise, à ne pas nous raccrocher à nos peurs, à notre étroitesse d'esprit, à notre insensibilité, à nos hésitations. Le temps est venu de manifester une confiance en notre bonté fondamentale et en celle de nos sœurs et de nos frères sur cette terre ; une confiance en notre capacité de renoncer à nos vieilles façons de rester englués et en notre capacité de faire des choix judicieux. Nous pourrions agir ainsi, ici-même et sur le champ.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 12
  • L’engagement

    Celui qui s'engage dans une voie fait le choix d'y entrer en pleine conscience. Il fait le choix d'être l'acteur de sa propre vie dans la réception d'une parole transmise. Dire « Je crois que… », « Je m'engage à… » vivifie ce je et ne l'annihile pas. Bien au contraire : l’engagement proféré donne un autre poids à son individualité. Le chemin ne dépend plus que de soi-même. En même temps, par le jeu de cet engagement, on accepte d'être traversé par une parole. C'est confiant que l'on se confie.

    On utilise en français l'expression « prendre refuge » pour désigner le rituel d'entrée dans la Voie du Bouddha. Les chinois, et avec eux les japonais, les vietnamiens, les coréens qui reprennent l'écriture chinoise utilisent un terme composé de deux idéogrammes. Le premier signifie « retourner à », le second « s'appuyer sur ». Selon un commentaire classique, celui qui prend refuge ressemble à l'enfant qui retourne vers sa mère ou au vassal qui s'appuie sur son suzerain. En ce sens, la prise de refuge est la recherche d'un secours. Mais il ne s'agit nullement d'entrer dans un processus d'infantilisation ou d'obéissance aveugle. Toute dynamique de transmission se nourrit de relations asymétriques – le père et l'enfant, le maître et le disciple, le professeur et l'élève – dans l'unique dessein de donner à vivre une plénitude et une maturité. L'enfant a pour vocation de devenir à son tour un père, le disciple un maître, l'élève un professeur. On retourne, on s'appuie, mais pour devenir un adulte pleinement responsable de soi-même et d'autrui.

    Couverture de Le bouddhisme n’existe pas
    page(s) 44-45
  • Plus besoin de nous protéger

    Plutôt que de renforcer notre « moi-ité » et de nous justifier continuellement, nous devrions fonder notre vie sur quelque chose de plus puissant et digne de confiance. Si nous développons une réelle confiance en nous-mêmes, nous n'avons plus besoin de nous protéger constamment.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 29
  • Devenir ami avec les émotions perturbatrices

    Du point de vue bouddhiste, vieux de deux mille cinq cents ans, tous les chapitres de l'histoire de l'homme auraient pu s'intituler : « L'age de l'anxiété ». L'anxiété actuelle fait partie de la condition humaine depuis des siècles. Ce malaise fondamental et les émotions perturbatrices qui en découlent provoquent généralement deux réactions opposées : soit on essaie de les fuir, soit on y succombe. Mais, l'une comme l'autre, ces deux alternatives créent souvent davantage de complications et de problèmes.

    Le bouddhisme propose une troisième option : regarder directement les émotions perturbatrices afin d'y découvrir des tremplins pour la liberté. Au lieu de les repousser ou de s'y soumettre, on peut devenir ami avec les problèmes et travailler dessus jusqu'à vivre une expérience authentique et durable de la sagesse, de la confiance, de la clarté et de la joie inhérentes à la nature humaine.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 12
  • Une nouvelle vie toujours en train de grandir

    Que notre souffrance soit due à un cancer, un divorce, un deuil ou un conflit, « celui qui sait » comprend que c'est uniquement dans le présent que nous pouvons guérir. « Celui qui sait » a le courage de reconnaître comment sont les choses et d'en prendre soin, d'aimer et d'avoir confiance, quoi qu'il advienne. Derrière toute maladie, perte et mort, « celui qui sait » voit la réalité plus large. La sagesse sait que, même si nous avons peut-être le sentiment que notre vie ou celle de quelqu'un d'autre s'achève, une nouvelle vie est toujours en train de grandir en nous et autour de nous.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 22-23
  • Sagesse ici-bas

    La sagesse ! Le mot m'attire, parce qu'il est promesse de bonheur. Un bonheur qui est ici et maintenant. Un bonheur qui n'est pas pour après… après la mort.

    Le mot sagesse a un goût d'ici-bas. C'est pourquoi je le préfère au mot spiritualité qui, en Occident, est le plus souvent associé à une religion qui semble plus préoccupée par le salut que par la sagesse de ses fidèles. […]

    Le bonheur. C'est une expérience dont on témoigne par une manière d'être dans la vie de tous les jours. […]

    La sagesse ? Ne compliquons pas les affaires. La sagesse est l'art de vivre l'âme en paix. Voilà qui devrait intéresser l'homme actuel bousculé, tendu, stressé, inquiet. […]

    Qui n'aimerait pas vivre l'âme en paix, en confiance, dans la simplicité, le silence intérieur et la joie d'être ?

    Mais comment réaliser cet état d'être ? Comment devenir cette femme en paix ; comment devenir cet homme en paix ? Et cela dans la vie telle qu'elle est (et pas comme on aimerait qu'elle soit).

    Au Ier siècle de notre ère, Épictète, philosophe de l'école stoïcienne, enseigne que « l'ataraxie (la paix de l'âme) est le plus grand bien auquel l'homme puisse accéder ». Il ajoute : « Afin d'accéder à ce plus grand bien, l'homme doit s'efforcer. »

    Voilà la réponse au comment : afin d'atteindre la paix de l'âme, l'homme doit faire effort sur soi, s'exercer.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 13-15
  • Faire confiance et créer de l'espace pour les sentiments

    Pour votre ego, les émotions créées par vos pensées paraissent toujours légitimes et font véritablement partie de votre identité. Pour votre corps, en revanche, la colère, le ressentiment, la peur, la suffisance ou l'autodérision générés par vos pensées sont de vrais poisons chimiques. Le cerveau libère des neuropeptides dans votre sang et vos muscles se raidissent, votre tension artérielle augmente, vos glandes surrénales sécrètent du cortisol et la résistance à l'insuline est proche. Il existe un mot simple pour décrire ces symptômes : le stress. Le genre de stress qui conduit aux maladies cardiaques, au diabète, aux congestions cérébrales et probablement à certains cancers, sans parler du sentiment d'être malheureux.

    Ironiquement, alors que l'ego justifie des émotions pouvant être très destructrices, comme le ressentiment et la haine, il ne vous permet pas souvent de vous arrêter sur des sentiments expansifs, comme la joie ou l'amour, et il fuit instantanément tout sentiment menaçant, comme l'impuissance. Et pourtant, le fait de vous ouvrir aux sentiments les plus élevés et les plus bas ne vous blessera jamais autant que les émotions destructrices. En faisant de la place à ces sentiments, vous pourrez établir une relation plus saine avec des situations apparemment inextricables (conflits familiaux de toute une vie, par exemple). Vous écarterez également vos doutes sur votre propre valeur. Il est sage de se méfier de ses émotions et d'apprendre à se libérer de celles qui nous empoisonnent, tout en apprenant à faire confiance et à créer de l'espace pour les sentiments, y compris les plus sombres.

    Couverture de Plénitude, empathie & résilience
    page(s) 22-23
  • Un petit enfant qui dort

    [L]’image d'un petit enfant qui dort est l'une des images universelles de la douceur, comme si alors l'aura d'innocence et l'infini même du corps, de la peau, la confiance et l'abandon total dont fait preuve ce corps nous renvoyaient à cet abandon premier d'où nous venons.

    Couverture de Puissance de la douceur
    page(s) 134
  • Les bras de Sophia

    Plus doux que les bras de Morphée, il y a les bras de Sophia : la Sagesse qui nous donne le repos sans nous enlever la conscience. Se détendre dans les bras de Sophia, faire confiance à la sagesse du Tout (créé et incréé) qui opère par transformation silencieuse et nous place là où nous sommes : présents, vivants.

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 23
  • Le non-moi : la bonté primordiale

    Une attitude éveillée rayonne naturellement vers l'extérieur dès que nous ne sommes plus si centrés sur nous-mêmes. Le non-moi se compare à la bonté fondamentale ou à la nature-de-bouddha, c’est notre être inconditionnel. C'est ce que nous avons toujours et ne perdons jamais vraiment.

    On peut définir l'ego ou le moi comme tout ce qui cache la bonté fondamentale. Du point de vue de l'expérience, qu'est-ce que l'ego dissimule ? Il masque l'expérience d'être simplement là, d'être complètement là où nous sommes, reliés au caractère immédiat de notre existence. L’absence d'ego est l'état d'un esprit ayant une confiance totale dans le caractère sacré du monde.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 92-93 (10 - Manifester de la curiosité envers son existence)