société

Extraits étiquetés avec : société

  • Dissimulation de notre condition de survivant

    Aussi la vie fausse, en opposition à la vraie vie, tient-elle aussi à cela : à ce que nous ne cessons de dissimuler activement, avec toute la fébrilité voulant compenser la facticité, ce sauve-qui-peut de la survie qui est au principe même de la vie. La vie en société, par sa conformité imposée, sert à instituer ce semblant officiel – fonctionnel – permettant de masquer cette condition de survivant : à faire semblant d'être effectivement vivant, avant que le rideau tombe. De sorte que nous paraissions des vivants crédibles.

    Il est étonnant comment nous nous entendons collectivement – tacitement – à faire comme si nous ne savions pas que nous ne faisons que survivre et non pas vivre : à recouvrir de tous les oripeaux possibles cette fêlure originaire à partir de laquelle nous avons à sauver la vie de la la non-vie de la vie. « La vie est la farce à mener par tous » dit Rimbaud dans Mauvais sang. Il n'y va pas là seulement de « divertissement », mais bien d'un déguisement. Il n'y va pas là seulement de cache-« misère » (du « Grandeur et misère » pascalien) ; mais d'une mise à couvert de la vérité, du fait de la complicité exigée.

    Couverture de De la vraie vie
    page(s) 175-176
  • Notre corps ne nous appartient pas

    Dans la vie moderne, les gens pensent que leur corps leur appartient et qu'ils peuvent en faire tout ce qu'ils veulent. « Nous avons le droit de vivre comme nous l'entendons. » La loi vous soutient dans de telle déclarations. C'est l'une des manifestations de l'individualisme.

    Mais, selon l'enseignement du vide, votre corps n'est pas seulement à vous : il appartient également à vos ancêtres, à vos parents et aux générations futures. Et il appartient aussi à la société et à tous les êtres vivants, qui ont tous contribué à rendre possible la présence de ce corps : les arbres, les nuages, tout. Garder votre corps en bonne santé est la meilleure façon d'exprimer vote gratitude à l'univers tout entier et à vos ancêtres, et aussi de ne pas trahir les générations futures.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 88
  • La nature de la paix

    [I]l faut d'abord garder son calme, pour avoir une perception claire de la situation, de ce qui est, et de ce qui n'est pas ; puis il faut s'éveiller et agir avec courage. La paix n'est pas seulement l'absence de violence. Il s'agit plutôt de cultiver la compréhension, la vision profonde des choses et la compassion, alliée à l'action juste. La paix est la pratique de la vision profonde, de l'attention constante portée à nos pensées, à nos actions et à leurs conséquences. La pleine conscience est à la fois simple et profonde. Lorsque nous la cultivons au quotidien, ainsi que la compassion, nous faisons reculer la violence, jour après jour. Nous exerçons une influence positive sur notre famille, nos amis et toute la société.

    Couverture de Esprit d’amour, esprit de paix
    page(s) 12
  • Ce qui nous attend

    Ce qui nous attend dans les moments à venir, en tant qu'individus et en tant que société, sera en grande partie façonné par l'usage que nous ferons de notre aptitude innée et incomparable à être clairement conscients de ce que nous vivons.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 17-18
  • Capacités innées

    [N]otre capacité à faire preuve d'empathie, de compassion, de bonté et d'un comportement altruiste est innée, et non pas acquise au contact d'une société ou d'une culture. Ce n'est qu'après, à travers la socialisation, que nous commençons à faire la distinction entre ceux qui méritent notre bonté et ceux qui ne la méritent pas.

    Couverture de N’ayons  plus peur
    page(s) 51
  • La légende de la compétition et de l’intérêt personnel

    En tant que société, nous avons longtemps ignoré le rôle fondamental de notre instinct de compassion dans la définition de notre nature et de notre comportement. Nous avons cru à un récit très en vogue qui cherchait à expliquer notre comportement au travers du prisme de la compétition et de l’intérêt personnel.

    Couverture de N’ayons  plus peur
    page(s) 26
  • Cesser de projeter toute autorité

    Si l'on essaie de s'étudier selon autrui, on demeure indéfiniment une personne « de seconde main ». […]

    [S]on ordre intérieur pourrait-il jamais être instauré par une autorité ? Un ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre.

    Tout cela peut être vu intellectuellement. Mais pouvez-vous le vivre en vérité, de telle sorte que votre esprit cesse de projeter toute autorité, celle d'un livre, d'un maître, d'un conjoint, d'un parent, d'un ami, de la société ?

    Couverture de Se libérer du connu
    page(s) 26
  • Une société menacée par le rapport à l'absolu

    [C]eux qu'on a appelés les innocents ne se savent pas porteurs d'une douceur qui les voue à l'errance et à la solitude. Sa contiguïté avec la bonté et la beauté la rend dangereuse pour une société qui n'est jamais autant menacée que par le rapport d'un être à l'absolu.

    Couverture de Puissance de la douceur
    page(s) 13
  • Voulez-vous vraiment abandonner tous les autres ?

    La vraie question consiste à savoir si, dans votre cheminement spirituel, vous êtes authentiquement ouvert à la possibilité d'entrer en relation avec la société. La société a-t-elle le moindre sens dans votre quête personnelle, ou voulez-vous atteindre la libération par vous-même en vous passant d'elle ? Voulez-vous vraiment abandonner tous les autres ? Vous sentez-vous concerné par les souffrances de la société ou par la façon dont elle pourrait accéder à la félicité ?

    Couverture de Argent, sexe et travail
    page(s) 21
  • Découvrir en nous-mêmes ce que nous pouvons offrir

    La vision Shambhala part de l'hypothèse qu'il nous faut d'abord découvrir en nous-mêmes ce que nous pouvons offrir au monde avant d'établir une société illuminée. Donc, pour commencer, nous devons nous efforcer d'examiner notre propre expérience afin de voir ce qu'elle contient d'utile pour ennoblir notre existence et pour aider les autres à en faire autant. […]

    Si nous ne sommes que des êtres misérables et malheureux, comment pourrions-nous même imaginer une société éveillée, et encore plus la réaliser ?

    Couverture de Shambhala
    page(s) 31