mécanicité

Extraits étiquetés avec : mécanicité

  • Pour se rendre présent

    Pour se rendre présent, il faut se vider de tout ce qui nous rendait absents. Il est un autre vide plus angoissant provoqué par la mise en suspens de nos repères coutumiers, de nos préjugés, de nos habitudes de penser ou d'agir, bref de tout ce sur quoi nous prenions appui pour nous orienter dans le monde.

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 209 (La fin de la plainte)
  • Notre vie devient réelle

    Nous pouvons nous laisser passivement emporter par des forces et des habitudes que nous nous obstinons à ne pas examiner et qui nous emprisonnent dans des rêves déformants et des cauchemars potentiels, ou nous impliquer dans notre vie en nous éveillant à elle et en participant pleinement à son déploiement, que nous « aimions » ou non ce qui survient à tout moment. Ce n'est que lorsque nous nous éveillons que notre vie devient réelle et que la possibilité de nous libérer de nos illusions, de nos maladies et de nos souffrances individuelles et collectives s'offre à nous.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 18
  • Une action qui ne soit pas mécanique

    Il existe une action qui n'est pas mécanique mais il vous faut la découvrir. On ne peut pas vous dire ce qu'elle est, on ne peut pas vous l'enseigner, vous ne pouvez pas l'apprendre d'après des exemples car, à ce moment, cela devient de l'imitation et du conformisme. Vous avez alors complètement perdu la liberté et il n'y a pas de bonté.

    Couverture de Apprendre est l’essence de la vie
    page(s) 28
  • Le savoir nous rend mécanique

    Notre éducation consiste, pour une large part, à acquérir du savoir, ce qui nous rend de plus en plus mécaniques ; nos esprits s'enferment dans la routine, que ce soit en acquérant un savoir scientifique, philosophique, religieux, commercial ou technologique.

    Couverture de Apprendre est l’essence de la vie
    page(s) 23-24
  • Attention au souffle, aux sensations, aux perceptions, aux pensées

    La prise de conscience, même d'un simple phénomène physiologique comme celui de la respiration, crée à la fois un retour à soi et une rupture dans les fonctionnements mentaux habituels. La pratique de l'attention peut ensuite s'élargir et consister à noter toutes les pensées, les sensations, les perceptions qui surgissent d'instant en instant. L'attention décompose de cette façon l'ensemble des processus et des opérations mentales et permet de ne plus en être le jouet. Vivre en pleine conscience apparaît comme le moyen le plus sûr de se défaire des liens de l'ignorance qui n'est finalement, dans le bouddhisme, qu'une forme d'inconscience. [Éric Rommeluère]

    Couverture de Vingt clés pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 77
  • Changer nos habitudes mentales

    La clé, c'est de changer nos habitudes et, en particulier, nos habitudes mentales. [...]

    Cela commence quand nous nous surprenons en train de dérailler selon nos vieilles habitudes. En général, nous croyons qu'il y a un grand problème à résoudre. La consigne est de s'arrêter. Faites quelque chose d'inusité. Faites n'importe quoi, plutôt que de foncer dans la même vieille direction, avec les mêmes astuces éculées.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 187-189 (21 - Inverser la roue du samsara)