ouverture

Extraits étiquetés avec : ouverture

  • Indispensable maître

    Comme le dit Chandra Swāmi, aujourd'hui beaucoup de chercheurs pensent que lire des livres de spiritualité suffit pour nourrir et faire le chemin. Or c'est faux. Cette quête intérieure en compagnie de mon maître, je la vis comme une bénédiction et chaque jour je ne peux m'empêcher de le remercier. Ce sentiment de gratitude qui se développe au fur et à mesure m'ouvre le cœur, m'aide à ressentir la vie privilégiée dans laquelle j'évolue et me permet de prendre conscience que tout est éphémère, fugace.

    Couverture de Cheminer avec la méditation
    page(s) 56
  • Trois qualités fondamentales : l’ouverture d’esprit naturelle

    La troisième qualité, la bonté fondamentale, est l’ouverture d’esprit naturelle, l'infini de notre esprit aussi vaste que le ciel. Fondamentalement notre esprit est expansif, souple et curieux. Il est vierge de préjugés, pour ainsi dire. Il s'agit de l'esprit avant que nous ne nous limitions à un point de vue étroit fondé sur la crainte, un point de vue où autrui est soit un ennemi, soit un ami, soit une menace, soit un allié, soit une personne que nous aimons soit une personne que nous détestons ou qui nous laisse indifférents.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 15
  • Deux expériences conjointes

    Le mandala repose sur deux expériences conjointes.

    D'une part, nous apprenons à ne rien rejeter de ce qui est et à nous ouvrir aussi bien à la lumière qu'à l'ombre. Nous apprenons à les tisser ensemble, à ne pas les tenir séparées. Nous apprenons à faire que la douleur, au lieu de nous broyer, devienne chant.

    D'autre part, nous faisons de cette unité gagnée un cœur ouvert et vibrant.

    Couverture de Petite philosophie des mandalas
    page(s) 16
  • Comme dans un miroir que rien ne peut obscurcir

    Comme le dit Wanshi : « Tout fonctionne sans laisser de trace. Tout est reflété comme dans un miroir que rien ne peut obscurcir. » L'esprit et tous les phénomènes s'harmonisent puisqu'on pratique sans utiliser sa conscience personnelle. C'est-à-dire sans vouloir obtenir quelque chose ou rejeter quoi que ce soit, sans juger, sans discriminer, avec un esprit complètement ouvert – mushin – sans intention, sans arrière-pensées. Ainsi on peut trouver la paix de l'esprit.

    Couverture de Le champ de la vacuité
    page(s) 13
  • Pendant quelques secondes j’ai réussi à être vivant

    L'étang fleurissait sous le ciel et le ciel se coiffait devant l'étang. L'oiseau aux ailes prophétiques enflammait la forêt. Pendant quelques secondes j’ai réussi à être vivant. J'ai conscience que cette lettre peut vous sembler folle. Elle ne l'est pas. Ce sont plutôt nos volontés qui sont folles. Je veux ici parler simplement de ce qu'on appelle une « belle journée », un « ciel bleu ». Ces expressions désignent un mystère. Un couteau de lumière dont la lame fraîche nous ouvre le cœur.

    Couverture de L'homme-joie
    page(s) 15-16
  • Devenir plus conscients des messages reçus

    Quelle que soit l'origine des messages reçus, il est possible d'en devenir plus conscient. On peut identifier ceux que nous avons intégrés et travailler pour nous en éloigner, voire, au fil du temps, les remplacer par un esprit curieux, un cœur grand ouvert et un sentiment de vitalité accru. Nous n'arriverons peut-être pas à les éliminer, mais rien ne nous empêche de les remettre en question. Plus nous le ferons, moins ils prendront de place et nous limiteront. Alors, nous nous sentirons plus libres d'avoir des relations plus authentiques avec les autres – et nos désirs les plus profonds.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 26
  • Se reconnaître pleinement vivant et complet

    Je suis convaincue qu'il n'existe qu'une seule forme d'amour : l'amour véritable, qui s'efforce de s'exprimer en nous malgré nos certitudes réductrices, nos distorsions culturelles et toutes ces habitudes fondées sur la peur, le mécontentement de soi et l'isolement que nous avons tendance à développer à mesure que nous avançons dans la vie. Chacun de nous est capable de faire l'expérience de l'amour véritable. À partir du moment où nous l'abordons avec cette ouverture, il devient possible de trouver l'amour dans les moments de rencontre les plus banals : avec le caissier du supermarché, un enfant, un animal domestique, la nature en forêt – et à l'intérieur de nous.

    L'amour véritable apparaît quand on se reconnaît pleinement vivant et complet en dépit de ses blessures, de ses craintes ou de sa solitude. C'est un état dans lequel on s'autorise à être vu en pleine lumière par soi-même et par les autres tout en offrant l'éclat de son propre regard au monde environnant. C'est un amour qui guérit.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 15-16
  • L’espérance laisse l’avenir ouvert

    L’espérance ne consiste pas à attendre un futur idéalisé, à projeter dans l'avenir ce que nous aimerions, mais à voir le possible au sein du présent. Et à rester droit.

    L’espérance laisse l’avenir ouvert… Sans préjuger de ce qu'il peut ou non nous accorder.

    Couverture de La tendresse du monde
    page(s) 14
  • L’ouvert plus grand que soi

    Le mot d'Héraclite, « les dieux sont aussi dans la cuisine », nous rappelle que le feu divin n'est pas seulement sur l'autel consacré à Hestia, mais aussi dans le poêle où mijotent les aliments nécessaires au quotidien. Il n'y a pas de grandes ou de petites choses où la présence de l'Être ne puisse être honorée et contemplée, et c'est dans cette contemplation ou vie contemplative que s'accomplit la destinée de l'être humain. Le bonheur de celui-ci en effet se trouve dans « la vie selon l'esprit » (Aristote, Éthique à Nicomaque). Le noûs ou intellect est ce qu'il y a de plus essentiel dans l'homme, et en même temps ce noûs ouvre à une réalité plus grande que l'homme, c'est ce qui transcende l'homme qui constitue sa véritable identité, comme si l'essence de l'homme consistait dans cet « ouvert » à plus grand que lui-même.

    Couverture de La sagesse qui guérit
    page(s) 31
  • L’instabilité de notre condition nous met sur le chemin de śūnyatā

    S'éveiller à l'instabilité de notre condition, cette Première Noble Vérité, est en soi un premier geste de réduction qui nous met sur le chemin de śūnyatā. J'utilise à dessein le terme de « réduction » dans son sens phénoménologique. En tant que changement de conscience de type réflexif, il représente l'une des deux possibilités majeures destinées à interrompre l'attitude naturelle, l'autre consistant en une suspension délibérée, à titre de préparation à une analyse ultérieure et à l'intuition (intuition eidétique/réduction transcendantale) :

    [D]ans sa fonction méthodique […], l'angoisse réductive n'est absolument pas différente de la réduction transcendantale en mode husserlien, même si elle se déploie dans une dimension tout à fait nouvelle : non plus celle de la réflexion, de l'idéation, de l'abstraction et de l'intuition, mais celle de la Stimmung, de la tonalité affective comme être primordialement accordé et ouvert au monde, de la Befindlichkeit, du sentiment de la situation comme révélation première du « là » et de la déréliction (Geworfenheit).

     

    Couverture de Le cercle créateur
    page(s) 386
  • Vacuité est aussi plénitude et ouverture

    Śūnyatā (en sanskrit ; en tibétain : stong pa nyid) est traduit d'habitude par « vacuité ». […]

    Śūnya vient de la racine śū, que l'on a rendue par « enfler », « gonfler », selon deux acceptions : soit un espace creux, caverneux, soit, également, le caractère d'être plein, comme le ventre d'une femme enceinte. Les deux significations sont impliquées à titre égal dans les traditions bouddhistes, mais, malheureusement pour les lecteurs occidentaux, seul le premier sens a été conservé dans la traduction initiale, avec la seule acception de « vacuité » connotée en « vide ».

    Comme l'a fait apparaître de façon on ne peut plus évidente le travail contemporain de traduction, plusieurs autres options s'avèrent plus pertinentes : la plénitude ou le caractère de ce qui est plein (fullness), l'interdépendance du champ tout entier des événements et du sens, l'ouverture (openness) ou bien la dimension d'ouverture.

    Couverture de Le cercle créateur
    page(s) 383-384
  • Hara

    Par hara (et nous tenons à conserver cette dénomination) les japonais entendent le fait de posséder un « état d'être » qui implique l'homme tout entier et lui permet de s'ouvrir aux forces et à l'unité de la vie originelle ainsi que de les manifester tant à travers la maîtrise et l'accomplissement de sa vie qu'à travers le sens qu'il lui donne.

    Couverture de Hara
    page(s) 12
  • Qu’as-tu fait pour tes frères humains ?

    Qu’as-tu fait pour tes frères humains ?

    Quand cette question retentira, je verrai défiler tous les beaux visages de tous ces êtres qui ont franchi avec moi une étape du pèlerinage de la vie.

    J'ai vu des cœurs s'ouvrir sous ma guidance à la joie et à la liberté.

    Couverture de Derniers fragments d’un long voyage
    page(s) 18
  • Le cœur ouvert et sans jugement

    Je vais être opérée sous peu – avec un diagnostic sévère.

    Je serais heureuse que vous receviez cette nouvelle comme je l'ai reçue : le cœur ouvert et sans jugement. Toute existence est singulière ; celle que je vis – et qui peut-être se prolongera – est une vraie vie pleine à ras bord d'amour et d'amitié, de rencontres et de ferveur, d'engagements pour le vivant et de folie. Les épreuves y ont leur place comme tout le reste et je reçois sans marchander celle qui maintenant vient à ma rencontre.

    Couverture de Derniers fragments d’un long voyage
    page(s) 14-15
  • Malades de surindividualisation

    [S]elon une vision globale de l'être, le cœur cherche à s'ouvrir. Il cherche une expansion naturelle dans le bonheur. Il cherche à battre intensément au cœur de la vie. Il cherche à aimer pleinement à chaque seconde. Il cherche à aimer à tout rompre. Il cherche à aimer jusqu'à rompre les chaînes qui le font prisonnier du malheur. Les sentiments d'isolement, de solitude et d'abandon que la plupart des gens connaissent, oppriment le cœur qui tente de renouer son lien avec l'univers, qui cherche à retrouver le mouvement naturel liant l'individualité à l'universalité. […]

    La véritable et unique maladie ne résiderait-elle pas dans la perte du lien avec notre dimension universelle ? Ne consisterait-elle pas dans la conviction d'être seul et abandonné, chacun et chacune sur son île déserte ? Ne souffririons-nous pas tout simplement d'un surplus d'individualité, d'une « surindividualisation » pour ainsi dire ?

    Couverture de La guérison du cœur
    page(s) 37
  • Aimer quelqu’un

    Aimer quelqu’un, ce n'est pas capter tous ses sentiments, toutes ses attentions et dévotions ; c'est aimer en lui ses capacités d'amour et d'ouverture.

    Couverture d'Aimer d’amitié
    page(s) 16
  • Donner constamment

    Le principe du bodhicitta absolu ou ultime se fonde sur le développement de la pāramitā de la générosité, symbolisée par le joyau qui exauce tous les souhaits. En tibétain, générosité se dit jinpa et signifie « don », « ouverture », « abandon ». Dans la notion de générosité il y a donc l'idée de ne rien garder pour soi mais de donner constamment. La générosité est une ouverture qui existe d'elle-même, une ouverture complète. On cesse d'être l'esclave de ses propres combines et projets. Et la meilleure façon de s'ouvrir est d'établir une relation d'amitié avec soi-même et les autres.

    Couverture de L´entraînement de l'esprit
    page(s) 35
  • Être entièrement là

    Une vie qui n'a pas de centre, c'est une vie qui n'a pas de sens. La paix (hésychia, pour les Grecs, shalom pour les Juifs, shanti pour les Indiens), c'est d'être entièrement là… […]

    Une assise sans cœur est une verticale d'ennui.

    Une marche sans cœur est une horizontale sans fruit.

    Le centre n'est pas un point particulier du corps, mais une ouverture, un espace dans lequel nous accueillons tout ce qui est, avec lucidité, gratitude et compassion. Se tenir là où se tient l'astre, ou l'acte immobile, l'acte pur et premier, selon Aristote, « qui fait tourner la terre, le cœur humain et les autres étoiles »… Si ce n'est pas l'Amour, ça lui ressemble…

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 12
  • Avec amertume ou ouverture ?

    Cet enseignement s'applique même aux situations les plus atroces que la vie peut nous balancer. Jean-Paul Sartre disait qu'il y a deux façons d'aller à la chambre à gaz : libre ou esclave. C'est notre choix de chaque instant. Entrons-nous en relation avec les circonstances de notre vie avec amertume ou ouverture ?

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 196 (22 - La voie est le but)
  • Donner et recevoir

    La pratique de tonglèn – donner et recevoir – est conçue pour éveiller la bodhicitta, pour nous mettre en contact avec notre cœur noble authentique. C'est une pratique qui consiste à prendre la douleur et à renvoyer de la joie ; elle va donc complètement à l'encontre de notre habitude bien ancrée de faire exactement le contraire.

    Quand nous inspirons la souffrance, celle-ci pénètre en quelque sorte cette armure. Notre tendance à parer les coups n'est plus aussi immuable.

    Quand nous expirons notre soulagement et notre sentiment d'espace, nous favorisons aussi la dissolution de l'armure. L'expiration est une métaphore de l'ouverture de tout notre être. Quand une chose est précieuse, plutôt que de la serrer très fort, nous pouvons ouvrir les mains et la partager. Nous pouvons la donner tout entière. Nous pouvons partager la richesse de cette insondable expérience humaine.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 127-129 (14 - L’amour qui ne mourra pas)