sagesse

Extraits étiquetés avec : sagesse

  • « Un mont, si haut qu’il soit, craint un homme lent »

    Sagesse et détermination font plus que force ni que rage. Pour qui est déterminé, le temps ne compte pas. Si haute que soit la montagne, si loin que soit le but, celui-ci l'atteindra. Mais si la montagne craint l'homme lent, c'est aussi qu'il y a dans l'homme lent quelque chose de plus grand encore que la montagne.

    Un autre proverbe dit : « Celui qui se hâte ne sait pas, celui qui sait ne se hâte pas ».

    Couverture de Le son du vent dans les pins
    page(s) 17
  • Juste à s’émerveiller

    L'étirement du chat est un livre de sagesse qui s'ouvre lentement à la bonne page.

    L'ombre et la lumière glissant sur les moustaches du chat, pourquoi me touchent-elles tant ? C'est comme si pendant une seconde j'avais tout compris de la vie en regardant ces barreaux de soie noire et blanche et qu'il n'y avait rien à comprendre, juste à s’émerveiller de jours aussi purs sous un ciel aussi léger.

    Couverture de Un assassin blanc comme neige
    page(s) 27
  • Les trois sagesses

    La première approche est la sagesse entendue.

    C'est la sagesse apprise en écoutant (en lisant) autrui. Que ce soit, en fonction des époques et des traditions, dans le jardin d'Akademos, sous le Portique, à la Sorbonne ou dans un ashram, la sagesse entendue consiste à faire sienne la sagesse d'un autre.

    Ce n'est pas toujours sage. La sagesse entendue est même dangereuse lorsqu'elle devient asservissement à une idée, à une idéologie, à un dogme. Elle peut rapidement conduire à l'intégrisme et à la secte.

    La sagesse entendue est utile lorsqu'elle conduit à une deuxième approche.

    La deuxième approche est la sagesse raisonnée.

    Il est certes important de penser par soi-même, de réfléchir à ce qu'on a lu, à ce qu'on a entendu. Mais celui qui pense se croit trop souvent autorisé à faire l'économie de l'expérience de ce qu'il pense. La sagesse, ce n'est pas penser sa vie, c'est vivre sa vie. Le raisonnement le plus limpide ne transforme pas nécessairement celui qui pense en sage. La sagesse raisonnée ne sera donc fructueuse que dans la mesure où elle conduit à une troisième approche.

    La troisième approche est la sagesse exercée.

    Afin d'exercer la sagesse, il faut s'exercer.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 24-25
  • Tendre vers la sagesse, c’est devenir humain

    [S]i un bouddhiste, par sa manière de vivre, témoigne qu'il tend vers la sagesse, ce n'est pas parce qu'il est bouddhiste ; c'est parce qu'il devient un être humain.

    Si un chrétien, ou un athée, témoigne d'un certain degré de sagesse, ce n'est pas parce qu'il est chrétien ou athée, mais parce qu'il devient un être humain.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 20
  • Regarder le corps du dedans

    À la question « Quelle est la différence entre le savoir et la sagesse ? », le philosophe et maître zen contemporain D.T. Suzuki répond : « Le savoir regarde au-dehors ; la sagesse regarde en dedans. Mais attention, si vous regardez dedans, comme vous regardez dehors, vous faites du dedans… un dehors. » (il y aurait là un beau sujet pour le bac de philo !)

    Pour comprendre l'intérêt de la Voie de la technique, il faut regarder le corps du dedans. K. Graf Durckheim, après une immersion d'une dizaine d'années dans le monde du zen, écrit : « Le corps n'est, sur le plan de la personne, ni un organisme physique détachable du sujet ni un instrument fonctionnel plus ou moins bien au service du moi profane. Il est, bien plus, le moyen spatio-temporel d'être un sujet et de devenir soi-même. Il est l'unité d'attitudes et de gestes dans lesquels l'homme se présente, s'exprime, prend forme et se réalise ou se manque. »

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 19
  • Sagesse ici-bas

    La sagesse ! Le mot m'attire, parce qu'il est promesse de bonheur. Un bonheur qui est ici et maintenant. Un bonheur qui n'est pas pour après… après la mort.

    Le mot sagesse a un goût d'ici-bas. C'est pourquoi je le préfère au mot spiritualité qui, en Occident, est le plus souvent associé à une religion qui semble plus préoccupée par le salut que par la sagesse de ses fidèles. […]

    Le bonheur. C'est une expérience dont on témoigne par une manière d'être dans la vie de tous les jours. […]

    La sagesse ? Ne compliquons pas les affaires. La sagesse est l'art de vivre l'âme en paix. Voilà qui devrait intéresser l'homme actuel bousculé, tendu, stressé, inquiet. […]

    Qui n'aimerait pas vivre l'âme en paix, en confiance, dans la simplicité, le silence intérieur et la joie d'être ?

    Mais comment réaliser cet état d'être ? Comment devenir cette femme en paix ; comment devenir cet homme en paix ? Et cela dans la vie telle qu'elle est (et pas comme on aimerait qu'elle soit).

    Au Ier siècle de notre ère, Épictète, philosophe de l'école stoïcienne, enseigne que « l'ataraxie (la paix de l'âme) est le plus grand bien auquel l'homme puisse accéder ». Il ajoute : « Afin d'accéder à ce plus grand bien, l'homme doit s'efforcer. »

    Voilà la réponse au comment : afin d'atteindre la paix de l'âme, l'homme doit faire effort sur soi, s'exercer.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 13-15
  • Les bras de Sophia

    Plus doux que les bras de Morphée, il y a les bras de Sophia : la Sagesse qui nous donne le repos sans nous enlever la conscience. Se détendre dans les bras de Sophia, faire confiance à la sagesse du Tout (créé et incréé) qui opère par transformation silencieuse et nous place là où nous sommes : présents, vivants.

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 23
  • Le mal-être source de sagesse

    En général, quand quelque chose dans la vie nous fait mal, nous ne le voyons pas comme notre voie ou la source de notre sagesse. En fait, nous croyons être sur la voie pour nous débarrasser de ce sentiment pénible. [...] Quand on en est à vouloir se débarrasser de ce sentiment, c'est qu'on cultive ingénument une agressivité subtile envers soi-même.

    Il est pourtant indéniable que toute personne qui a utilisé les moments, les jours et les années de sa vie pour devenir plus sage, plus douce et plus à l'aise dans ce monde n'a pu l’apprendre que par ce qui s'est passé ici et maintenant.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 194 (22 - La voie est le but)
  • L'instant présent source de sagesse

    C'est un enseignement très encourageant car il dit que la source de la sagesse est tout ce qui va nous arriver aujourd'hui, c'est tout ce qui nous arrive à l'instant même.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 194 (22 - La voie est le but)
  • Transmission de la sagesse

    Né au Tibet en 1939, Chögyam Trungpa est élevé dans une perspective Traditionnelle, c'est-à-dire un monde où la sagesse n'est pas une invention personnelle dépendant de notre seule subjectivité, mais un trésor reçu par une transmission fondée sur une autorité – en tant qu'instance sacrée de la légitimité. [Fabrice Midal]

    Couverture de Pour chaque moment de la vie
    page(s) 9-10
  • Sage

    La sagesse, contrairement à ce qu'on raconte, ne vient pas avec l'âge. Sage, ce n'est pas une question de temps, c'est une question de cœur et le cœur n'est pas le temps.

    Couverture de La folle allure
    page(s) 95
  • Pourquoi ne sommes-nous pas tout le temps amoureux ?

    Être amoureux est notre état naturel. La question que nous devrions nous poser est : pourquoi ne sommes-nous pas tout le temps amoureux ? Qu'est-ce qui nous tient éloignés de cet héritage ô combien précieux ? Comment le revendiquer comme notre dû et retrouver la sagesse intrinsèque et la spontanéité que nous possédions étant enfants, quand chaque instant était plein de fraîcheur, d'excitation et de promesses d'aventures ?

    Couverture de Le zen et l'art de tomber amoureux
    page(s) 12
  • Méditation sans sagesse n'est que ruine…

    Une pratique de méditation seule ne peut amener la paix de l'esprit. Même si nous pouvons connaître des moments de silence intérieur, la sérénité ne peut s'installer. Il est nécessaire d'avoir au préalable et en parallèle, une « pratique de sagesse ». [… Il ne s'agit pas d']une discipline  « morale » qui viserait à nous améliorer pour devenir un meilleur citoyen, mais une réflexion qui nous donne peu à peu un regard plus juste sur la vie. […]

    [L]a méditation seule, sans la sagesse, se heurte à des obstacles insurmontables, sans cesse renaissants et ne peut s'installer. Des perturbations émotionnelles trop importantes voilent la clarté de l'esprit comme une eau trouble empêche de voir le fond. [Il manque] une prise de conscience qui nous permet d'avoir une certaine distance avec notre existence, de ne plus être autant absorbés par nos problèmes, nos ambitions, nos désirs.

    Couverture de Les sept clés de la méditation
    page(s) 33-35