confiance

Extraits étiquetés avec : confiance

  • La peur psychologique

    [Le manque de confiance] traduit la présence d'une peur sous-jacente, non celle, animale, qui nous fait réagir à un danger physique réel et immédiat, mais celle, psychologique, tapie au fond de nous, qui mine sournoisement notre existence. Cette peur-là fonctionne comme un radar, à la recherche constante de tout indice qui la conforterait.

    Couverture de Une vie en confiance
    page(s) 11
  • N'avoir pas peur de passer dans ses sens

    La première condition, c'est la confiance. Non pas confiance dans sa signification générale de confiance en soi ou en l'autre, mais dans sa signification particulière de pouvoir se fier à ses sens et de n'avoir pas peur de passer dans ses sens, de réduire le corps à n'être qu'âme sensitive, de donner sa pensée aux sens de telle sorte qu'ils pensent par eux-mêmes. Et comment pensent-ils par eux-mêmes ? D'abord par leur mise en alerte, à la manière du guetteur qui ne perd de vue, d'oreille ou de flair aucun indice lui permettant d'estimer les distances, les directions, les vitesses ou les écarts.

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 79-80 (La fin de la plainte)
  • La vie nous anime

    [Dans la méditation, i]l ne s'agit pas de chercher à tout contrôler, ni d'apprendre à mieux « gérer » nos affects, mais de découvrir que la vie nous anime, qu'une intelligence et une confiance existent d'elles-mêmes.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 14
  • Être qui nous sommes

    Il ne s'agit pas de renoncer à faire ce qui importe, à ne plus répondre à nos engagements et responsabilités, mais à être d'abord qui nous sommes à partir de cette confiance que la méditation nous permet de découvrir.

    Couverture de Frappe le ciel, écoute le bruit
    page(s) 20-21
  • Dignité et confiance inconditionnelle

    Par élégance, Chögyam Trungpa désigne de manière absolument non religieuse la beauté qui transfigure tout. Celle-ci peut, à notre époque marquée par la destruction de la terre, de la nature et où toute chose n'est plus qu'un objet de consommation, nous aider à retrouver un sens de dignité et de confiance inconditionnelle et rendre ainsi notre monde plus habitable. [Fabrice Midal]

    Couverture de Pour chaque moment de la vie
    page(s) 29
  • Lorsque les facteurs de l'octuple sentier sont en place

    [U]n moment peut venir où tous les facteurs des huit marches sont en place. La moralité a été rendue parfaite, la concentration est profonde et forte, l'esprit est vif et clair. Alors, une intuition extrêmement profonde peut se produire – l'intuition que toute expérience est impersonnelle et impermanente à tous points de vue, et que rien ne mérite de s'y attacher. À ce moment, tous vos doutes disparaissent et votre vision du monde change.

    À partir de cet instant, vous marchez sur le chemin à un niveau entièrement nouveau. Précédemment, il vous fallait une bonne et claire compréhension intellectuelle de la manière dont tous les aspects du chemin s'articulent et fonctionnent ensemble. Après cette profonde intuition, votre compréhension atteint un niveau supérieur, appelé « supra-mondain », et vous avancez avec une confiance suprême. Vous savez que, quoi qu'il arrive, vous atteindrez votre but.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 50-51
  • Arroser les semences avec la respiration consciente

    Nous sommes conscients que nous avons la chance de pratiquer la méditation et qu'il n'y a pas de moment plus important que le moment présent. Nous installant calmement dans le moment présent, une immense joie apparaît. Celle-ci surgit aussi chaque fois que nous « touchons » en nous l'énergie de la Confiance, de la Compassion, de la Bonté, de l'Équanimité, de la Liberté… Les semences de ces sources d'énergie sont présentes dans les profondeurs de notre conscience. Il suffit de rentrer en contact avec elles et de les arroser avec la respiration consciente pour qu'elles s'épanouissent.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 40-41
  • Importance de la confiance en soi

    Il importe d'avoir « confiance en soi », c'est-à-dire de se fier à sa propre personnalité. Cette confiance en soi est non seulement la condition de toute authentique création, mais elle peut seule ramener la vie politique à son principe, c'est-à-dire à la liberté, et combattre le despotisme de masse ou la tyrannie de l'opinion publique en laquelle elle tend à dégénérer.

    Couverture de La voie du chevalier
    page(s) 21
  • Motivation de l'ermite (suite)

    L'ermite ne se désintéresse nullement du sort de l'humanité, mais se rend compte que dans la situation qui est la sienne, il est non seulement incapable d'accomplir le bien d'autrui, mais il est aussi impuissant à construire son propre bonheur. Sa motivation essentielle est donc de se transformer lui-même pour mieux transformer le monde.

    Pour ce faire, il doit impérativement consacrer un certain temps à engendrer en lui-même la force et la liberté intérieures qui sont indispensables pour faire face avec confiance, sagesse et sérénité aux aléas de l'existence et pour contribuer de manière éclairée au bien-être d'autrui.

    L'ermite commence donc par comprendre que le bonheur authentique ne dépend pas fondamentalement des conditions extérieures mais de la transformation de son esprit et de sa manière de traduire les circonstances de l'existence en bonheur ou en mal-être. Il comprend que tant que l'on ne s'est pas débarrassé de la haine, de l'obsession, de l'orgueil, de la jalousie et des autres toxines mentales, il est aussi vain d'aspirer au bonheur que de souhaiter la fin de ses brûlures sans retirer sa main du feu.

    Contrairement aux apparences, la motivation de l'ermite bouddhiste est fondée sur l'amour altruiste et la compassion. Son but est clair : se rapprocher de l'Éveil afin de devenir capable de remédier aux souffrances du monde.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Danser avec le tragique

    Je crois que la détermination, c'est conjuguer l'abandon et une infinie confiance en la vie. Qu'est-ce que je peux faire pour me protéger de la vie ? Absolument rien. Et pourtant, jour après jour, j'essaie de construire des boucliers et des façades qui me protégeraient du tragique de l'existence. La dimension tragique de l'existence fait partie de la vie. Quand on l'a compris du fond de son être, on peut danser avec ce tragique sans se crisper.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 60-61
  • Paix, joie et confiance inconditionnelles

    [I]l est possible que les situations qui, pendant si longtemps, vous ont fait si mal ne vous blessent plus. Autrement dit, il est possible que vous découvriez définitivement en vous une paix, une joie, une sérénité, une sécurité, une absence de peur, qui ne dépendent plus des conditions, des circonstances, des événements.

    Couverture de La paix toujours présente
    page(s) 27
  • L'être essentiel

    Lorsqu'il découvre son être essentiel, l'homme fait l'expérience qu'au plus profond de lui-même règne le calme, la sérénité, la confiance. Découverte d'autant plus bénéfique pour l'homme contemporain tendu, inquiet, angoissé.

    Couverture de Comment peut-on être zen ?
    page(s) 16
  • Laisser advenir, toucher, lâcher

    Le processus de libération réside dans cette séquence :

    • laisser advenir la production mentale, ce qui suppose un minimum de confiance en soi, dans le maître et la méthode ;

    • maintenir l'attention sur le phénomène, sans l'entretenir, ce qui suppose un minimum d'humeur équanime et de lucidité attentive ;

    • abandonner le phénomène et retourner à l'objet habituel d'attention, la sensation corporelle, ce qui suppose un minimum de détachement et d'autonomie de la conscience.

    La répétition de cette séquence dans une atmosphère calme assure […] des micro-décharges émotionnelles, qui finiront par réaliser des abréactions efficaces. La décharge des affects, du potentiel énergétique des saṃskāra, pour utiliser le vocabulaire hindou ou bouddhique, fait partie du travail indispensable de la voie spirituelle… et thérapeutique. Mais dans la première, le but est bien de se débarrasser de la totalité des saṃskāra.

    Couverture de Méditation et psychothérapie
    page(s) 64-65
  • Confiance et ouverture

    Nous devons faire confiance à la profonde faculté de l'âme à faire face et à entrer en relation avec tout ce que nous ressentons, sans plus avoir besoin de nous défendre ni même de réagir.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 15
  • Un potentiel émotionnel supérieur

    Quand notre conscience est ancrée dans le présent, nous avons accès à notre potentiel émotionnel supérieur : empathie, compassion et pardon. Nous faisons alors l'expérience d'un sentiment d'unité plus grand et d'un vaste champ de conscience qui transcende notre réalité personnelle limitée. Nous nous approchons de la Source pour boire à une fontaine de vie et d'intelligence où nous percevons la plénitude infuse en chaque instant, et ressentons un sentiment de gratitude, d'émerveillement et de confiance implicite dans la bonté de la vie.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 13
  • Nous sentir pleinement vivant et totalement libre

    [I]l ne s'agit pas tant d'accéder à l'éveil que de vivre comme un individu authentiquement autonome et libéré de l'emprise de la peur. La maîtrise véritable, c'est la capacité à rester pleinement présent, quoi que la vie nous apporte, parce que nous avons confiance en qui nous sommes.

    [N]ous [cherchons] tous, par des chemins multiples, à donner un sens et un but à notre vie, mais […] en réalité, ce que nous souhaitons vraiment,c'[est] nous sentir pleinement vivant et totalement libre.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 9
  • Ayez confiance en vous

    « Vous n'avez pas suffisamment confiance en vous ; c'est pourquoi vous allez partout questionner les gens, courant de porte en porte en quête d'informations au sujet de la vérité ou de la réalité. » [un maître de la dynastie Tang] Telle n'est pas la voie du zen. La voie du zen consiste à croire en ce que l'on porte en soi et à ne plus dépendre des autres.

    Couverture de Derniers écrits au bord du vide
    page(s) 185-186
  • Se détacher de son personnage

    [E]n remettant en question l'attachement au personnage, nous pouvons trouver un sentiment de confiance dans le simple fait de vivre et de sentir la vie en soi. Au lieu de se sentir divisé et séparé de tout, on peut s'appuyer sur la sensation interne de faire partie du tout et d'évoluer avec lui.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 100