sens

Extraits étiquetés avec : sens

  • Pratiques qui donnent du sens

    [Q]uelles sont, dans le monde contemporain, les pratiques qui pourraient être les plus essentielles, les plus capables de lui donner du sens ? Je réponds sans hésiter : l'exercice conjoint de la méditation et de la compassion, la méditation sans la compassion pouvant devenir une forme d'auto-hypnose, de fuite du monde ou de « narcissisme subtil », et la compassion sans la méditation, un activisme plein de bonne volonté, mais sans discernement et sans profondeur.

    Couverture de La montagne dans l’océan
    page(s) 7-8
  • La réalité, c’est tout ce qui forme mon existence

    La réalité, c’est tout ce qui forme mon existence, y compris ces petits grincements dont je pense qu’ils m’entravent : pourtant, ils sont la réalité même. C’est à eux que je dois poser des questions en regardant vers demain, vers la vie, vers ce qui fait sens pour moi. À cette condition, je retrouverai le désir de faire qui va me porter, me rendre heureux.

    Notre rapport à la réalité est troublé par nos habitudes, par nos représentations, par nos constructions mentales et intellectuelles qui nous isolent dans une bulle illusoire, nous laissent à la marge de la vie. La réalité, ce sont ces fulgurances qui surgissent par effraction, qui sont parfois douloureuses, parfois simplement déstabilisantes, parfois extrêmement émouvantes.

    Couverture de Traité de morale pour triompher des emmerdes
    page(s) 13
  • Mon bon Ryokan

    Mon bon Ryokan, je n'ai rien fait de ma vie, rien, juste bâti un nid d'hirondelle sous la poutre du langage.

    J'ai interrogé les livres et je leur ai demandé quel était le sens de la vie, mais ils n'ont pas répondu. J'ai frappé aux portes du silence, de la musique et même de la mort, mais personne n'a ouvert. Alors j'ai cessé de demander. J'ai aimé les livres pour ce qu'ils étaient, des blocs de paix, des respirations si lentes qu'on les entend à peine. J'ai aimé le silence, la musique et la mort pour ce qu'ils ouvraient en moi, cette clairière dans mon cerveau, ce trou dans les étoiles, un peu de vide, enfin. J'ai rejoint l'atelier des berceaux.

    Couverture de Un bruit de balançoire
    page(s) 50-51
  • Guérison véritable

    Certains thérapeutes considèrent […] comme guéri un homme débarrassé de troubles manifestes, qui se sent heureux de vivre, efficace et capable de contacts satisfaisants avec le monde. Pour d'autres thérapeutes, la guérison ne sera réelle que si le sujet a vraiment retrouvé le chemin de son Être essentiel, c'est-à-dire la manière dont l'Être surnaturel est présent en lui et tend à prendre forme en ce monde. Seul est en bonne santé donc l'homme qui, en tant que personne, est devenu transparent à son Être essentiel. En lui-même il a trouvé le sens de sa vie, la source inépuisable de guérison et de transformation, celle qui jaillit même au sein de la souffrance.

    Couverture de Pratique de l’expérience spirituelle
    page(s) 12
  • Le sens de la vie est peut-être le silence

    Quel est le sens de la vie si le monde est un songe ?

    En d'autres termes, les multiples péripéties de nos rêves ont-elles un sens pour les individus qui les habitent ?

    Imaginons le personnage d'un de nos rêves qui s'interrogerait gravement, avec profondeur, sérieux, sur la destinée humaine et se poserait les questions essentielles que se posent les hommes depuis quelques milliers d'années. Une sorte d'Hamlet plein de dignité qui se demanderait d'où je viens, où je vais, quel est le sens de ma vie.

    Pour un être éveillé, la situation semblerait plutôt comique.

    S'il avait la possibilité de s'introduire dans le rêve, que lui dirait-il ?

    Il pourrait peut-être lui répondre comme les vieux brahmanes : « Ton problème est mal posé. Tu es juste la brève imagination d'un rêveur. Ton existence va s'effacer avec la disparition du rêve et seul demeurera le rêveur que tu ignores. »

    Ou alors, selon un vieil usage oriental, peut-être lui répondra-t-il par le silence. Car c'est par le silence que l'on répond à une question mal posée.

    Ainsi, si l'univers est un rêve, le sens de la vie est peut-être le silence…

    Couverture de L’univers est un rêve
    page(s) 43-44
  • Vertus de la compassion

    [L]e paradoxe de la compassion, c'est que nous en sommes nous-mêmes l'un des plus grands bénéficiaires. […E]lle nous rend plus heureux. Elle nous sort de notre état d'esprit habituel, empli de déceptions, de regrets, d'inquiétudes pour nous-même, et nous focalise sur quelque chose de plus grand.

    Contrairement à ce que l'on pourrait d'abord penser, la compassion rend plus optimiste, car, bien que focalisée sur la souffrance, en nous permettant de contribuer à y mettre fin, elle nous remplit d'énergie.

    La compassion nous donne le sentiment d'avoir un but dans la vie, qui se situe au-delà de nos insignifiantes obsessions habituelles. Elle allège le cœur et supprime le stress.

    Elle nous rend plus patient et plus apte à nous comprendre nous-même et à comprendre les autres. Elle offre à notre esprit une alternative à la colère et aux autres états réactionnels, ce qui s'est révélé particulièrement utile pour les vétérans des guerres atteints de troubles de stress post-traumatique.

    Enfin, la compassion nous tire de l'isolement et de la peur. Par un joli retour des choses, elle nous fait aussi bénéficier davantage de la bonté des autres à notre égard.

    Couverture de N’ayons  plus peur
    page(s) 35-36
  • Souviens-toi de ta noblesse !

    « Souviens-toi de ta noblesse ! » (Saint Augustin)

    Lorsque la conscience touche cela qui n'appartient à personne en particulier et qui est pourtant en chacun l'intime de l'intime, alors le mépris de l'existence fond immédiatement et la sensation de non-sens et de solitude perd son aiguillon.

    Couverture de N’oublie pas les chevaux écumants du passé
    page(s) 13
  • Se transformer soi-même pour mieux transformer le monde

    Cultiver l'amour et la compassion est un pari doublement gagnant : l'expérience montre que ce sont les sentiments qui nous font le plus de bien, et que les comportements qu'ils engendrent sont perçus par autrui comme bienfaisants.

    Lorsque l'on est sincèrement concerné par le bien-être et la souffrance des autres, il devient nécessaire de penser et d'agir de façon juste et éclairée. Pour que les actes accomplis dans le but d'aider autrui aient véritablement des conséquences bénéfiques, ils doivent être guidés par la sagesse, une sagesse qui s'acquiert par la méditation. La raison d'être ultime de la méditation est de se transformer soi-même pour mieux transformer le monde, ou de devenir un être humain meilleur pour mieux servir les autres. Elle permet de donner à la vie son sens le plus noble.

    Couverture de L’art de la méditation
    page(s) 21
  • Notre richesse ignorée

    Du point de vue du bouddhisme, chaque être porte en lui le potentiel de l'Éveil, aussi sûrement, disent les textes, que chaque grain de sésame est saturé d'huile. Malgré cela, nous errons dans la confusion comme des mendiants qui, pour utiliser une autre comparaison traditionnelle, sont à la fois pauvres et riches car ils ignorent qu'un trésor est enfoui sous leur cahute. Le but de la voie bouddhiste est de rentrer en possession de cette richesse ignorée, et de donner ainsi à notre vie le sens le plus profond qui soit.

    Couverture de L’art de la méditation
    page(s) 19
  • Vivre proprement

    Vivre proprement, c'est comme agir de façon droite, cela peut paraître moralisateur et pourtant il s'agit juste de tendre vers la cohérence, qui donne sens à une vie, dans laquelle on se disperse de moins en moins en découvrant la valeur de la paix dans son existence.

    La morale du chercheur spirituel n'a rien à voir avec la morale liée à la peur de celui qui veut être comme il faut en société. Le chercheur, au fur et à mesure qu'il gagne en maturité, aspire à une vie nette, claire, où les qualités de cœur dirigent son quotidien, il n'est plus dirigé par son seul intérêt personnel.

    Couverture de Cheminer avec la méditation
    page(s) 44
  • Les images des bouddhas

    Les statues des Bouddhas incarnent cet état de l'être qu'il est donné à l'homme de manifester dans son corps et dans lequel l'origine, le sens et le but de la vie ne font qu'un. Sur les images des Bouddhas, il apparaît clairement que ces derniers ont le centre de gravité situé dans le bas-ventre.

    Couverture de Hara
    page(s) 26
  • Hara

    Par hara (et nous tenons à conserver cette dénomination) les japonais entendent le fait de posséder un « état d'être » qui implique l'homme tout entier et lui permet de s'ouvrir aux forces et à l'unité de la vie originelle ainsi que de les manifester tant à travers la maîtrise et l'accomplissement de sa vie qu'à travers le sens qu'il lui donne.

    Couverture de Hara
    page(s) 12
  • La quête du sens

    La quête du sens est créatrice en elle-même. Elle remet en circulation ce qui stagne. Le sens est le produit de cette quête. Il culmine en une nouvelle façon de regarder les choses et il entraîne des attitudes et des comportements neufs. Cependant, aussitôt qu'il est connu, le sens nous offre déjà une signification presque morte. Pour continuer à vivre et à générer de la vie, ce nouveau regard sera appelé à évoluer sans cesse et à changer en raison de nouvelles données et de nouvelles expériences. Pour qu'une création vive, il faut qu'elle se développe constamment. À partir du moment où le sens se fige, c'est que la quête à cessé et qu'elle a perdu sa vitalité.

    Couverture de La guérison du cœur
    page(s) 113
  • Être entièrement là

    Une vie qui n'a pas de centre, c'est une vie qui n'a pas de sens. La paix (hésychia, pour les Grecs, shalom pour les Juifs, shanti pour les Indiens), c'est d'être entièrement là… […]

    Une assise sans cœur est une verticale d'ennui.

    Une marche sans cœur est une horizontale sans fruit.

    Le centre n'est pas un point particulier du corps, mais une ouverture, un espace dans lequel nous accueillons tout ce qui est, avec lucidité, gratitude et compassion. Se tenir là où se tient l'astre, ou l'acte immobile, l'acte pur et premier, selon Aristote, « qui fait tourner la terre, le cœur humain et les autres étoiles »… Si ce n'est pas l'Amour, ça lui ressemble…

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 12
  • Une attente qui exclut tout projet

    [C]ette attente qui exclut tout projet, qui interdit le futur, qui dessaisit de toute suffisance et de toute prétention, cette attente ne sera pas vaine. Elle est bientôt une mise en présence exclusive qui prend tout en compte dans le secret, elle est immobilité parce que rien ne doit craindre de se manifester, mais elle est en mouvement à l'égard de tout indice de ce qui s'approche, elle met sous pression toutes les forces, bien qu'elle ne les déploie pas encore, elles les recompose dans les couches les plus inaccessibles de l'intelligence et des sens[.]

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 164-165 (La fin de la plainte)
  • La conscience pure est déjà là

    Il n'y a pas d'antagonismes dans un être triparti mais des harmonies complémentaires. Pour lui le sens de la vie est naturellement présent depuis les origines et sa découverte ne dépend que de soi. La conscience pure, parfaite et infinie est déjà là. Il suffit de calmer le mental pour la découvrir.

    Couverture de [corps - âme - esprit] par un bouddhiste
    page(s) 8
  • Nous sentir pleinement vivant et totalement libre

    [I]l ne s'agit pas tant d'accéder à l'éveil que de vivre comme un individu authentiquement autonome et libéré de l'emprise de la peur. La maîtrise véritable, c'est la capacité à rester pleinement présent, quoi que la vie nous apporte, parce que nous avons confiance en qui nous sommes.

    [N]ous [cherchons] tous, par des chemins multiples, à donner un sens et un but à notre vie, mais […] en réalité, ce que nous souhaitons vraiment,c'[est] nous sentir pleinement vivant et totalement libre.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 9
  • Le brouillard de l'insignifiance est levé

    Cette certitude que tout, aussi minime en apparence et à chaque instant, puisse être relié à la face cachée du monde, transforme radicalement la vie. Le brouillard de l'insignifiance est levé.

    Couverture de Où cours-tu ?
    page(s) 52
  • Tout retrouve son sens

    Finalement, la joie vient lorsque, attaché à donner le meilleur de soi, on s’applique de tout son cœur à exprimer la beauté des êtres et de l’univers dans lequel nous vivons. Alors, tout retrouve son sens et notre vie nous semble non seulement utile à soi et aux autres, mais à la vie elle-même.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 298