avidité

Extraits étiquetés avec : avidité

  • Juste observer

    Si vous trouvez la sensation agréable, alors seulement vous engendrez de l'avidité ; si vous la trouvez désagréable, alors seulement vous engendrez de l'aversion.

    Contentez-vous d'observer, ne faites rien d'autre ; ne faites qu'observer et vous changerez le comportement habituel de votre esprit.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 42
  • Le mal-être : sensation, réaction (avidité ou aversion)

    Comprenez cette loi : il n'y a pas un instant sans qu'une sensation apparaisse ; dans chaque partie du corps, des sensations apparaissent. Elles sont soumises au changement, leur apparition est toujours suivie de leur disparition, cependant à cause de votre ignorance, parce que vous n'avez pas conscience de cette impermanence, vous ne cessez d'y réagir. Si elles sont agréables, vous réagissez avec avidité (rāga), si elles sont désagréables, vous réagissez avec aversion (dveṣa). Ainsi faites-vous la vie durant, et vous créez souffrance après souffrance, vous ne cessez de multiplier vos souffrances.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 36
  • Racines du mal-être et du bien-être

    Le cœur et l'esprit des gens contiennent généralement une quantité égale de fleurs et de mauvaises herbes. Nous sommes nés avec les trois racines du mal : l'avidité, l'aversion et l'ignorance de la réalité ; et avec les trois racines du bien : la générosité, la gentillesse et la sagesse. N'est-il pas judicieux d'essayer de se libérer des trois racines qui engendrent tous les problèmes, toutes nos expériences et réactions douloureuses ?

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 55
  • Dompté, l'esprit peut se connaître lui-même

    [L]'attention/vigilance est considérée comme partie intégrante de la nature essentielle de l'esprit ; c'est l'état d'esprit naturel, que les réflexes habituels d'avidité et d'illusion obscurcissent temporairement. L'esprit non dompté tend constamment à s'installer en un point stable de son perpétuel mouvement, à s'agripper à des pensées, des sentiments, des concepts comme s'ils constituaient un sol ferme.

    À mesure que ces habitudes sont interrompues et que l'on apprend une attitude de « lâcher-prise », la tendance naturelle de l'esprit à se connaître lui-même et à réfléchir sa propre expérience peut s'épanouir. Tel est le début de la sagesse ou de la maturité (prajñā).

    Couverture de L'inscription corporelle de l'esprit
    page(s) 67
  • L'attachement au moi-moi-même-et-encore-moi

    C'est parce que nous sommes profondément attachés à notre corps, à notre esprit, à notre nom, que nous efforçons sans cesse d'écarter ce qui est déplaisant et de prolonger ce qui est agréable. Ce processus d'attachement conditionne l'apparition de la souffrance.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 22
  • Tout est dans l'intention

    Peu importe que notre acte semble vertueux à première vue ou qu'il ne cause aucun mal. Si l'intention sous-jacente est teintée d'ignorance, d'aversion, de colère, de haine, ou d'avidité et de désir (et cela englobe une grande partie de ce que nous faisons, pensons et disons), alors l'action est fondamentalement malsaine.

    À l'inverse, toute action motivée par l'opposé de ces trois racines, à savoir absence d'ignorance, l'absence d'aversion et l'absence d'avidité, c'est-à-dire le discernement, l'amour, la bonté, la générosité, et un sens de renonciation intérieure ou de détachement, sera saine. Non seulement les résultats de ces actes dans le futur seront bons, mais l'accomplissement de tels actes va aussi purifier notre esprit.

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 54
  • Trois nœuds émotionnels fondamentaux

    Selon le bouddhisme, il existe trois nœuds émotionnels fondamentaux : passion-désir, haine-aversion, confusion-aveuglement. Ces noms leur sont donnés selon leurs manifestations samsariques, mais ils contiennent des possibilités latentes de transformation. Ils ont une relation mutuelle particulière. La confusion mentale quant à la nature de ce qui se passe ne peut exister sans entraîner les extrêmes de la passion et de l'aversion. Mais passion ou aversion ne peuvent entrer en jeu sans la présence de la confusion fondamentale. Passion et aversion sont des énergies émotionnelles déformées par l'absence de précision qu'est cette confusion fondamentale.

    Couverture de L’aube du tantra
    page(s) 57
  • Guérir de l'avidité

    Un véritable maître [est] quelqu'un qui transmet la manière juste de pratiquer et l'expérience de la pratique afin que cette pratique reste une pratique d'éveil, de libération et ne devienne pas une sorte d'exercice en vue d'obtenir quelque chose. Ceci ne ferait que nourrir l'avidité. Zazen nous guérit à la racine de ce qui cause l'avidité, c'est-à-dire le sentiment qu'il nous manque quelque chose et que l'on cherche désespérément à acquérir.

    Couverture de Manuel de méditation zen