volonté

Extraits étiquetés avec : volonté

  • Le monde entier m'é-mouvant

    [Q]uand, libéré de ma perspective individuelle, je reprends pied au niveau de la processivité naturelle, je n'ai plus à vouloir (je ne suis plus tendu vers), et c'est le monde entier qui, en m'é-mouvant, réagit à travers moi et de lui-même va me déployant.

    Couverture de Nourrir sa vie
    page(s) 47
  • Le plus grand ennemi du vrai savoir

    [J]e commence à croire qu'il n'est pas de plus grand ennemi du vrai savoir que de vouloir savoir à tout prix, d'apprendre.

    Couverture de Siddhartha
    page(s) 31
  • La source de la compassion est toute proche

    Loin d'être une pitié légèrement condescendante ou teintée de sentimentalité, la compassion est ce qui se déploie à partir d'une ouverture primordiale, où s'abolit la distinction entre « moi » et « l'autre ». L'acte compatissant n'est pas le fruit d'une décision volontaire ni d'un « ressenti » subjectif : il est dicté par la situation.

    Le bodhisattva est tellement en phase avec le réel qu'il est capable d'agir ni pour lui ni pour autrui, mais à partir de l'environnement : il est celui qui sait se mettre à l'écoute de la situation, et y répondre pleinement.

    L'action compatissante, telle que l'incarne le bodhisattva, est délestée des attentes, de l'espoir de recevoir quelque chose en retour : elle est don pur, désintéressé. Cette gratuité est si éloignée de notre façon habituelle d'agir que le risque est d'en faire un idéal inatteignable. Pourtant, loin d'être un absolu hors de notre portée, la source de la compassion est toute proche, et d'une grande simplicité. Il suffit de nous tourner vers notre propre cœur. Qu'y découvre-t-on ? Un « point sensible », au point d'être douloureux. (Faustine Ferhmin)

    Couverture de 50 fiches pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 58
  • Le non-agir, domaine de la vraie méditation

    [Les pratiquants doivent être] armés d'une volonté implicite, voire intrépide, d'explorer le paysage intérieur de l'esprit et du corps, et le royaume de ce que les anciens taoïstes chinois et les maîtres Chan appelaient le non-agir, le domaine de la vraie méditation, au sein duquel il semble que rien ou pas grand-chose ne se passe ni ne se fait, mais où, dans le même temps, rien d'important n'est négligé, permettant ainsi à cette mystérieuse énergie d'un non-agir ouvert et conscient de se manifester de façons remarquables dans le monde de l'agir.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 25
  • La méditation coupe à la racine toute volonté d’accomplissement

    Le problème majeur de toute démarche spirituelle est de chercher à atteindre un but – recherche qui entraîne automatiquement une lutte contre la situation présente que nous cherchons à dépasser. Le chemin authentique repose sur un processus d'abandon et de dépouillement entier, impitoyable. La méditation – où il s'agit d'être sans aucun projet – nous libère en coupant à la racine toute volonté d’accomplissement. [préface de Fabrice Midal]

    Couverture de Enseignements secrets
    page(s) 16-17
  • Empathie, compassion, bonté

    L'empathie est un ressenti pour (ou avec) d'autres personnes et une compréhension de leurs sentiments. Quand nous sommes témoins de la souffrance d'autrui, la compassion émane de l'empathie. Elle y ajoute le souhait de voir la souffrance prendre fin, et la volonté d'agir en ce sens. La compassion est un état plus puissant qui se situe au-delà d'une réaction d'empathie face à une situation. La bonté est l'expression de cette compassion à travers l'aide, une forme élémentaire d'altruisme. La compassion est ce qui permet à notre réaction d'empathie de se manifester sous forme de bonté.

    Couverture de N’ayons  plus peur
    page(s) 52
  • Le bien pur : accompli presque malgré soi

    Le bien accompli presque malgré soi, presqu'avec honte et remords, est pur. Tout bien absolument pur échappe complètement à la volonté. Le bien est transcendant.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 56-57
  • Vouloir à vide

    En tout, par-delà l'objet particulier quel qu'il soit, vouloir à vide, vouloir le vide. Car c'est un vide pour nous que ce bien que nous ne pouvons ni nous représenter ni définir. Mais ce vide est plus plein que tous les pleins.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 21
  • Pendant quelques secondes j’ai réussi à être vivant

    L'étang fleurissait sous le ciel et le ciel se coiffait devant l'étang. L'oiseau aux ailes prophétiques enflammait la forêt. Pendant quelques secondes j’ai réussi à être vivant. J'ai conscience que cette lettre peut vous sembler folle. Elle ne l'est pas. Ce sont plutôt nos volontés qui sont folles. Je veux ici parler simplement de ce qu'on appelle une « belle journée », un « ciel bleu ». Ces expressions désignent un mystère. Un couteau de lumière dont la lame fraîche nous ouvre le cœur.

    Couverture de L'homme-joie
    page(s) 15-16
  • Réfléchir, c’est être en plein montage

    Féérie de montages. Réfléchir, c’est être en plein montage. C'est là qu'on voit la nécessité d'avoir force (ou volonté), pour arriver à agir, placer, déplacer, rappeler, maintenir.

    Couverture de Les grandes épreuves de l’esprit
    page(s) 23
  • Pardon et douceur

    Le pardon est conditionné par la douceur. Sans révolution intérieure, le pardon est seulement voulu, il ne devient jamais réel, il est handicapé par la pitié, le courage, l'abdication ou l'envie, il ne délivre rien et ne fait que creuser une plaie sauvage.

    Couverture de Puissance de la douceur
    page(s) 51-52
  • Ne pas entraver par des vouloirs ou des pensées intempestives

    Certes l'imagination est sollicitée par l'expérience, mais si l'on veut bien faire appel au pouvoir créateur qui, lui, est par tous reconnu, les matériaux de souvenirs et de savoir-faire à travers lesquels elle s'exprimera diront toujours le style singulier de la personne, mais ce ne sera jamais dans la monotonie. Elle reprend en compte et en charge tout l'apport de la sensorialité, de la mémoire des représentations et des savoir-faire pour que ce pouvoir s'étende aux mouvements du corps. Il suffit de revenir à elle dans le retrait et de lui laisser l'initiative, de ne pas l'entraver par des vouloirs ou des pensées intempestives, pour que l'acte imaginé par l'esprit et le corps soit déjà accompli.

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 146 (La fin de la plainte)
  • Écouter est une source de liberté

    Est-ce écouter, lorsque c'est au prix d'un effort qu'on écoute ? Cet effort n'est-il pas en soi une distraction qui empêche d'écouter ? […]

    Si vous écoutiez vraiment, en ce sens que vous seriez conscients de vos conflits et de vos contradictions, sans tenter de les faire entrer de force dans un schéma de pensée particulier, cela suffirait peut-être à les faire cesser.

    Couverture de Le livre de la méditation et de la vie
    page(s) 19
  • La compassion

    Être empli de compassion ne signifie nullement devoir faire le bien. […]

    La compassion est un état d'être qu'il faut simplement laisser venir au jour. […]

    La compassion est autre chose qu'un effort volontaire : elle est pure spontanéité venue du cœur.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 336
  • La volonté ne va pas avec l'amour

    Le portrait était manqué, il n'y avait rien à en sauver. Vous vouliez trop ce texte et la volonté ne va pas avec l'écriture, pas plus qu'avec l'amour. On ne dit pas : « je voudrais vous aimer ». On dit : « je vous aime » et, le disant, on découvre un amour bien plus profond que tout vouloir.

    Couverture de L'inespérée
    page(s) 101
  • Accorder toute son attention

    Si vous voulez voir quelque chose très clairement (une fleur, un nuage, un oiseau en plein vol, ou la ligne claire d'une belle montagne), […] il vous faut y accorder toute votre attention.

    Dès l'instant où vous accordez votre attention complète, il n'y a plus de problème. Ce n'est que quand il y a inattention, qu'il y a flottement dans l'attention, que prennent naissance les problèmes. Et celle-ci n'a absolument rien de commun avec la volonté et la concentration.

    Couverture de L’aventure de l’éveil
    page(s) 40
  • L'attention, un autre nom pour l'amour

    Ce que nous appelons « terre d'exil »
    est souvent « terre promise »
    à laquelle manque notre attention.
    S'il faut revenir quelque part,
    revenir à ce qui est,
    il n'y a pas d'autre chemin
    que l'attention
    que celle-ci soit sensible,
    affective, intellectuelle ou spirituelle…

    « Les biens les plus précieux
    ne doivent pas être recherchés mais attendus » :
    c'est de la qualité de notre attente
    ou encore de notre désir
    que naît la qualité de notre attention.

    L'attention est alors
    un autre nom pour l'Amour,
    quand celui-ci ne se contente pas
    d'émotions ou de bonnes volontés
    mais devient l'exercice quotidien
    d'une rencontre avec ce qui est,
    avec ce que nous sommes.

    À travers les labyrinthes de nos préoccupations,
    il faudra garder un fil d'heureuse vigilance.
    Sans cette vigilance
    comment pourrions-nous reconnaître
    la présence Une
    sous ses formes multiples
    et goûter la Saveur (Sapienza) ?
    Comment pourrions-nous
    « prendre soin de l'Être » ?

    Couverture de Un art de l'attention
    page(s) 31-32
  • Méditer : l’appel du large

    La volonté de méditer ne suffit pas. Après quelques moments de détente ou d'euphorie, la pratique devient difficile. Notre esprit est constamment agité, distrait, instable. Il est habitué depuis toujours à suivre le courant de ses désirs, de ses craintes, et ces habitudes sont profondément enracinées dans la psyché, beaucoup plus que nous le pensons. Nous réalisons qu'un simple « désir de méditation » comme nous éprouvons le désir de jouer au golf ou d'apprendre le chinois, ne mène à rien.

    En réalité, la méditation n'est pas seulement une méthode de relaxation pour Occidental stressé. Si nous voulons que la méditation transforme réellement notre vie, il faut que notre démarche soit un engagement. La méditation est un « travail sur soi » qui demande de se prendre en main, une discipline, une pratique analogiquement semblable à l'apprentissage du piano, du tir à l'arc ou de l'aïkido. Et pour cela, il est nécessaire de s'investir, de ressentir profondément le besoin de méditer.

    Ce désir est un peu semblable à l'appel du large éprouvé par le navigateur. Même si cette aspiration reste vague, mal définie, elle est essentielle. En la cultivant, en la reconnaissant, elle devient comme une flamme qui brûle et nous pousse vers l'intérieur de notre être, dans un mouvement inverse à celui des sens qui nous entraînent au contraire à l'extérieur.

    Couverture de Les sept clés de la méditation
    page(s) 14-15
  • Remédier aux fautes

    Essayer de remédier aux fautes par l’attention et non par la volonté.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 133