impermanence

Extraits étiquetés avec : impermanence

  • Le mal-être : sensation, réaction (avidité ou aversion)

    Comprenez cette loi : il n'y a pas un instant sans qu'une sensation apparaisse ; dans chaque partie du corps, des sensations apparaissent. Elles sont soumises au changement, leur apparition est toujours suivie de leur disparition, cependant à cause de votre ignorance, parce que vous n'avez pas conscience de cette impermanence, vous ne cessez d'y réagir. Si elles sont agréables, vous réagissez avec avidité (rāga), si elles sont désagréables, vous réagissez avec aversion (dveṣa). Ainsi faites-vous la vie durant, et vous créez souffrance après souffrance, vous ne cessez de multiplier vos souffrances.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 36
  • Laisser aller et venir, comme le souffle

    Rien ne manque à l'esprit vacant. Mais comme, conformément à la loi de changement et d'impermanence, il ne retient jamais rien, ce qui est neuf et pertinent y pénètre librement d'instant en instant. Quand on cesse d'intervenir dans le cours des événements, qu'on les laisse aller et venir, comme le va-et-vient du souffle, chaque chose est à sa place et remplit sa fonction.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 10
  • Cela qui veille au fond de nous

    [La méditation de l'impermanence] amène le réflexe de se « tirer en arrière », le désir de trouver un élément stable qui échappe à ce flux, ce mouvement, cette mort universelle. Nous nous tournons vers « cela » qui veille au fond de nous, la Présence demeurant stable au cœur de l'océan du devenir. Dans ce refuge réside la joie et la paix auxquelles nous aspirons secrètement derrière chacun de nos désirs, chacune de nos actions.

    Couverture de Les sept clés de la méditation
    page(s) 40
  • Voir l'impermanence

    Pour Patanjali, seul l'homme qui a développé vivéka, la discrimination, peut percevoir cette douleur universelle conséquente à l'impermanence. L'homme ordinaire est trop impliqué, trop identifié au courant du devenir pour en prendre conscience. […]

    Dans notre société qui ne vit que pour le corps et sa perpétuation, l'impermanence est devenue de plus en plus cachée, inaccessible. […] Nous organisons notre vie comme si elle était définitivement stable et la mort est perçue comme un scandale absolu. Lorsque nous nous résignons à elle, c'est précisément de la résignation et non une acceptation pleine et entière.

    Couverture de Les sept clés de la méditation
    page(s) 37
  • La cause de la naissance est aussi celle de la mort

    [C]e n'est pas que les phénomènes soient d'abord produits par la cause particulière qui les fait naître, pour être ensuite amenés à se désagréger par la rencontre d'une autre cause qui entraînerait leur destruction. La cause de leur production est elle-même la cause de leur destruction. Lorsqu'une chose naît, elle porte déjà en soi son caractère périssable. Ceci signifie que la cause qui les a produites se transforme  à chaque instant en cause de leur destruction.

    Couverture de La grande paix de l’esprit
    page(s) 71
  • L'impermanence nous irrite

    Nous souhaitons voir le calme durer plus longtemps et la tension disparaître plus vite qu'elle ne le fait. Mais la tension ne part pas aussi vite que nous le souhaitons, et le calme ne dure pas aussi longtemps que nous le désirons. Et, de nouveau, nous voici agités ou irrités, car nous désirons que le calme revienne et dure plus longtemps et que la tension disparaisse plus rapidement et ne revienne pas. Nous percevons ainsi comment même ce très léger désir de permanence dans une situation d'impermanence cause une souffrance et rend malheureux. Et, étant donné qu'il n'existe pas d'« entité-moi » pour contrôler la situation, notre désappointement va grandissant.

    Couverture de Méditer au quotidien
    page(s) 100
  • Tout bouge tout le temps

    Vouloir saisir le changement ou le contrôler est illusoire. Tout bouge tout le temps, que nous y consentions ou non. Penser pouvoir s'immobiliser dans l'espace ou dans le temps est vain. L'attitude juste consiste à permettre la transformation en abandonnant nos sécurités trompeuses et en épousant le mouvement créateur universel. Ainsi, nous contribuons à la transformation au lieu de la subir ou de lui résister. C'est comme se donner la permission d'être enfin ce que nous sommes.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 260