belle conduite

Extraits étiquetés avec : belle conduite

  • Parler/écouter versus pratiquer

    Les théologiens consacrent beaucoup d'encre, de temps et de respiration à parler de Dieu. C'est exactement ce que le Bouddha enseignait à ses disciples de ne pas faire, parce qu'il voulait qu'ils aient le temps de pratiquer śamatha (s'arrêter, se calmer), vipassanā (regarder profondément), la prise de refuge dans les Trois joyaux, les Cinq entraînements, etc.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 124
  • Prendre conscience du bouddha en soi-même

    Il est impossible de donner naissance à l'essence des être éveillés [bodhicitta] sans pratiquer d'abord la méditation, c'est-à-dire la discipline de l'attention, appelée śamatha, et celle de la vigilance, appelée vipassanā. Et puis, il est nécessaire de s'adonner aux trois disciplines portant le nom de sīla, samādhi et prajñā de sorte que l'on sache ce qu'il faut faire et ne pas faire.

    Quand on pratique les disciplines appelées sīla, samādhi et prajñā, on commence à prendre conscience du bouddha en soi-même.

    Couverture de Le cœur du sujet
    page(s) 25
  • Une plus grande existence innée

    Nous aimerions bien posséder notre monde, si bien que nous agissons pour que tout ce que nous voyons autour de nous soit parfaitement en ordre, selon notre désir d'assurer la sécurité du « je », du « moi-même » – c'est le moïsme.

    Grâce aux sources d'inspiration que sont la sīla, le samādhi et la prajñā – la discipline, la méditation et la conscience discriminante –, nous ne succombons pas à l'égocentrisme, au moïsme. De plus, à force de voir notre propre égocentrisme, nous donnons naissance à une plus grande existence innée, nous éveillons ce qu'on appelle en sanskrit la bodhicitta.

    Couverture de Le cœur du sujet
    page(s) 24-25
  • Chemin vers l’expérience du non-moi

    Le bouddhisme renferme trois codes de discipline : sīla, samādhi et prajñā. La sīla, c'est la discipline ou conduite, une manière méditative de se comporter. Le mot samādhi désigne la pratique de l'attention et de la vigilance : vous pouvez faire l'expérience de la totalité de votre état d'esprit sans distraction. Et la prajñā, ou conscience discriminante, c'est l'état de clarté qui vous permet de distinguer divers états d'esprit ; ces derniers ne vous excitent et ne vous dépriment plus. Ces trois disciplines nous amènent à l'étape suivante : transcender finalement la supercherie du moi, ce qui correspond à l'expérience du non-moi.

    Couverture de Le cœur du sujet
    page(s) 23
  • Lorsque les facteurs de l'octuple sentier sont en place

    [U]n moment peut venir où tous les facteurs des huit marches sont en place. La moralité a été rendue parfaite, la concentration est profonde et forte, l'esprit est vif et clair. Alors, une intuition extrêmement profonde peut se produire – l'intuition que toute expérience est impersonnelle et impermanente à tous points de vue, et que rien ne mérite de s'y attacher. À ce moment, tous vos doutes disparaissent et votre vision du monde change.

    À partir de cet instant, vous marchez sur le chemin à un niveau entièrement nouveau. Précédemment, il vous fallait une bonne et claire compréhension intellectuelle de la manière dont tous les aspects du chemin s'articulent et fonctionnent ensemble. Après cette profonde intuition, votre compréhension atteint un niveau supérieur, appelé « supra-mondain », et vous avancez avec une confiance suprême. Vous savez que, quoi qu'il arrive, vous atteindrez votre but.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 50-51
  • Il n'est pas demandé de croire, mais d'expérimenter

    Le Bouddha ne demande pas de croire, d'adhérer simplement à un texte, mais d'expérimenter et de vérifier, de voir par la pratique : les bienfaits de l'éthique, la paix engendrée par la concentration méditative, la liberté résultant de la vision pénétrant au travers des liens psychiques conflictuels, etc. Cela ne peut pas être obtenu par la simple adhésion passive à un enseignement révélé par le Bouddha. La confiance et la foi ne suffisent pas.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 16-17