psychothérapie

Extraits étiquetés avec : psychothérapie

  • Plaisanterie cosmique

    [L]'une des meilleures plaisanteries cosmiques qui court par rapport au travail thérapeutique […] : « Il est indispensable de connaître et de comprendre la force du moi avant de pouvoir se rendre compte que le moi n'existe pas. »

    Couverture de Bouddhisme et psychanalyse
    page(s) 23
  • Inflation spirituelle névrotique

    [L]a psychothérapie ne vise pas la « transcendance de soi » et il y a danger à se trouver devant une regrettable confusion de concepts quand, par exemple, le détachement mène à une forme d'inflation spirituelle névrotique, ou lorsqu'une certaine profondeur de la conscience débouche sur l'idée fausse et grossièrement omnipotente que l'on approche de l'éveil, voire que l'on « y » est.

    Couverture de Bouddhisme et psychanalyse
    page(s) 19-20
  • Avoir déjà un sentiment fort et stable de soi

    Pour qu'un Occidental progresse sainement sur la voie spirituelle qui le conduira à la transcendance de soi et à la perte de la « forteresse du moi », il faut […] qu'il ait déjà un sentiment fort et stable de son identité personnelle, quand bien même celui-ci serait négatif. Si ce sentiment est absent, il peut s'avérer nécessaire de commencer par réparer et stabiliser le moi. […]

    Pour peu qu'une personne n'ait pas développé la capacité de nouer au moins quelques relations personnelles fortes et saines, qu'elle ignore ou soit incapable d'exprimer ses sentiments, ou qu'elle soit envahie par l'angoisse, il lui faudra d'abord entreprendre une psychothérapie avant de se tourner vers la méditation.

    Couverture de Bouddhisme et psychanalyse
    page(s) 17-18
  • La psychothérapie est une ouverture au réel

    La psychothérapie n’est pas un enfermement dans une identité, mais un questionnement qui défait les identités, ces fausses croyances qui nous égarent. Elle ne nous engloutit pas en nous-mêmes, mais elle a une dimension morale parce qu’elle est une ouverture au réel, une libération des filets qui nous entravent et que nous n’osons pas écarter. Elle ne se réalise pas dans une introspection solitaire, mais dans un dialogue dont on ne sait pas à l’avance ce qui surgira. Elle est ouverte sur l’avenir et jamais coincée dans le passé. Le vrai thérapeute ne définit pas, il dénoue. La pseudo-psychologie, elle, nous étiquette et nous emprisonne.

    Couverture de Traité de morale pour triompher des emmerdes
    page(s) 22-23
  • Nous ne savons pas communiquer

    Jamais dans toute l'histoire de l'humanité nous n'avons disposé d'autant de moyens de communication – télévision, téléphone, fax, radio sans fil, numéros verts, courrier électronique – mais nous sommes restés des îles. Il y a si peu de communication entre les membres d'une famille, entre les individus d'une société ou entre nations. Il y a tant de guerres et de conflits.

    Nous avons de toute évidence besoin de cultiver l'art de l'écoute et de la parole. Nous ne savons pas communiquer les uns avec les autres. Nous sommes peu habiles à tenir une conversation intelligente ou sensée. La porte universelle de la communication doit être à nouveau ouverte.

    Lorsque nous ne pouvons pas communiquer, nous devenons malades, nous souffrons et déversons notre souffrance sur les autres.

    Nous payons des psychothérapeutes pour écouter notre souffrance, mais si les psychothérapeutes ne pratiquent pas la porte universelle, ils ne pourront pas nous écouter. Les psychothérapeutes sont des êtres humains qui souffrent comme nous. Ils peuvent aussi avoir des problèmes avec leur conjoint, leurs enfants, leurs amis, la société. Ils ont aussi des formations internes. Ils ont beaucoup de souffrance qu'ils ne peuvent pas communiquer, même aux êtres qui leur sont les plus chers. Dans ce cas, comment peuvent-ils rester assis à écouter notre souffrance et la comprendre ?

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 68-69
  • Des cache-misères pour ne pas voir la réalité de la souffrance

    — Qu'est-ce qui vous a le plus marqué durant votre carrière de médecin psychiatre ?

    — Comme la majorité de mes collègues, j'ai remarqué une augmentation considérable des troubles névrotiques, des états dépressifs et conflictuels : les maladies du monde moderne. La France détient le triste record en Europe occidentale de la consommation des antidépresseurs, des anxiolytiques, de l'alcool. La consommation de la drogue et les suicides y sont en hausse. Une population à la dérive utilise des cache-misères pour ne pas voir la réalité de sa souffrance. Être scotché devant sa télévision ne suffit pas pour oublier qu'il n'y a aucun point de repère. La « religion » du frigidaire n'est pas suffisante pour remplacer le Christ. Le vide est angoissant. Il reste la psychothérapie, dont je ne médis pas, souvent indispensable, toujours insuffisante.

    Couverture de Itinéraire d’un bouddhiste occidental
    page(s) 24
  • La psychothérapie comme moyen habile

    Je suggère souvent à un étudiant de suivre une thérapie. Je la vois comme un moyen habile particulier qui est, pour certains, extrêmement utile. Pour certains d'entre nous, travailler régulièrement avec un thérapeute qui ne porte pas de jugement permet de vaincre les peurs et de développer enfin la bienveillance envers nous-mêmes.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 187 (21 - Inverser la roue du samsara)