méditer

Extraits étiquetés avec : méditer

  • Se transformer soi-même pour mieux transformer le monde

    Cultiver l'amour et la compassion est un pari doublement gagnant : l'expérience montre que ce sont les sentiments qui nous font le plus de bien, et que les comportements qu'ils engendrent sont perçus par autrui comme bienfaisants.

    Lorsque l'on est sincèrement concerné par le bien-être et la souffrance des autres, il devient nécessaire de penser et d'agir de façon juste et éclairée. Pour que les actes accomplis dans le but d'aider autrui aient véritablement des conséquences bénéfiques, ils doivent être guidés par la sagesse, une sagesse qui s'acquiert par la méditation. La raison d'être ultime de la méditation est de se transformer soi-même pour mieux transformer le monde, ou de devenir un être humain meilleur pour mieux servir les autres. Elle permet de donner à la vie son sens le plus noble.

    Couverture de L’art de la méditation
    page(s) 21
  • Cultiver, se familiariser

    Étymologiquement, les mots sanskrit et tibétain, traduits en français par « méditation », sont respectivement bhāvanā, qui signifie « cultiver », et gom, qui signifie « se familiariser ». Il s'agit principalement de se familiariser avec une vision claire et juste des choses, et de cultiver des qualités que nous possédons tous en nous mais qui demeurent à l'état latent aussi longtemps que nous ne faisons pas l'effort de les développer.

    Couverture de L’art de la méditation
    page(s) 17-18
  • C’est toujours notre esprit qui fait l’expérience

    Nous déployons beaucoup d'efforts pour améliorer les conditions extérieures de notre existence, mais en fin de compte c'est toujours notre esprit qui fait l'expérience du monde et le traduit sous forme de bien-être ou de souffrance. Si nous transformons notre façon de percevoir les choses, nous transformons la qualité de notre vie. Et ce changement résulte d'un entraînement de l'esprit que l'on appelle « méditation ».

    Couverture de L’art de la méditation
    page(s) 17
  • Les visages du bouddhisme qui touchent les Occidentaux

    [E]n regardant les visages du bouddhisme qui touchent le cœur du plus grand nombre d'Occidentaux, on remarque deux axes principaux : d'une part, une éthique qui promeut la tolérance, la bonté, la responsabilité sociale envers les autres et d'autre part, la pratique de la méditation comme chemin de vie permettant d'advenir à sa propre humanité au milieu des situations de la vie quotidienne.

    Au moment où l'avenir de la planète est particulièrement menacé par le pillage de toutes les ressources et plus largement par l'exploitation de tout ce qui est – y compris les êtres humains – le bouddhisme apporte, pour beaucoup, une réponse forte, cohérente et nécessaire.

    Couverture de ABC du bouddhisme
    page(s) 14
  • Le bouddhisme, un héroïsme

    Le bouddhisme est un héroïsme qui nous montre comment vaincre nos peurs et oser prendre des risques. À une époque qui manque de grands desseins, son invitation à de quoi nous embraser. Elle est aussi très simple. Une discipline de vie comme il n'en existe plus vraiment en Occident et dont la ressource principale est la pratique de la méditation, une manière concrète de travailler sur soi et de s'ouvrir au présent et à la vie.

    Couverture de ABC du bouddhisme
    page(s) 8
  • Le chemin du décentrement

    [L]e Bouddha, contrairement à nombre d'idées reçues, ne nous invite pas à méditer, replié sur nous même pour chercher une sorte de paix mièvre et sécurisante – mais à apprendre à être toujours plus ouvert, sans attente ou préconception, face à tout ce qui peut survenir. Le Bouddha nous montre le chemin de ce décentrement qui nous place dans l'ouverture de notre existence – qui est d'avance relation. Le « soi » ne se libère que là où disparaît le soi-même. Alors que le moi-même, le moi confirmé par le même, est psychologiquement saisi, le « soi » jamais ne se saisit ou se fige – toujours il est pur secret que rien ne peut réussir à profaner.

    Couverture de Pourquoi n’y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître
    page(s) 17
  • Faire le vide ?

    La méditation bouddhiste consisterait à faire le vide, entend-on souvent en Occident. L'expression a une connotation péjorative pour ceux qui croient déceler dans le bouddhisme une forme de nihilisme. Pour eux, les méditants entendraient, par cet artifice, s'abîmer dans un néant intérieur ou simplement s'échapper du monde.

    L'expression peut, au contraire, être chargée d'une éminente positivité dans certaines reconfigurations occidentales où le bouddhisme, débarrassé de ses aspects spirituels, est présenté comme une méthode de bien-être. La méditation serait alors le meilleur moyen de se ménager un espace de tranquillité au milieu des vicissitudes du monde moderne.

    Dire que la méditation permet de faire le vide rend peu justice, en réalité, à la proposition faite ; au demeurant, aucune école n'enseigne l'anesthésie mentale. Malgré ses multiples variantes et méthodes, la méditation bouddhiste sert une entreprise fondamentale : comprendre les ressorts qui gouvernent sa propre identité. Une telle compréhension nécessite un retour à soi et une tranquillité dans l'espace méditatif, mais la méditation ne se confond pas avec le calme de l'esprit, le calme est simplement la condition indispensable à ce travail intérieur. [Éric Rommeluère]

    Couverture de Vingt clés pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 79
  • Définir un cadre

    De même qu'on commence par énoncer les règles avant de débuter un jeu ou une activité, il est capital de définir un cadre, pour éviter toute surprise et pour que chacun sache ce qui l'attend. Il est nécessaire que tous les participants le comprennent et l'acceptent comme un engagement.

    Deux préalables indispensables :

    • Pour les enfants : démarche consentie

    Il est impératif de ne jamais forcer un enfant à méditer pour quelque raison que ce soit. […]

    • Pour l'adulte : pleine disponibilité

    Si vous faites partie des parents banchés quasi en permanence à votre téléphone ou à votre tablette pour recevoir des appels, mails et/ou textos, l'extinction de votre appareil est indispensable et non négociable ! […]

    [Il faut] savoir se mettre à l'écoute de la situation.

    Il peut arriver que vous compreniez que le moment que vous aviez prévu de consacrer à la méditation est finalement mal choisi [… et qu'il vous faille] reporter la séance à un moment plus propice.

    Couverture de Méditer avec les enfants
    page(s) 27-29
  • Regarder en face

    [Un enfant a souhaité spontanément méditer un soir, la veille du spectacle de fin d'année.] J'ai été heureuse de m'apercevoir que l'expérience de la pratique lui a enseigné le bénéfice de stopper un moment le cours des choses pour regarder en face ce qui le tenaillait et le submergeait progressivement, plutôt que de subir l'emballement de son émotion ou de s'épuiser dans une lutte lutte pour « prendre sur lui » et s'en débarrasser.

    Couverture de Méditer avec les enfants
    page(s) 26
  • Le fondement, c’est l’appréciation

    Le fondement de la pratique de la méditation, c’est l’appréciation. Chaque respiration que l'on prend est un cadeau, naturellement pur et bon. On apprécie chaque pierre dans le lit de la rivière, chaque pomme sur le pommier. Les activités ordinaires sont en elles-mêmes puissantes et dignes d'appréciation.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 33
  • La méditation de la vie paisible

    La technique de la méditation de pleine conscience est associée au développement de l'état de paix. On pourrait même l'appeler la méditation de la vie paisible. Par paix, on n'entend pas ici un état sans guerre ; cela n'a rien à voir avec la politique. On parle de paix en tant que non-action. […] Dans la pratique de la méditation, vous ne pouvez pas parvenir à cette sorte de paix sans discipline et sans effort.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 25
  • Le sentiment de se découvrir

    La méditation est extrêmement terre à terre, au point d'en être irritante. Elle peut aussi être exigeante. Si vous persévérez, vous comprendrez des choses à votre sujet et au sujet d'autrui, et vous aurez l'esprit clair. Si vous pratiquez régulièrement et suivez cette discipline, vos expériences ne seront pas nécessairement spectaculaires, mais vous aurez le sentiment de vous découvrir. Par la pratique terre à terre de la méditation, vous pouvez voir les couleurs de votre existence.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 24
  • Se regarder soi-même scientifiquement

    La méditation est l'un des principaux outils dont on dispose pour développer et pratiquer la pleine conscience. C'est une manière de se regarder soi-même scientifiquement, de sorte que l'on peut voir précisément son état psychologique. […] Il s'agit de parvenir à se connaître en examinant son fonctionnement psychologique réel sans avoir honte de lui. On est souvent critique à son propre égard au point de devenir son propre ennemi. La méditation est une manière de mettre fin à cette dispute en entrant en amitié avec soi-même. On peut alors découvrir que l'on n'est pas aussi mauvais qu'on le pensait ou qu'on nous l'a dit.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 21
  • Faire connaissance avec son esprit

    En tibétain, « méditation » se dit gom, d'après une racine qui signifie « se familiariser (avec) ». Selon cette définition, on peut comprendre la méditation telle qu'elle se pratique dans la tradition bouddhiste comme une façon de faire connaissance avec son esprit, aussi simplement que l'on fait connaissance avec quelqu'un lors d'une soirée.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 26
  • Ralentir le flot et trouver de l’espace

    Quand on commence à pratiquer la méditation, on a toutes sortes de choses qui surgissent dans l'esprit comme les brindilles charriées par le courant impétueux d'une rivière. Ces « brindilles » peuvent être des sensations physiques, des émotions, des souvenirs, des projets, et même des pensées comme celle que l'on ne peut pas méditer. Il n'y [a] donc rien de plus naturel que d'être emporté par ces choses, d'être pris, par exemple, par des questions comme celles-ci : pourquoi ne suis-je pas capable de méditer ? Quel est mon problème ? Tous les autres, dans cette salle, ont l'air de pouvoir suivre les instructions ; pourquoi ai-je, moi, tant de mal ? [Mon père] m'expliqua alors que tout ce qui me traversait l'esprit à un moment donné, c'était exactement sur cela qu'il fallait se concentrer, puisque, de toute façon, c'était là que mon attention se trouvait.

    Ce serait l'acte de faire attention, m'expliqua mon père, qui peu à peu ralentirait ces flots impétueux en me permettant de trouver un peu d'espace entre ce que je regardais et la simple conscience de regarder. La pratique aidant, cet espace s'étirerait. Je cesserais progressivement de m'identifier aux pensées, aux émotions et aux sensations que j'éprouvais pour me reconnaître dans la conscience pure de l'expérience que j'en faisais.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 25-26
  • Tu peux

    [L]e bonheur est possible, parce que l'attention est possible, la méditation également, mais surtout parce que le bonheur est notre véritable nature, c'est notre nature de Bouddha, notre « Être éveillé ». Savoir qu'on est éveillé, cela suffit-il pour l'être ? Savoir que « dans le fond » on est heureux, cela suffit-il pour l'être ? Il ne suffit pas sans doute de le savoir, ni de le croire, ni de l'imaginer. Il faut l'être, le laisser être, ce bonheur infini qui est aussi Conscience infinie, compassion infinie – comment ? Que ce soit par une voie directe (lâcher prise), ou une voie progressive (Octuple Sentier), cela relève de notre plus intime conviction, posse, tu peux.

    Couverture de La sagesse qui guérit
    page(s) 136
  • Gratitude pour la pratique

    Ma gratitude pour toutes ces années d'une pratique que sottement je ne trouvais jamais « à la hauteur ».

    Pour la première fois, je peux la palper. Je peux rester des heures et des heures, des nuits entières dans cette attention flottante pleine de frôlements, sans qu'une seule mauvaise pensée ne trouve accès jusqu'à moi.

    Couverture de Derniers fragments d’un long voyage
    page(s) 21
  • Trois types de générosité

    Il existe traditionnellement trois types de générosité. Le premier est la générosité ordinaire : donner des biens matériels ou mettre les autres à l'aise.

    Le deuxième est la protection contre la peur. On rassure les autres et on leur apprend à ne pas se sentir complètement tourmentés par leur vie et à ne pas paniquer. On les aide à découvrir la bonté fondamentale et la pratique spirituelle et on leur montre qu'ils possèdent les moyens d'être leur propre soutien. C'est donc le don du courage.

    Le troisième type de générosité est le don du dharma. On montre aux autres qu'il existe une voie faite de discipline, de méditation et d'intellect ou connaissance.

    Grâce à ces trois types de générosité, on peut ouvrir l'esprit des autres de façon à ce que leur mesquinerie, leur misère humaine et leur étroitesse d'esprit fassent place à des horizons plus ouverts.

    Couverture de L´entraînement de l'esprit
    page(s) 35-36
  • Métanoïa & épistrophè

    La métanoïa ou l'épistrophè sont deux façons de revenir de notre absence. Par le dépassement ou le silence du mental, qui « laisse être ce qui est là tel que cela est » (métanoïa), ou par l'attention, la louange, l'invocation, qui nous fait revenir de notre oubli ou de notre distraction à ce qui est là, présent (épistrophè).

    L'art d'être présent, d'être la Présence réelle de ce qui est vivant, conscient, libre et aimant, Présence réelle du « Je suis » qui est la Vie, la Lumière, la Liberté et l'Amour ; c'est le grand Art, celui de la méditation ou plus exactement celui de la « vie contemplative »

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 21
  • Pratiquer avec douceur

    Même après de longues années de méditation, beaucoup d'entre nous continuent à pratiquer avec dureté. [...]

    La plaisanterie classique est qu'un bouddhiste est soit en train de méditer soit en train de se sentir coupable de ne pas méditer. Il n'y a pas beaucoup de joie là-dedans.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 190 (21 - Inverser la roue du samsara)