Chögyam Trungpa comprend que l'Occident n'a pas besoin d'un nouveau discours moral lui disant ce qu'il faut ou ne faut pas faire, mais qu'il doit retrouver le sens de la liberté. Il rejoint ici l'analyse de Nietszche montrant que la morale repose sur un instinct qui se venge de la vie. Au nom du bien et du mal, on se cache derrière des règles fixes sans prendre en compte la singularité de chaque situation. On domestique le cœur et on l'étouffe.
cœur
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Nous n'avons pas besoin d'une nouvelle morale
page(s) 28Dans l'attention, l'intelligence et le cœur se rejoignent
Ce n'est pas par hasard si on appelait les anciens thérapeutes de « grands attentifs », les moines viendront les rejoindre dans ce « plaisant labeur » et c'est de leur attention qu'ils tireront leur connaissance et leur louange, l'attention étant ce moment unique où peuvent se rejoindre l'intelligence et le cœur. […]
L'attention est ici considérée comme un remède, c'est un retour au réel et si la conversion « est le retour de ce qui est contraire à la nature vers ce qui lui est propre » [Jean Damascène], l'attention est bien ce chemin de retour. Elle nous fait revenir de cet exil qui est l'oubli de l'Être, plus encore elle nous fait revenir de l'enfer qui est absence de Miséricorde.
page(s) 37S'accueillir
Détendez-vous le plus possible et entrez dans un accueil sans réserve de vous-même. Faites-le à partir du cœur, sans jugement.
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