acceptation

Extraits étiquetés avec : acceptation

  • Voir ce qui est

    La méditation vipassanā est comparable à un voyage à travers la vie, ce que nous y rencontrons dépend de notre conditionnement. La peur de l'expérience déplaisante ou l'espoir de n'y rencontrer que des choses « positives », rend notre pratique plus ardue. […]

    La découverte de ce qui est, et son acceptation instantanée, est un processus fondamental dans la méditation vipassanā ou méditation de la vision intuitive. […]

    L'objectivité, au sens large, veut que l'on tienne compte de sa vie intérieure, qu'on voie clairement ce qui s'y passe, sans s'en effrayer. Fuir ou nier le monde intérieur n'abolit pas sa dynamique. Au contraire, un tel comportement la rend plus explosive et plus menaçante, en vertu de quoi on cherche à la fuir bien plus encore.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 8-9
  • Aller au travers

    On préfère fuir […] et apprendre à se protéger de ce qui est douloureux. Or, ce choix procède du désir, que le Bouddha considérait précisément comme la cause primordiale de la souffrance. Nous tournons autour des faits au lieu d'aller au travers.

    Le désir veut aller vers, jamais à travers. C'est pourtant le voyage « à travers » qui se confond avec la Voie. Si on ne l'entreprend pas, ni le courage ni l'acceptation profonde ne se développent et les buts auxquels on atteint s'avèrent étranger à la libération.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 8
  • Il n'y a rien à accepter

    [I]l n'y a rien à accepter. Accepter, implique un moi qui accepte. Or le moi n'a rien à faire dans l'histoire. J'ai compris un jour que le moi est programmé pour refuser. Il s'agit donc davantage de « laisser être » que d'accepter. Accepter, c'est encore du travail pour le moi.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 18
  • Voir l'impermanence

    Pour Patanjali, seul l'homme qui a développé vivéka, la discrimination, peut percevoir cette douleur universelle conséquente à l'impermanence. L'homme ordinaire est trop impliqué, trop identifié au courant du devenir pour en prendre conscience. […]

    Dans notre société qui ne vit que pour le corps et sa perpétuation, l'impermanence est devenue de plus en plus cachée, inaccessible. […] Nous organisons notre vie comme si elle était définitivement stable et la mort est perçue comme un scandale absolu. Lorsque nous nous résignons à elle, c'est précisément de la résignation et non une acceptation pleine et entière.

    Couverture de Les sept clés de la méditation
    page(s) 37
  • Tout est parfait

    Chaque revendication est une prétention qui referme la porte de l'extase naturelle, qui verrouille la grille de la béatitude et qui empêche l'accès au meilleur de soi.

    Je n'ai rien à redire à tout ce qui m'arrive parce que tout y est parfait. Que j'étouffe dans le manque ou dans l'abondance, tout est parfait. Tout est parfait dans le sens que j'ai sans cesse accès à l'information nécessaire pour me comprendre et lever les obstacles qui entravent ma route. Parce que ma vie est le reflet de ces entraves, comme elle est le reflet de ce qui a été dénoué.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 293
  • Parfaite création

    Votre vie actuelle est une parfaite création. Tout y est parfaitement juste, un parfait miroir de votre cheminement dans la création de vous-même. Votre existence est une création pure où n'entrent nulle vicissitude et nulle pollution. Si vous n'aimez pas ce que vous voyez, vous pouvez changer.

    Comme des gens sculptent leur image corporelle, vous pouvez sculpter votre univers intérieur.

    La condition de cette œuvre est que vous acceptiez tout ce que vous êtes et tout ce qu'il y a dans le monde sans jugement. Parce que vous êtes ce monde et cette humanité, dans tous ses travers et dans toutes ses lumières.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 293