compassion

Extraits étiquetés avec : compassion

  • Regarder en toute simplicité qui nous sommes

    La solitude calme permet de regarder honnêtement et sans agressivité notre propre esprit. Nous pouvons progressivement laisser tomber nos idéaux à propos de celui que nous devrions être, ou de celui que nous croyons vouloir être, ou de celui que nous croyons que les autres croient que nous voulons ou devrions être. Nous y renonçons et nous regardons, en toute simplicité, avec compassion et humour celui que nous sommes. Alors la solitude n'est plus une menace ni un chagrin ni une punition.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 88-89 (9 - Six sortes de solitude)
  • Exprimer la compassion

    Éprouver de la compassion n'est pas suffisant. Nous devons apprendre à l'exprimer. C'est pourquoi l'amour va de pair avec la compréhension.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 28
  • Rester en contact avec la souffrance du monde

    Il est important de rester en contact avec la souffrance du monde. […]

    Tout remède doit être pris avec le dosage approprié. Nous avons besoin de rester en contact avec la souffrance afin de ne pas l'oublier, afin que la compassion s'écoule en nous et soit une source d'énergie pour nos actions.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 22
  • Arroser les semences avec la respiration consciente

    Nous sommes conscients que nous avons la chance de pratiquer la méditation et qu'il n'y a pas de moment plus important que le moment présent. Nous installant calmement dans le moment présent, une immense joie apparaît. Celle-ci surgit aussi chaque fois que nous « touchons » en nous l'énergie de la Confiance, de la Compassion, de la Bonté, de l'Équanimité, de la Liberté… Les semences de ces sources d'énergie sont présentes dans les profondeurs de notre conscience. Il suffit de rentrer en contact avec elles et de les arroser avec la respiration consciente pour qu'elles s'épanouissent.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 40-41
  • L'éveil n'est jamais acquis

    Le parfait éveil apparaît dans beaucoup de textes mais, parmi les maîtres et enseignants occidentaux que je connais, une telle perfection absolue n'est pas manifeste. Les périodes de grande sagesse, de profonde compassion et de conscience réelle de liberté alternent avec les phases de peur, de confusion, de névroses et de luttes. La plupart des enseignants admettent facilement cette vérité.

    Couverture de Après l’extase la lessive
    page(s) 23
  • Accueillir tout ce que la vie nous présente

    Le véritable devoir de la vie spirituelle ne se trouve ni dans des lieux éloignés ni dans des états de conscience sortant de l'ordinaire. Il prend place ici, dans l'instant présent. Cela exige un esprit bienveillant, prêt à accueillir d'un cœur sage, respectueux et bon, tout ce que la vie nous présente. Nous pouvons saluer aussi bien la beauté que la souffrance, nos troubles, notre confusion, nos peurs et les injustices de ce monde. Honorer ainsi la vérité est le chemin de la libération. S'incliner devant ce qui est, plutôt qu'au pied d'un idéal, n'est pas nécessairement chose facile mais, quelles que soient les difficultés, c'est l'une des pratiques les plus utiles et louables.

    En saluant les événements de notre vie, les chagrins, les trahisons, nous les acceptons et par cette démarche profonde nous découvrons que dans la vie rien n'est insurmontable ou inutile. Apprendre à rendre hommage permet de découvrir que le cœur détient plus de liberté et de compassion que nous ne pouvions l'imaginer.

    Couverture de Après l’extase la lessive
    page(s) 13
  • Laisser le moi se défaire

    La consigne de base est d'être conscient de tout ce qui se présente, sans rien choisir ni éliminer. L'esprit est complètement ouvert. Toutefois la sensation du corps assis, immobile, qui respire, constitue la base à laquelle revient l'attention si rien ne se présente. Un deuxième travail de base consiste à rectifier la posture si celle-ci se détériore sous l'effet de la pesanteur et de la fatigue. À cela se borne l'ambition du méditant, qui n'attend rien, une ambition théoriquement facile à satisfaire ! Les résultats surviendront spontanément quand ils seront mûrs, on ne sait quand.

    Tout le travail consiste à contempler le viol constant des consignes par l'irruption des phénomènes mentaux les plus divers. Les discours intérieurs fascinent, les images captent et l'on se trouve vite sur une plage, en vacances. Le mental agité se comporte comme un bande de singes et il n'y a rien d'autre à faire que de contempler les mœurs simiesques avec sympathie et lucidité. Il convient de voir le phénomène, sans rien y ajouter, ni pour ni contre, et de le laisser disparaître, ce qui est son évolution naturelle dès lors qu'aucune énergie ne s'y investit plus. L'attention revient alors à la sensation corporelle.

    Cette séquence élémentaire : voir purement le phénomène, s'en détacher, le laisser disparaître, est le schéma microscopique du nirvāna. Répété des millions de fois, il assure la venue à la conscience claire de tous les attachements et de toutes les visions erronées, qui ont constitué au fil des ans et des vies, cette illusion monumentale et douloureuse que nous appelons notre moi. Il n'y a rien d'autre à faire qu'à laisser se défaire les nœuds du réseau enchevêtré de nos identifications et appropriations. Nous pouvons alors revenir à l'esprit dans son état fondamental et y demeurer sans distraction, toujours disponible pour contempler le moi, ce malfaiteur tourmenté. Sagesse et compassion feront disparaître ses souffrances et le libéreront de l'illusion de soi.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 33
  • Notre cœur est mis à nu

    Le point essentiel [est] que la compassion est une modalité d'être où notre cœur est mis à nu, se sent vulnérable et est inséparable du monde.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 342
  • La compassion

    Être empli de compassion ne signifie nullement devoir faire le bien. […]

    La compassion est un état d'être qu'il faut simplement laisser venir au jour. […]

    La compassion est autre chose qu'un effort volontaire : elle est pure spontanéité venue du cœur.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 336
  • Travailler avec son propre matériau non désiré et inacceptable

    C'est qu'on est devenu si sincère et si honnête envers celui ou celle qu'on est et ce qu'on fait, tout cela est si familier, qu'on commence à comprendre la condition humaine tout entière et qu'on peut répondre de façon appropriée à la situation.

    Le terrain de base de l'action compatissante, c'est l'importance de travailler avec plutôt que de se battre contre, ce que je veux dire par là c'est de travailler avec son propre matériau non désiré et inacceptable, afin que si le non désiré et l'inacceptable surgissent, on entre en relation avec tout ça, car on a appris à pratiquer la bienveillance envers soi-même. Il ne s'agit pas alors de condescendance. Cette approche non dualiste vient du cœur, puisqu'elle est basée sur notre parenté avec les uns et les autres. Nous savons quoi dire, parce que nous avons fait l'expérience de la fermeture, de l’isolement, de la colère, de la douleur, de la révolte et ainsi de suite et que nous avons établi un rapport avec tout cela en nous-mêmes.

    Il ne s'agit pas de résoudre un problème. C'est une approche plus ouverte et plus courageuse. On ne sait pas ce qui va arriver.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 145 (17 - L’action compatissante)
  • Le chevalier qui s'éveille

    Le mot bodhisattva est synonyme de guerrier qui s'éveille, qui cultive la vaillance et la compassion.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 67 (7 - Ramener sur la voie tout ce qu'on rencontre)
  • Les deux ailes de la bodhicitta

    La pensée de l'Éveil – bodhicitta en sanskrit – a deux aspects : d'une part, elle envisage l'ensemble des êtres et, d'autre part, elle est centrée sur la connaissance transcendante.

    Dans son premier aspect, la pensée de l'Éveil implique une compassion impartiale pour tous les êtres, ne laissant place à aucune distinction entre « amis » et « ennemis ». […]

    Le deuxième aspect de la pensée de l'Éveil, centré sur connaissance transcendante, est la compréhension de la nature des phénomènes – la vacuité –, de laquelle jaillit spontanément la compassion universelle, tournée vers tous les êtres.

    Il ne faut jamais dissocier ces deux aspects de la pensée de l'Éveil : les moyens habiles de la compassion et la compréhension de la vacuité. Ils nous sont aussi indispensables l'un que l'autre pour atteindre l'Éveil, comme les deux ailes d'un oiseau lui sont nécessaires pour voler.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 16-18
  • La compassion seule ne suffit pas

    Quand nous pensons à tous ces êtres, nos parents, qui errent depuis si longtemps comme des aveugles égarés dans une vaste plaine, nous ne pouvons que ressentir une immense compassion.

    Mais la compassion seule ne suffit pas. Tant que notre esprit est limité par l'attachement, nous pouvons leur donner de la nourriture, des vêtements, de l'argent, ou simplement de l'affection, mais nous ne leur apporterons, dans le meilleur des cas, qu'un bonheur temporaire et limité.

    Ils ont besoin d'une aide autrement efficace. Aussi devons-nous trouver le moyen de les délivrer définitivement de la souffrance, et nous n'y parviendrons qu'en mettent en pratique les enseignements du dharma.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 16
  • Vide d'idée de réalisation, d'idée de soi

    Dans l'esprit du débutant n'existe pas la pensée : « J'ai atteint quelque chose. » Toutes les pensées égocentriques limitent notre vaste esprit. Lorsque nous n'avons pas l'idée de réalisation, pas l'idée de soi, nous sommes de vrais débutants. Alors nous pouvons réellement apprendre quelque chose. L'esprit de débutant est l'esprit de compassion. Lorsque notre esprit est compatissant, il est illimité.

     

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • Parfaite liberté

    Un roshi est une personne qui a réalisé cette liberté parfaite qui est la potentialité de tous les êtres humains. Il existe librement dans la plénitude de tout son être. Le courant de sa conscience ne se moule pas en une répétition des modèles fixes de notre habituelle conscience égocentrique, mais naît spontanément et naturellement des circonstances réelles du moment présent.

    En ce qui concerne la qualité de sa vie, les résultats sont extraordinaires : énergie et ressort de caractère, vigueur, attitude directe, simplicité, humilité, sérénité, gaieté, perspicacité surnaturelle et compassion infiniment profonde. Tout son être témoigne de ce que signifie vivre dans la réalité du présent.

    Sans que rien soit dit ou fait, le simple impact de la rencontre avec une personnalité aussi développée peut suffire à changer complètement une manière de vivre. Mais, en fin de compte, ce n'est pas le caractère extraordinaire du maître qui laisse le disciple perplexe, l'intrigue et rend son esprit plus profond, c'est le caractère parfaitement ordinaire du maître. Parce qu'il n'est que lui-même, il est miroir pour ses disciples.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • La porte du sacré

    [P]our que l'universel se déploie dans notre vie spirituelle, il doit être uni au personnel. Nous sommes des êtres humains, et la porte humaine qui mène au sacré est constituée de notre propre corps, de notre propre cœur et de notre propre esprit, du passé dont nous provenons et des relations et situations les plus intimes de notre existence. Si la compassion, la justice et la libération ne peuvent prendre vie en nous-mêmes, où donc le pourraient-elles ?

    Couverture de Périls et promesses de la vie spirituelle
    page(s) 25