confusion

Extraits étiquetés avec : confusion

  • Travailler avec les problèmes

    Dans la méditation que nous faisons ici, nous essayons de faire nôtre un message d'un grand soutien : les problèmes de la vie réelle sont le matériau pour nous éveiller et non une raison pour cesser d'essayer.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 112 (12 - Le bateau vide)
  • Travailler à partir de la confusion

    Tout est de la matière première pour s'éveiller. Nous pouvons utiliser la torpeur, la sentimentalité et même l'apitoiement sur nous-mêmes – n'importe quoi – tant qu'il s'agit d'aller plus profondément, derrière le scénario. C'est là qu'on touche à ce qu'est l'être humain et c'est de là que viennent la joie et le bien-être – du sentiment d'être réel et de voir la réalité chez les autres.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 93 (10 - Entamer la solidité des pensées)
  • Travailler avec la confusion

    Tout ce que tu peux apprendre en travaillant sur ce qui te décourage, t’effraie, te déroute, tout sentiment de haine ou d’infériorité, tout ce que tu peux faire en travaillant là-dessus, fais-le s’il te plaît, parce que ça sera une grande inspiration pour les autres.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 199-200 (18 - Les quatre rappels)
  • Le sage est lui-même confusion et éveil

    Nous pouvons nous prosterner devant [les sages] en tant qu’exemples de notre propre esprit de sagesse, notre propre esprit éveillé, mais peut-être est-il bon également de nous prosterner devant eux en tant qu’exemples de personnes embrouillées, névrosées, tout à fait semblables à nous. Ils sont de bons modèles de personnes qui n’ont jamais renoncé à elles-mêmes et n’ont pas eu peur d’être elles-mêmes ; par conséquent, ils ont trouvé leur propre authenticité et leur vraie nature.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 32 (3 - Découvrir notre nature véritable)
  • Confusion et sagesse indissociables

    Notre sagesse s’entremêle totalement avec ce que nous appelons notre névrose. Nos côtés brillant, juteux, piquant s’entremêlent à notre folie et à notre confusion et c’est pourquoi cela n’arrange rien de chercher à nous débarrasser de nos prétendus aspects négatifs, car, ce faisant, nous laissons tomber ce qui est fondamentalement merveilleux en nous.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 22 (2 - La satisfaction)
  • Notre intelligence explique beaucoup de notre souffrance

    Ironiquement, c'est justement notre grande faculté d'intelligence qui explique pour beaucoup notre souffrance. Les animaux vivent dans l'instant et n'éprouvent principalement que le plaisir et la souffrance émanant des conditions sensorielles.

    Par contre, nous autres êtres humains pensons toujours à mille concepts, nous avons la mémoire pleine de souvenirs susceptibles de nous perturber, et les peurs et les attentes liées à l'avenir nous hantent et nous angoissent à l'infini. Il suffit d'y réfléchir un instant pour voir à quel point c'est vrai.

    Ceci explique pourquoi des gens qui ont « tout ce qu'il faut pour être heureux » et une situation parfaite sont néanmoins dans la confusion, déprimés, voire dépressifs. […]

    Il est toutefois possible de renverser la situation. Si l'on parvient à découvrir au sein même de notre esprit un sentiment de bien-être, de contentement et de satisfaction, notre esprit sera en paix même si les conditions extérieures ne sont pas idéales et nous causent un désagrément physique.

    Couverture de La grande paix de l’esprit
    page(s) 61-62
  • Méditer c'est s'arrêter

    S'arrêter de faire, de remuer, de s'agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l'écart du monde.

    Au début, ce qu'on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d'action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience). Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d'un moment, il y a l'apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à « l'extérieur », où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet : agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.

    Dans cette apparente non-action de l'expérience méditative, on met du temps à s'habituer, à voir un peu plus clair. Comme dans le tableau. Comme lorsqu'on passe de la lumière à l'ombre. Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C'était tout près de nous, mais nous n'y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors : à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche. Intériorités abandonnées... [...]

    On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos. On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, méditer nous expose à l'angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu'on évitait en pensant à autre chose, en s'agitant ailleurs.

    Couverture de Méditer, jour après jour
    page(s) 14-15