avidité

Extraits étiquetés avec : avidité

  • Comme dans un miroir que rien ne peut obscurcir

    Comme le dit Wanshi : « Tout fonctionne sans laisser de trace. Tout est reflété comme dans un miroir que rien ne peut obscurcir. » L'esprit et tous les phénomènes s'harmonisent puisqu'on pratique sans utiliser sa conscience personnelle. C'est-à-dire sans vouloir obtenir quelque chose ou rejeter quoi que ce soit, sans juger, sans discriminer, avec un esprit complètement ouvert – mushin – sans intention, sans arrière-pensées. Ainsi on peut trouver la paix de l'esprit.

    Couverture de Le champ de la vacuité
    page(s) 13
  • Impossible d’obtenir des autres ce qu’on est incapable de se donner soi-même

    Quand on se sent pauvre au fond de soi, l'amour pour l'autre se transforme trop aisément en avidité : une recherche incessante de réassurance, de louanges, et de preuves de sa valeur. La sensation qu'il nous manque quelque chose nous pousse à attendre de l'autre qu'il nous complète. Sauf que les choses ne fonctionnent pas ainsi et qu'on ne peut obtenir des autres ce qu’on est incapable de se donner soi-même.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 27
  • Ni attraction, ni répulsion, ni indifférence

    La vigilance du stoïcien est […] le contraire de l'indifférence. « Ni attraction, ni répulsion, ni indifférence », tel est l'état d'esprit dans lequel il convient de vivre, en harmonie avec la bonté originelle qui cherche le bien de toute chose.

    Couverture de La sagesse qui guérit
    page(s) 41
  • La réalité une, divisée et fantasmée

    [D]ans le cours habituel des choses (saṃsāra), les signes distinctifs (lakshana) de l'image sensorielle objective sont aussitôt oblitérés par une computation avec les données subjectives, et donc teintés par les impressions psychiques. C'est lors de cet instant second de discrimination, qui fait intervenir une connaissance appropriatrice dont le fonctionnement implique le filtre binaire de désirs et aversions, qu'apparaît le moi. La réalité une est alors divisée et fantasmée comme un «  moi ici » et un « monde là-bas ».

    Couverture de Zen et connaissance
    page(s) 20
  • Les trois poisons de l'esprit

    Les trois poisons sont la passion (qui inclut le désir insatiable et la dépendance), l'agression et l'ignorance (qui comprend la dénégation ou la tendance à se replier sur soi et à s'enfermer).

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 168 (19 - Trois méthodes pour travailler avec le chaos)
  • Le bon et le mauvais

    [E]n scindant en deux les choses entre bonnes et mauvaises, tu ne réalises pas qu'en réalité elles sont inséparables, en décrétant le bon, tu crées le mauvais simultanément. Si tu affirmes que c'est bien d'être très ponctuel comme toi, tu impliques simultanément que c'est mal d'être en retard et tu auras peur de l'être.

    Couverture de Une vie en confiance
    page(s) 25-26
  • Deux dualités emboîtées

    Deux dualités s'emboîtent, la première, fondamentale, entre toi et l'autre, qui te sépare de tout ce qui n'est pas toi. La seconde, à l'intérieur de ton monde personnel, catalogue en deux registres ce que tu trouves bon, beau, attirant, d'un côté, et, de l'autre, mauvais, laid et repoussant. Avec cette catégorisation en paires d'opposés, tu définis l'identité particulière de ton moi. Dans ton territoire, tu voudrais ne garder et ne laisser entrer que le bon, le favorable, le rassurant et repousser tout l'inverse, mais comment être certain d'y parvenir ?

    Couverture de Une vie en confiance
    page(s) 25
  • Revendiquer et tout à la fois refuser la dualité

    La contradiction tient au fait que je veux les avantages sans les inconvénients. D'un côté, je revendique la dualité – moi, c'est moi, et il ne faut pas me confondre avec le reste – et, en même temps, je la refuse ou plutôt je ne veux bien du reste que dans la mesure où il répond à mes désirs et épargne mes craintes.

    Couverture de Une vie en confiance
    page(s) 24
  • Les trois domaines d'existence

    En bref, les domaines d'existence (dhatu) sont les trois mondes du désir (kamadhatu), de la forme (rūpadhatu) et du sans-forme (arūpadhatu).

    Nous sommes dans le monde du désir quand nous touchons la présence de l'avidité, de la colère, de l'arrogance et de l'illusion. Les êtres qui vivent dans ce monde souffrent beaucoup car ils ne cessent de courir après quelque chose.

    Quand nous choisissons de vivre simplement et d'abandonner un peu de notre avidité, nous sommes dans le monde de la forme. Dans ce monde, nous souffrons moins et nous pouvons connaître un peu de bonheur.

    Dans le troisième monde, celui du sans-forme, la matérialité est absente. Seule l'énergie est présente, et cette énergie se manifeste dans notre esprit, notre colère, notre souffrance, etc. La vie continue mais il n'y a pas de perception de la forme.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 46-47
  • La véritable solitude

    La véritable solitude est dans l'esprit. Une personne dont l'esprit est libre des liens de la possessivité et de l'attachement, a dit le Bouddha, est « quelqu'un qui vit seul ». Et quelqu'un dont l'esprit est peuplé par l'avidité, la haine et de fausses idées est « quelqu'un qui vit avec un compagnon », même dans la solitude physique.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 31
  • L'attachement source de mal-être

    Le changement est partout autour de nous, menaçant les choses mêmes dont nous pensons avoir besoin pour être heureux.

    C'est un paradoxe : plus nous possédons, plus notre risque d'être malheureux grandit.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 19
  • Quand nous avons la compréhension

    Quand nous avons la compréhension, nous pouvons aller au-delà de toute comparaison, évaluation, discrimination et réaction qui accompagnent l'attachement et l'aversion.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 48
  • Tous les phénomènes sont l'esprit

    L'esprit ne peut être séparé de son objet. L'esprit est conscience, sentiment, attachement, aversion… La conscience doit toujours être conscience de quelque chose. Ressentir, c'est toujours ressentir quelque chose. Aimer ou haïr, c'est toujours aimer ou haïr quelque chose.

    Ce « quelque chose » est l'objet de l'esprit, qui ne peut pas apparaître s'il n'y a pas d'objet. L'esprit n'existe pas si l'objet de l'esprit n'existe pas. L'esprit est, tout à la fois et simultanément, le sujet de la conscience et l'objet de celle-ci.

    Tous les phénomènes physiologiques – comme la respiration, le système nerveux et les organes des sens –, tous les phénomènes psychologiques – comme les sentiments, la pensée et la conscience – et tous les phénomènes physiques – comme la terre, l'eau, l'herbe, les arbres, les montagnes et les rivières – sont des objets de l'esprit. Par conséquent, tous sont l'esprit. Ils peuvent tous être appelés des dharma.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 42
  • Les trois poisons enferment dans le karma

    [L]'homme ordinaire est lié par les trois « poisons » agissant de concert : l'ignorance et les attachements positifs et négatifs. Ceux-ci enferment dans le cercle des actions et réactions causales que le bouddhisme appelle karma. Le poids déterminant de cette causalité issue du passé, qui agit dans l'ombre, ne permet même pas à l'homme de voir comment il est lié. Même s'il constate sa souffrance, il n'en connaît pas précisément les causes profondes, encore moins les méthodes pour s'en dégager.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 14-15
  • Motivation de l'ermite (suite)

    L'ermite ne se désintéresse nullement du sort de l'humanité, mais se rend compte que dans la situation qui est la sienne, il est non seulement incapable d'accomplir le bien d'autrui, mais il est aussi impuissant à construire son propre bonheur. Sa motivation essentielle est donc de se transformer lui-même pour mieux transformer le monde.

    Pour ce faire, il doit impérativement consacrer un certain temps à engendrer en lui-même la force et la liberté intérieures qui sont indispensables pour faire face avec confiance, sagesse et sérénité aux aléas de l'existence et pour contribuer de manière éclairée au bien-être d'autrui.

    L'ermite commence donc par comprendre que le bonheur authentique ne dépend pas fondamentalement des conditions extérieures mais de la transformation de son esprit et de sa manière de traduire les circonstances de l'existence en bonheur ou en mal-être. Il comprend que tant que l'on ne s'est pas débarrassé de la haine, de l'obsession, de l'orgueil, de la jalousie et des autres toxines mentales, il est aussi vain d'aspirer au bonheur que de souhaiter la fin de ses brûlures sans retirer sa main du feu.

    Contrairement aux apparences, la motivation de l'ermite bouddhiste est fondée sur l'amour altruiste et la compassion. Son but est clair : se rapprocher de l'Éveil afin de devenir capable de remédier aux souffrances du monde.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Motivation de l'ermite

    En dehors de la manne spirituelle qu'il en retire, en quoi [un ermite] peut-il contribuer au bien de la société humaine ?

    Pour répondre […], il convient de considérer la motivation de l'ermite. Le déclic initial est généralement provoqué par un sentiment de lassitude et d'insatisfaction à l'égard des préoccupations ordinaires de la vie quotidienne : le gain et la perte, le plaisir et le déplaisir, la louange et la critique. Il ne s'agit pas pour l'ermite de renoncer à tout ce qui est bon dans l'existence, mais aux causes de la souffrance qui sont enfouies dans son propre esprit : l'agressivité, la confusion, l'avidité, l'arrogance et la jalousie.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Trois principaux poisons de l'esprit

    Dans les enseignements bouddhistes, on appelle cette chose confuse kleśa, mot sanscrit qui signifie poison. En ramenant le tout à sa plus simple expression, il y a trois poisons principaux : la passion, l'agression et l'ignorance. On peut en parler de différentes manières – par exemple : désir véhément, aversion et je-m'en-fichisme. Les dépendances de toutes sortes appartiennent à la catégorie du désir véhément, qui consiste à vouloir, vouloir et vouloir encore – c'est que nous devons en arriver à une sorte de solution. L'aversion inclut la violence, la rage, la haine et toutes sortes de sentiments négatifs, aussi bien que l'irritation policée. Et l'ignorance ? De nos jours, l'ignorance c'est le plus souvent la tendance à nier la réalité.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 46-47 (5 - Le poison comme remède)
  • Aspirer le mal-être et souffler le bien-être

    Habituellement, on essaye d’éviter de se sentir mal, et quand on se sent bien, on voudrait que cela dure toujours. Dans le tonglèn, au contraire, on a non seulement la volonté d’aspirer ce qui fait mal, mais on veut aussi expirer ses sentiments de bien-être, de paix et de joie. On consent à s’en déposséder, à les partager.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 120 (12 - Donner et recevoir)
  • L'heure de méditation

    Ce qui m'aide, c'est la pratique d'une heure de méditation par jour. Pendant cette heure-là, je regarde passer les idées telles qu'elles se présentent en mon esprit sans refuser ni m'agripper à aucune d'elles.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 94
  • Un art de vivre

    Le dharma, c'est la loi de la Nature, une loi universelle. La nature de la colère, c'est de vous rendre malheureux ; celle de l'avidité, de vous rendre malheureux : toute cela relève de la loi de la Nature. Si, comme le Bouddha, vous la comprenez à votre tour, vous vous mettrez alors à vivre une vie meilleure, car en vivant en harmonie avec cette loi, vous échapperez à la souffrance.

    De ce point de vue nous pouvons dire que le bouddhisme est un mode de vie, un code de conduite. Un mode de vie aisé à pratiquer, qui nous apprend comment vivre en paix et harmonieusement, et n'engendrer que paix et harmonie pour autrui.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 43