peur

Extraits étiquetés avec : peur

  • Le désir ou la crainte amène l’identification

    Si nous observons bien le déroulement d'un rêve, nous nous apercevons que nous sommes constamment impliqué émotionnellement. C'est cette implication qui fait que nous sommes emporté dans les péripéties du rêve.

    Le fait que nous sommes dans le désir ou la crainte, amène l’identification.

    Par analogie, nous pourrons comprendre que le même mécanisme est peut-être à l'origine de notre croyance en la réalité de l'état de veille…

    Couverture de L’univers est un rêve
    page(s) 86
  • L’oubli est la folie ordinaire

    Pour les Grecs, la mort se définit comme le domaine de l'oubli et seul «  celui qui dans l'Hadès garde la mémoire transcende la condition mortelle » [Jean-Pierre Vernant].

    L'Orient décrit aussi l'oubli ou l'inattention comme la mort spirituelle. Pour le Bouddha, l'inattentif est « déjà mort ». En somme, l’oubli est la folie ordinaire. Sa fonction essentielle est de nous protéger de ce qui nous est pénible : le refoulement est le principal mécanisme de défense de la vie courante décrit par la psychanalyse. Ainsi oublions-nous nos douleurs passées et l'arrivée prévisible des conséquences imparables de nos erreurs. Nous nous maintenons dans le confort médiocre du mensonge, dans le royaume de Māra, le diable bouddhique ou de Satan, le père du mensonge (Jean, 8, 44). […]

    Du point de vue du moi empirique et à court terme, l'oubli est bénéfique puisqu'il protège de la souffrance. De plus, réintégrer en soi des représentations de situations qui vont en général détériorer notre image de nous-mêmes, et affronter les affects pénibles qui y sont liés, à la fois blesse notre narcissisme et nous fait peur. De là, nos évitements à répétition, alors qu'il faut, au contraire, affronter à répétition jusqu'à ce que les affects soient déchargés et que la défense qui dit « non, je ne veux pas, ce n'est pas vrai », cède la place à la connaissance qui dit « oui, c'est ainsi ».

    Couverture de De la mort à la vie
    page(s) 46
  • Vertus de la compassion

    [L]e paradoxe de la compassion, c'est que nous en sommes nous-mêmes l'un des plus grands bénéficiaires. […E]lle nous rend plus heureux. Elle nous sort de notre état d'esprit habituel, empli de déceptions, de regrets, d'inquiétudes pour nous-même, et nous focalise sur quelque chose de plus grand.

    Contrairement à ce que l'on pourrait d'abord penser, la compassion rend plus optimiste, car, bien que focalisée sur la souffrance, en nous permettant de contribuer à y mettre fin, elle nous remplit d'énergie.

    La compassion nous donne le sentiment d'avoir un but dans la vie, qui se situe au-delà de nos insignifiantes obsessions habituelles. Elle allège le cœur et supprime le stress.

    Elle nous rend plus patient et plus apte à nous comprendre nous-même et à comprendre les autres. Elle offre à notre esprit une alternative à la colère et aux autres états réactionnels, ce qui s'est révélé particulièrement utile pour les vétérans des guerres atteints de troubles de stress post-traumatique.

    Enfin, la compassion nous tire de l'isolement et de la peur. Par un joli retour des choses, elle nous fait aussi bénéficier davantage de la bonté des autres à notre égard.

    Couverture de N’ayons  plus peur
    page(s) 35-36
  • L’éducateur a ses propres peurs

    L’éducateur, lui aussi, a ses tensions et ses peurs. Il ne sera pas capable de faire comprendre la nature de la peur si lui-même n'a pas découvert la racine de ses propres peurs. Cela ne veut pas dire qu'il doit d'abord être libéré de ses propres peurs afin d'aider l'élève à se libérer des siennes, mais, dans leur relation quotidienne, dans leurs conversations, en classe, l'enseignant montrera que lui aussi a peur, tout comme l'élève et, ainsi, il peuvent, ensemble, explorer toute la nature et la structure de la peur.

    Couverture de Apprendre est l’essence de la vie
    page(s) 35
  • Relation entre l’enseignant et l’enseigné

    Il y a la relation entre l'éducateur et l'élève. L'enseignant affirme-t-il, sciemment ou non, son sens de supériorité, se plaçant ainsi sur un piédestal et donnant à l'élève un sentiment d'infériorité, le sentiment d'être celui à qui l'on doit enseigner quelque chose ? De toute évidence, dans ce cas, il n'y a pas de relation. Cela crée, chez l'élève, de la peur, de la contrainte et de la tension, si bien que, dès sa jeunesse, il fait l'apprentissage de ce qu'est cette forme de supériorité. On lui donne le sentiment d'être inférieur et c'est ainsi que, tout au long de sa vie, il deviendra agressif ou sera continuellement soumis et servile.

    Une école est un lieu de loisir où l'enseignant et l'enseigné apprennent tous les deux.

    Couverture de Apprendre est l’essence de la vie
    page(s) 30
  • La bonté fleurit dans la liberté

    La bonté ne peut fleurir que dans la liberté. La persuasion n'est pas un terrain où elle peut croître, pas plus d'ailleurs que la contrainte. Elle n'est pas non plus le fruit de la récompense. Elle n'apparaît pas tant qu'il y a la moindre trace d'imitation ou de conformisme et elle ne peut exister quand il y a la peur. La bonté se révèle dans le comportement et ce comportement émane de la sensibilité. Cette bonté s'exprime dans les actes.

    Couverture de Apprendre est l’essence de la vie
    page(s) 26
  • Nous oublions qui nous sommes vraiment

    [S]ouvent, nous accordons tellement d'attention à nos couches protectrices de peur, de dépression, de confusion et d'agressivité que nous oublions qui nous sommes vraiment.

    Couverture de Bouddha mode d’emploi
    page(s) 39
  • Noblesse de chacun

    Le mot noblesse ne fait pas référence aux chevaliers du Moyen Âge ni à la cour. Il vient du mot grec gno (comme dans « gnose »), qui signifie « sagesse » ou « illumination intérieure ». En anglais, le terme nobility est défini comme une qualité humaine d'excellence [donc chevaleresque…], correspondant à ce qui est illustre, admirable, éminent, distingué, de par sa valeur, son comportement et son maintien. Comment pouvons-nous intuitivement nous relier à cette qualité présente en ceux qui nous entourent ? […] L'un des moyens consiste à faire un petit saut dans le temps, en imaginant la personne qui est en face de nous lorsqu'elle était enfant, encore jeune et innocente. […]

    Au lieu de remonter dans le passé, nous pouvons aussi nous projeter dans le futur, et visualiser la personne à la fin de sa vie, allongée sur son lit de mort, vulnérable, ouverte, n'ayant plus rien à cacher. Ou simplement la regarder comme un compagnon de route, se débattant avec son fardeau, aspirant au bonheur et à la dignité. Derrière les peurs et les besoins, l'agressivité et la peine, tout ceux que nous rencontrons sont des êtres qui comme nous ont un énorme potentiel de compréhension et de compassion, et dont la bonté est là, prête à se révéler.

    Couverture de Bouddha mode d’emploi
    page(s) 37-38
  • Le bouddhisme, un héroïsme

    Le bouddhisme est un héroïsme qui nous montre comment vaincre nos peurs et oser prendre des risques. À une époque qui manque de grands desseins, son invitation à de quoi nous embraser. Elle est aussi très simple. Une discipline de vie comme il n'en existe plus vraiment en Occident et dont la ressource principale est la pratique de la méditation, une manière concrète de travailler sur soi et de s'ouvrir au présent et à la vie.

    Couverture de ABC du bouddhisme
    page(s) 8
  • Les facteurs perturbateurs

    Nous progressons lentement vers la concentration, avant tout en affaiblissant certains facteurs perturbateurs, puis en les mettant « en suspens ». En réalité, les éléments qu'il faut affaiblir ne sont que de petites choses : la peur, l'anxiété, la colère, l'avidité, la honte, par exemple. Ce sont de simples habitudes mentales, mais elles sont si profondément gravées en nous que nous croyons qu'elles sont naturelles, qu'elles font partie de notre esprit et, d'une certaine façon, qu'elles constituent des réactions au monde justes, correctes et appropriées. Qui plus est, nous pensons qu'elles sont nous ; nous croyons qu'elles sont, d'une manière ou d'une autre, inscrites dans notre nature fondamentale et nous nous identifions à elles.

    Couverture de Initiation à la méditation profonde en pleine conscience
    page(s) 23-24
  • Vivre proprement

    Vivre proprement, c'est comme agir de façon droite, cela peut paraître moralisateur et pourtant il s'agit juste de tendre vers la cohérence, qui donne sens à une vie, dans laquelle on se disperse de moins en moins en découvrant la valeur de la paix dans son existence.

    La morale du chercheur spirituel n'a rien à voir avec la morale liée à la peur de celui qui veut être comme il faut en société. Le chercheur, au fur et à mesure qu'il gagne en maturité, aspire à une vie nette, claire, où les qualités de cœur dirigent son quotidien, il n'est plus dirigé par son seul intérêt personnel.

    Couverture de Cheminer avec la méditation
    page(s) 44
  • Trois qualités fondamentales : l'intelligence naturelle

    [La] voie impose de nous révéler à nous-mêmes trois qualités présentes lorsqu'on est humain, trois qualités fondamentales qui ont toujours été en nous mais qui peut-être ont été occultées et presque oubliées. Ces qualités sont l'intelligence naturelle, la chaleur humaine naturelle et l'ouverture d'esprit naturelle. […]

    L'intelligence naturelle est toujours à notre portée. Quand nous ne sommes pas pris au piège de l'espoir et de la peur, nous savons intuitivement quelle est la bonne façon d'agir. Si nous n'obscurcissons pas notre intelligence avec la colère, l'apitoiement sur nous-mêmes ou l'avidité, nous savons ce qui nous sera utile et ce qui fera empirer les choses.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 14
  • Changer de cap

    Alors que l'économie globale est dans le chaos et que l'environnement planétaire est en danger, alors que la guerre fait rage et que la souffrance augmente, il est temps que chacun de nous dans sa vie change de cap et que nous fassions notre possible pour contribuer à renverser la situation. […]

    Changer de cap implique que nous nous engagions envers nous-mêmes et envers la planète – que nous nous engagions à renoncer à nos vieilles rancunes, à ne pas éviter les personnes, les situations et les émotions qui nous mettent mal à l'aise, à ne pas nous raccrocher à nos peurs, à notre étroitesse d'esprit, à notre insensibilité, à nos hésitations. Le temps est venu de manifester une confiance en notre bonté fondamentale et en celle de nos sœurs et de nos frères sur cette terre ; une confiance en notre capacité de renoncer à nos vieilles façons de rester englués et en notre capacité de faire des choix judicieux. Nous pourrions agir ainsi, ici-même et sur le champ.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 12
  • Antidote : la peur n’a pas de sens

    Un excellent antidote à la peur est de prendre conscience qu'elle n’a pas de sens. Elle ne veut pas dire que vous allez être blessé, que vous avez commis une erreur ou encore que vous n'êtes pas sur la bonne voie. C'est un fantôme qui vous menace d'un sabre. Elle vous avertit de choses qui ne se produisent pas, éveille des attentes catastrophiques, quand elle ne dissimule pas un danger réel. En fait, elle n'est qu'une sensation qui s'appuie sur de vieilles pensées, idées, croyances et attentes qu'on n'a cessé de vous inculquer. Vous êtes conditionné pour y succomber.

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 22
  • La peur est un as de la tromperie

    La peur est un as de la tromperie. Quand vous gobez ses mensonges, elle vous prive de votre temps, de votre espoir et de votre force vitale. […]

    La peur vous prive de votre véritable sécurité, de votre bonne volonté, de votre bonheur, et de votre aptitude naturelle à prospérer, vaincre les difficultés et connaître l'épanouissement.

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 20
  • Agir maintenant

    Agissez maintenant. Il existe toujours une petite action que vous pouvez entreprendre, si minime soit-elle, qui vous permettra d'apprendre et d'acquérir davantage d'assurance. Trouvez un acte à votre portée et foncez. Cherchez ce qu'il est nécessaire de faire dans l'instant, franchissez une minuscule étape qui vous rapprochera d'un plus grand objectif. Quand vous agissez maintenant, la peur n'a ni le temps ni l'espace de croître. La peur croît dans des espaces vides, pendant que vous attendez, que vous imaginez, espérez, tirez des plans.

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 19-20
  • Pourquoi est-ce si difficile de rester immobile ?

    Arrêtez-vous un instant et voyez la peur comme un tyran. Cessez de courir, retournez-vous et affrontez-la. Rien de plus. Un tyran puise sa force dans votre fuite et votre angoisse. Rien qu'en cessant de fuir, vous lui coupez l'herbe sous le pied. Pourquoi est-ce si difficile de rester immobile ?

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 17
  • Ne plus nourrir la peur

    La peur se nourrit de votre foi en elle. Elle a besoin que vous croyiez les histoires, les idées, les attentes catastrophiques, les hallucinations et les suggestions hypnotiques qu'elle vous fait avaler. […]

    Plus vous attribuerez de pouvoir, de force et de réalité à la peur, plus elle prendra le contrôle de votre vie. Plus vous chercherez à la fuir, plus elle vous poursuivra.

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 16
  • Rejeter le message de la peur

    Comprenez que si vous ne croyez ni le message, ni le messager, la peur ne se manifestera pas. Ce n'est pas ce qu'on vous apprend, mais votre façon d'y réagir – la peur que vous ressentez – qui vous paralyse. […]

    Arrêtez-vous : chaque fois qu'un message suscite de la peur, rejetez-le immédiatement. Même si vous pensez qu'il a des chances d'être vrai, rejetez-le parce que la peur vous prive de votre discernement. Attendez de l'avoir vaincue pour décider s'il est vrai.

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 15
  • La peur est un escroc

    La morsure de la peur ressemble à celle du serpent : le venin s'étend en vous, paralyse vos sens et bloque votre faculté de raisonner. Par conséquent, reconnaître la peur et s'en libérer est un exercice à pratiquer quotidiennement. Plus vous le pratiquerez, plus il deviendra facile et moins vous vous sentirez menacé. Une fois votre peur vaincue, vous vous rendrez compte que vous avez de nouveaux les idées claires et que vous savez spontanément quelle conduite adopter. […]

    La peur est un escroc qui se manifeste de toutes sortes de façons : obsession, trouble, perte de la maîtrise de soi, ou dysfonctionnements divers. Elle peut être déclenchée par n'importe quoi – des idées, des croyances, des souvenirs, des goûts, des odeurs, voire des pensées inconscientes.

    Couverture de Vivre sans peur
    page(s) 14