faire l'expérience

Extraits étiquetés avec : faire l'expérience

  • Faire l'épreuve de chaque moment de sa vie

    Si je devais présenter le bouddhisme en une seule phrase, je dirais qu'il consiste à faire l'épreuve de chaque moment de sa vie de la manière la plus pleine. […]

    Il nous invite à être toujours plus précis et soucieux de ce que nous vivons, de nos pensées, de nos émotions et de nos actions. En ce sens, le bouddhisme n'est guère religieux. Il ne procède pas d'un acte de foi ou de l'acquisition de connaissances doctrinaires. Dieu est même absent de cette tradition.

    Couverture de ABC du bouddhisme
    page(s) 15
  • Trois piliers

    Pour la plupart des écoles, le chemin intérieur s'appuie sur trois « piliers » traditionnellement présentés dans l'ordre suivant : l'exercice de la morale (sīla), celui du recueillement (dhyāna) et la compréhension des processus qui régissent l'existence (prajñā). Puisqu'il s'agit de réaliser un éveil, ces exercices doivent engager la totalité de l'être, corps et esprit. Même la compréhension des processus existentiels n'est pas appréhendée comme un savoir à acquérir mais comme une expérimentation directe de ces processus. [Éric Rommeluère]

    Couverture de Vingt clés pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 75-76
  • Si possible, ne rien dire de plus

    On sent alors […] qu'il vaudrait mieux, si possible, ne rien dire de plus. Il est nécessaire que se maintienne une confusion, une cohérence, une complétude. De là que le commentaire égare souvent, que le vocabulaire critique peut paraître par endroits totalement étranger à l'expérience originelle. […]

    Je pense au mot cosmos. Il a signifié d'abord, pour les Grecs, ordre, convenance ; puis monde ; et la parure des femmes. La source de la poésie, ce sont ces moments où, dans un éclair, quelquefois aussi par une lente imprégnation, ces trois sens coïncident, où, non moins certaine que l'ignoble (hélas plus visible et plus virulent), surgit une beauté qui est la convenance d'un monde, singulier appât où le poète ne cesse de revenir, aussi longtemps qu'il est poète, à travers les pires doutes.

    Couverture de Paysages avec figures absentes
    page(s) 126-127
  • L’expérience de la santé fondamentale

    La Voie de la technique a pour sens l'expérience de notre vraie nature, de notre état de santé fondamentale, disent les bouddhistes.

    Peut-on expliquer cela ? Non. C'est inexplicable. Mais chacun peut faire cette expérience.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 22
  • Habiter pleinement la vie

    En sanscrit, [la méditation] se nomme bhavana. Le terme est usité dans le langage de l'agriculture pour désigner le fait de « cultiver » la terre. Il désigne par extension la culture de l'esprit : c'est-à-dire libérer celui-ci de ses impuretés et de ce qui le trouble.

    Mais essayons d'aller plus loin. Bhava est un nom possible de l'être que l'on retrouve par exemple dans l'anglais to be (être) et dans l'allemand ich bin (je suis). Il désigne le sens de l'être lorsqu'il se déploie en existence. Bhava ne désigne pas un simple état mais cette activité  tout à fait singulière qu'on appelle exister ou même vivre. Certains sanscritistes établissent un rapport étymologique possible entre le grec bios (vie) et le sanscrit bhava. Méditer, compris à partir de bhavana, signifie habiter pleinement sa vie, créer un lien de familiarisation avec son être, cultiver son existence.

    Il existe enfin une autre acception de bhava, bhavam kri, qui veut dire éprouver, faire l'épreuve de quelque chose. Or tel est bien le cœur même de la méditation qui consiste à faire l'épreuve de la vérité de notre être.

    Couverture de La méditation
    page(s) 8
  • L'indispensable disponibilité sans limites

    Si quelque chose des intentions explicites était maintenu, la disponibilité sans limites indispensable à l'expérience serait entravée.

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 347 (Il suffit d'un geste)
  • Le monde est bon

    L'idée que le monde est bon est loin d'être arbitraire ; il est bon parce que nous pouvons faire l'expérience de sa bonté. Si nous pouvons faire l'expérience d'un monde sain et direct, franc et réel, c'est parce que notre nature inhérente épouse tout naturellement ce qu'il y a de bon dans les situations. Notre potentiel humain d'intelligence et de dignité s'accorde à l'expérience de l'éclat intense d'un ciel bleu, à la fraîcheur des champs verdoyants et à la beauté des arbres et des montagnes.

    Couverture de Shambhala
    page(s) 33
  • Une démarche expérimentale

    [L]a démarche du bouddhisme est typiquement expérimentale, même si elle porte essentiellement sur l'expérience et la transformation intérieures.

    Couverture de [corps - âme - esprit] par un bouddhiste
    page(s) 7
  • Étudier et faire l'expérience

    Pour voir clairement la nature ultime des phénomènes tels qu'ils sont : impermanents, insatisfaisants, vides de nature propre mais interdépendants de réseaux indéfiniment complexes de causes et conditions, il faut s'entraîner. C'est pourquoi l'écoute des enseignements, la lecture et la réflexion sont une base nécessaire pour comprendre la théorie. Mais l'expérience vécue doit lui succéder afin de transformer les puissances d'illusion présentes en nous.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 32
  • Il n'est pas demandé de croire, mais d'expérimenter

    Le Bouddha ne demande pas de croire, d'adhérer simplement à un texte, mais d'expérimenter et de vérifier, de voir par la pratique : les bienfaits de l'éthique, la paix engendrée par la concentration méditative, la liberté résultant de la vision pénétrant au travers des liens psychiques conflictuels, etc. Cela ne peut pas être obtenu par la simple adhésion passive à un enseignement révélé par le Bouddha. La confiance et la foi ne suffisent pas.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 16-17
  • La discipline d'attention

    Sakyamuni devint le Bouddha non par une révélation divine quelconque, mais par [son] engagement à suivre une discipline d'attention à son expérience telle qu'elle est.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 300
  • Un moment de pure liberté

    L'acceptation radicale, c'est la volonté de faire telle qu'elle est l'expérience de ce que nous sommes, l'expérience de notre vie. Un moment d'acceptation radicale est un moment de pure liberté.

    Couverture de L'acceptation radicale
    page(s) 27
  • Le bouddhisme n'est pas philosophie, mais expérience

    Pour moi, le Bouddha n'a jamais enseigné aucune philosophie. « Philosophie », dans la langue du nord de l'Inde qu'il utilisait, se disait diṭṭhi et le Bouddha condamnait tous les diṭṭhi.

    Ce qu'il enseignait était sammādiṭṭhi, « le point de vue juste », ce qui signifie la réalité dont vous faites l'expérience vous-même, la vérité pour vous. Tout point de vue dont vous n'avez pas fait l'expérience, aussi vrai soit-il, est diṭṭhi : quelqu'un l'a exprimé et vous y croyez, mais il ne vous aidera en rien pour vivre une vie meilleure. Mais si vous en faites vous-même l'expérience, alors vous pouvez adopter ce point de vue et l'appliquer.

    C'est cela l'enseignement du Bouddha. Il apprend à vivre en accord avec la loi de la Nature, qui est universelle. Elle vous enjoint à ne pas souiller votre esprit.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 44-45
  • La vérité dont nous pouvons tous faire l'expérience

    [L]e Bouddha nous conduit au stade où, par une compréhension issue de notre propre expérience, l'ego se dissout naturellement. Il ne s'agit pas là d'un jeu intellectuel, ni d'un jeu émotionnel, ni d'une croyance aveugle. Ce n'est pas non plus un dogme, ni un culte, ni une philosophie. C'est la vérité, la vérité dont nous pouvons tous faire l'expérience, que nous soyons chrétiens ou musulmans, hindous ou jaïns, birmans ou américains, russes ou chinois. La loi de la Nature est la loi de la Nature, elle est universelle.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 33
  • Méditer, c'est fondamentalement expérimental

    Nous ne devrions ni croire ni douter de ce que nous entendons ou lisons ; simplement le vérifier par nous-mêmes.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 57
  • La vérité n'est accessible qu'à la seule expérience

    Les mots sont un moyen utile pour communiquer mais ils ont aussi le pouvoir de solidifier les idées. C'est pour cette raison qu'ils ne peuvent jamais révéler la vérité : seule l'expérience personnelle le peut.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 54
  • Faire l'expérience directe

    [L]a méditation ne révèle pas ses profondeurs à l'intellect ; elle ne le fait que dans l'expérience directe.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 7
  • L'observation participative

    En utilisant la respiration comme objet principal pour la concentration de son attention, le méditant exerce une observation « participative » sur la totalité de son propre univers de perception. Il apprend à observer les changements qui se produisent dans ses expériences physiques, ses sensations, ses émotions et ses perceptions. Il apprend à étudier ses propres activités mentales et les fluctuations dans le caractère de la conscience elle-même. Tous ces changements se produisent perpétuellement et sont présents à chaque moment de nos expériences.

    La méditation est une activité vivante, une activité dont l'essence même est expérimentale.

    Couverture de Méditer au quotidien
    page(s) 20-21
  • Il ne s'agit pas de croire

    Il ne s'agit pas simplement de croire ce qui est enseigné, de répéter, comme un perroquet, que la Voie est parfaite, que tout est vacuité, qu'il n'y a pas d'ego, que tout est sans substance. Sans arriver à cette réalisation dans la pratique, à l'expérimenter à travers la totalité du corps et de l'esprit, cette compréhension n'est d'aucun effet.

    Couverture de Manuel de méditation zen
    page(s) 19
  • Étudier et expérimenter

    Le bouddhisme n'est pas réductible aux seuls enseignements du Bouddha, il est le Bouddha lui-même. En conséquence, pour comprendre le bouddhisme, il faut non seulement connaître les enseignements du Bouddha mais aussi faire l'expérience de ce que le Bouddha a expérimenté. Sous ce rapport le bouddhisme diffère des autres religions.

    Couverture de Derniers écrits au bord du vide
    page(s) 57-58