observer

Extraits étiquetés avec : observer

  • Nous étudier nous-mêmes

    Que nous soyons en train de manger, de travailler, de méditer, d'écouter ou de parler, la raison pour laquelle nous sommes dans ce monde c'est de nous étudier nous-mêmes.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 108 (12 - Grandir)
  • Ralentir pour pouvoir observer

    Ne pas causer de tort demande qu'on demeure éveillé. Cela suppose, entre autres, de ralentir suffisamment pour remarquer ce que nous disons et faisons. Plus nous observons nos réactions émotionnelles en chaîne et comprenons leur fonctionnement, plus il nous est facile de nous abstenir. Rester éveillé, ralentir et remarquer ce qui se passe devient alors un mode de vie.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 60-61 (6 - Éviter de nuire)
  • Observer ce qui est

    Celui qui veut changer radicalement doit observer ce qui est et non ce qui devrait être. En réalité, le fait d'avoir des idéaux est l'une des raisons qui fait que vous n'avez pas d'énergie, qu'il vous manque la flamme, parce que vous vivez dans une sorte de flou abstrait. […]

    [C]omment faire pour observer ce qui est [?] En fait, ce qui devrait être [est devenu] l'autorité de référence. Mais l'esprit qui s'est libéré de ce qui devrait être ne fonctionne plus en terme d'autorité. Il est donc libre de toute forme de supposition capable de donner corps à une autorité. L'esprit est donc libre d'observer réellement ce qui est.

    Couverture de Vers la révolution intérieure
    page(s) 20
  • Observer la douleur

    La manière la plus efficace, mais la plus difficile, de traiter la douleur est de l'observer. Soyez avec la douleur, fondez-vous en elle. Ressentez-la sans y penser comme étant « ma » douleur, « mon » genou, « mon » cou. Observez simplement la douleur de près, et voyez ce qui lui arrive.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 39
  • Laisser le moi se défaire

    La consigne de base est d'être conscient de tout ce qui se présente, sans rien choisir ni éliminer. L'esprit est complètement ouvert. Toutefois la sensation du corps assis, immobile, qui respire, constitue la base à laquelle revient l'attention si rien ne se présente. Un deuxième travail de base consiste à rectifier la posture si celle-ci se détériore sous l'effet de la pesanteur et de la fatigue. À cela se borne l'ambition du méditant, qui n'attend rien, une ambition théoriquement facile à satisfaire ! Les résultats surviendront spontanément quand ils seront mûrs, on ne sait quand.

    Tout le travail consiste à contempler le viol constant des consignes par l'irruption des phénomènes mentaux les plus divers. Les discours intérieurs fascinent, les images captent et l'on se trouve vite sur une plage, en vacances. Le mental agité se comporte comme un bande de singes et il n'y a rien d'autre à faire que de contempler les mœurs simiesques avec sympathie et lucidité. Il convient de voir le phénomène, sans rien y ajouter, ni pour ni contre, et de le laisser disparaître, ce qui est son évolution naturelle dès lors qu'aucune énergie ne s'y investit plus. L'attention revient alors à la sensation corporelle.

    Cette séquence élémentaire : voir purement le phénomène, s'en détacher, le laisser disparaître, est le schéma microscopique du nirvāna. Répété des millions de fois, il assure la venue à la conscience claire de tous les attachements et de toutes les visions erronées, qui ont constitué au fil des ans et des vies, cette illusion monumentale et douloureuse que nous appelons notre moi. Il n'y a rien d'autre à faire qu'à laisser se défaire les nœuds du réseau enchevêtré de nos identifications et appropriations. Nous pouvons alors revenir à l'esprit dans son état fondamental et y demeurer sans distraction, toujours disponible pour contempler le moi, ce malfaiteur tourmenté. Sagesse et compassion feront disparaître ses souffrances et le libéreront de l'illusion de soi.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 33
  • Juste observer ce qui est

    L'erreur est de comprendre la méditation comme la recherche d'un état quelconque. Elle est en vérité, dans la perspective bouddhique, une simple observation de ce qui est, qui coupe au travers de la distinction entre celui qui regarde et ce qui est regardé. Et là, selon le bouddhisme, est le chemin.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 326
  • Ne rien faire

    Dans la méditation, on demande souvent aux participants de se désengager des actions et des distractions, et de ne rien faire. Ne rien faire, cela ne consiste pas à somnoler ou à rêvasser, mais à rester pleinement éveillé dans la non action. […]

    [L]a non action, ce n'est pas l'inaction. C'est une pleine activité intérieure dans la non activité extérieure. C'est un plein éveil. On ne fait rien, mais on ressent tout, on voit tout, on écoute tout. Comme le dit le philosophe André Comte-Sponville en parlant de la méditation zen : « Certes il s'agit de ne rien faire, mais à fond. »

    Couverture de Trois minutes à méditer
    page(s) Chronique n°25
  • Clarté & esprit de décision

    [N]ous devons parler et agir avec clarté et esprit de décision. La clarté et l'esprit de décision proviennent de la disposition à ralentir, à écouter et à observer ce qui se produit. Ils viennent de ce que nous ouvrons notre cœur, sans prendre la fuite. L'action et la parole sont alors en accord avec ce qu'il faut faire, pour nous et pour l'autre.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 178 (20 - Le gros étau)
  • Cesser de se dérober à soi-même

    Bien que ce soit gênant et douloureux, cela soulage beaucoup de cesser de se dérober à soi-même. Cela guérit de connaître toutes les façons qu'on a d'être sournois, de se cacher, de se refermer, de nier, de condamner, de critiquer les gens, toutes ses curieuses petites manies. On peut connaître tout ça avec une certaine dose d'humour et de douceur. En se connaissant soi-même, on est amené à connaître l'humanité tout entière. On est tous aux prises avec ces difficultés. On est tous logés à la même enseigne.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 18 (1 - Pas de fuite, pas de problème)
  • Ce n'est pas compliqué

    Ne pas compliquer les choses. Ne rien surajouter quand les difficultés apparaissent. Sans les nier, il s'agit de retourner au réel, de voir que l'imaginaire, comme un cheval, s'emballe et empire la situation.

    « Ce n'est pas compliqué », c'est finalement revenir à l'immédiat, au réel. Qu'est-ce qui se passe ?

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 35
  • Juste observer

    Si vous trouvez la sensation agréable, alors seulement vous engendrez de l'avidité ; si vous la trouvez désagréable, alors seulement vous engendrez de l'aversion.

    Contentez-vous d'observer, ne faites rien d'autre ; ne faites qu'observer et vous changerez le comportement habituel de votre esprit.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 42
  • Voir l'esprit s'égarer

    [Méditer c]e n'est pas facile et l'esprit s'égare souvent, mais nous pouvons devenir conscients de ses écarts. Si nous ne sommes même pas conscients d'avoir perdu l'attention et l'observation intérieure, c'est que nous ne sommes pas encore sur la voie de la méditation.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 54
  • Travailler avec l'ego et le mental

    Dans la mesure ou l'ego et le mental sont des empêchements au cheminement spirituel, on peut se demander s'il ne vaudrait pas mieux balayer le mental et annihiler le moi. Le mental et l'ego étant nos matériaux de travail, leur destruction n'apporterait rien de positif.

    Par contre, on peut les purifier, en sorte qu'ils puissent remplir les fonctions de pensée, de sentiment et d'intégration sans la moindre distorsion. Les endommager ou les répudier – et cela vaut de même pour le corps physique – aurait pour conséquence d'aggraver leur activité de déformation.

    La liberté n'est pas « là-haut », elle réside dans notre volonté et notre capacité à regarder en bas, en haut et partout alentour, afin d'éviter que l'attitude de fuite ou d'impatience ne vienne creuser en nous de dangereux fossés.

    Ce n'est que grâce à l'observation constante que l'on parvient à parfaitement comprendre le mental et l'ego et à abolir leur pouvoir de tyrannie. C'est encore grâce à elle que l'on comprend l'inutilité de la peur et, par-là, apprend à considérer toute chose avec un regard libre.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 10-11
  • L'observation participative

    En utilisant la respiration comme objet principal pour la concentration de son attention, le méditant exerce une observation « participative » sur la totalité de son propre univers de perception. Il apprend à observer les changements qui se produisent dans ses expériences physiques, ses sensations, ses émotions et ses perceptions. Il apprend à étudier ses propres activités mentales et les fluctuations dans le caractère de la conscience elle-même. Tous ces changements se produisent perpétuellement et sont présents à chaque moment de nos expériences.

    La méditation est une activité vivante, une activité dont l'essence même est expérimentale.

    Couverture de Méditer au quotidien
    page(s) 20-21
  • Ne croyez pas, faites l'expérience

    Les doctrines bouddhiques affirment être simplement les observations que fait l'esprit quand il est autorisé à être naturellement observateur. En effet, toutes les assertions bouddhiques (absence de soi, avènement codépendant du vécu, etc.) sont présentées par les enseignants bouddhistes comme des découvertes plutôt que comme des principes ou des doctrines. Les maîtres bouddhistes aiment à souligner que les étudiants sont toujours expressément invités à douter de ces assertions et à les mettre directement à l'épreuve dans leur propre expérience plutôt qu'à les accepter en tant que croyances.

    Couverture de L'inscription corporelle de l'esprit
    page(s) 76
  • Bulles de savon

    C'est la conscience même, plutôt que les objets de notre attention, qui importe. Pouvons-nous demeurer dans la conscience même, être la conscience, la dimension de notre propre mental qui connaît immédiatement tout mouvement en son sein, toute apparition d'une pensée ou d'une émotion, une idée, une opinion, un jugement, une aspiration ?

    Dans la conscience, chaque pensée peut être vue et connue. Son contenu est vu et connu pour ce qu'il est. Sa charge émotionnelle peut être vue et connue pour ce qu'elle est.

    Et c'est tout. Nous n'intervenons pas pour la rechercher ou la réprimer, l'agripper ou la repousser. Chaque apparition est simplement vue et connue, reconnue, si vous préférez, et ainsi « touchée » par la conscience même, par son enregistrement instantané comme pensée.

    Et dans ce contact, dans cette connaissance, dans cette vision, la pensée, telle une bulle de savon touchée du bout des doigts, se dissipe, se dissout, s'évapore instantanément. On pourrait dire, à la manière des Tibétains, qu'en cet instant de reconnaissance, la pensée, quelle qu'elle soit, s'autolibère.

    Couverture de Méditer
    page(s) 68-69
  • Discipline d'observation de nos actes

    Notre tâche est double. Non seulement faire du travail un espace de réalisation mais aussi en faire une occasion de regarder comment nous agissons, de nous mettre face à nous-mêmes. Il y a là la présence d'une discipline aussi rigoureuse que vivante.

    Couverture de Risquer la liberté
    page(s) 32
  • Observer la distance

    Lorsque vous percevez une distance entre vous et l'objet de votre observation, constatez en cette distance l'absence de l'amour.

    Couverture de L’aventure de l’éveil
    page(s) 34
  • L'esprit est un film

    [J]'ai entendu des psychologues comparer notre perception de l'esprit et du moi au fait de regarder un film. Lorsqu'on regarde un film, on a l'impression d'être en présence d'un flux continu de sons et mouvements, alors que des images bien distinctes les unes des autres sortent du projecteur. Si nous pouvions voir le film image par image, notre impression serait totalement différente. […]

    Si je pouvais observer chaque pensée, chaque sentiment, chaque sensation qui défile dans mon esprit, l'illusion d'un moi limité s'évanouirait et serait remplacée par une sensation de conscience beaucoup plus calme, spacieuse et sereine.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 67
  • Observer les mouvements de l'esprit

    Le bouddhisme enseigne qu'énergie et contemplation doivent s'équilibrer dans l'attention, sans quoi l'énergie se dissipant, on devient la proie de la lassitude et de l'ennui. L'esprit superficiel, n'ayant aucune compréhension de lui-même, il ne peut apprécier sa propre compagnie et, par-là, éprouve lassitude et ennui. Ne restez pas au plan superficiel de l'intellect. Il ne sert à rien de réfléchir sur l'esprit, observez-le dans chacun de ses mouvements.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 39-40