foi

Extraits étiquetés avec : foi

  • Importance prépondérante accordée à l’expérience de chacun

    [Selon] un lama tibétain contemporain : « Une caractéristique majeure de tous les enseignements du Bouddha : ils sont conçus pour s'adapter aux besoins et aux aptitudes de chaque individu. Ayant tous des intérêts, des problèmes et des modes de vie différents, aucune méthode d'enseignement ne saurait convenir à tout un chacun. […] Ainsi, en réponse à la même question, suivant le contexte, à certains moments, il est nécessaire de répondre "oui" ; à d'autres plus approprié de répondre "non". »

    En cela justement réside la force du bouddhisme, et notamment la souplesse de ses méthodes et de sa pratique, l'importance prépondérante accordée à l’expérience de chaque individu, et le fait de ne pas se limiter à une connaissance intellectuelle et philosophique ou à une foi aveugle.

    Couverture de C.G. Jung et la sagesse tibétaine
    page(s) 22
  • Les trois joyaux, des réalités palpables

    Le boudhha, le dharma et la sangha sont des choses que l'on peut toucher. Ce ne sont pas des sujets de spéculation. Le boudhha est un être humain qui a existé. Sa vie et son enseignement nous sont connus. Nous pouvons utiliser notre temps, notre énergie et notre intelligence pour entrer en contact avec le boudhha. La foi et la confiance réelles naissent du contact vécu, et non de ce que quelqu'un nous a dit d'y croire.

    Nous pouvons accéder directement au dharma. Le dharma existe sous forme écrite, dans la tradition et dans la pratique. Lorsque des gens pratiquent le dharma, on peut voir les fruits de leur pratique. Le dharma est aussi quelque chose de concret que l'on peut toucher, expérimenter et vérifier, ce qui fait naître en nous une foi et une confiance réelles.

    La sangha est une communauté qui pratique le dharma. Une bonne sangha exprime le dharma. Quand nous voyons une sangha qui révèle par sa pratique un certain degré de paix, de calme, de bonheur et de transformation, la foi et la confiance naissent en nous.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 115
  • Le Bouddha engage à douter et vérifier par soi-même

    [Le Bouddha] ne réclamait pas […] pour lui une autorité spéciale à cause de son enseignement – ni à cause de la foi qu'avaient en lui les gens, ni à cause de la logique manifeste de ce qu'il enseignait. Au contraire, il affirmait que douter de ce dont nous n'avons pas connaissance par expérience personnelle et le vérifier est approprié […]

    La plus haute autorité est notre propre expérience de la vérité. Rien ne devrait être accepté par simple foi  : nous devons l'examiner pour voir si c'est logique, pratique, bénéfique. Il ne suffit pas non plus, ayant examiné un enseignement par la raison, de l'accepter intellectuellement comme vrai. Si la vérité doit nous être bénéfique, il nous faut en faire l'expérience directe. Alors seulement, pourrons-nous savoir si l'affirmation est réellement vraie.

    Couverture de L’art de vivre
    page(s) 31-32
  • Une religion sans dieu

    Le bouddhisme est sans doute la seule religion qui ne soit pas fondée sur la révélation de Dieu ni sur la foi ou la dévotion accordées à Dieu, ou à des dieux de n'importe quelle sorte. Cela ne veut pas dire que Bouddha ait été un athée ou un hérétique. Non. Il n'a tout simplement jamais abordé ni discuté de doctrines théologiques ou philosophiques. Il est allé droit au cœur de la question, à savoir comment regarder, comment voir la vérité. Jamais il n'a perdu de temps pour de vaines spéculations.

    Couverture de Méditation et action
    page(s) 10-11