écouter

Extraits étiquetés avec : écouter

  • Un soi qui assume sa responsabilité

    Le fait d’être privé de « soi » nous prive de la possibilité de parler pour de bon et d’avoir une véritable responsabilité. […]

    Pour qu’il y ait une véritable altérité, il faut qu’il y ait deux « soi ». Il faut que chacune des deux personnes tienne sa place pour qu’une véritable rencontre ait lieu.

    Si quelqu’un me parle, il faut que j’aie suffisamment de consistance pour l’écouter et qu’ainsi un véritable dialogue puisse avoir lieu entre nous.

    Ce que l’on raconte sur ces questions est insuffisant. Nous opposons à tort égoïsme et altruisme. Or il n’y a pas d’altruisme sans un soi qui assume sa responsabilité.

    Couverture de Narcisse n’est pas égoïste
    page(s) 20-23
  • Notre drame

    Nous avons du mal à nous écouter, à nous respecter, à nous rencontrer, à savoir ce dont nous avons besoin.

    Couverture de Narcisse n’est pas égoïste
    page(s) 9
  • Écouter d’un cœur tranquille

    La première chose qu'il apprit ce fut à écouter, à écouter d’un cœur tranquille, l'âme ouverte et attentive, sans passion, sans désir, sans jugement, sans opinion.

    Couverture de Siddhartha
    page(s) 142
  • Écoute flottante & méditation

    Plus on se contente d'être là et moins on pense pendant une séance [de psychanalyse], plus on est ouvert et prêt à faire confiance à l'intuition qui surgit des zones les moins rationnelles et les moins cognitives du moi ; plus on est ouvert aussi à une appréhension complète et directe du patient et de ce qui se joue.

    Couverture de Bouddhisme et psychanalyse
    page(s) 29-30
  • Entendre la vérité

    Quand nous sommes […] totalement immergés [dans l'écoute musicale], notre esprit se retrouve à un niveau différent. Nous écoutons sans jugement ni interprétation intellectuelle, parce que nous écoutons avec le cœur. C'est ainsi qu'il faut écouter quand on veut entendre la vérité.

    Couverture de Bouddha rebelle
    page(s) 15
  • Nous ne savons pas communiquer

    Jamais dans toute l'histoire de l'humanité nous n'avons disposé d'autant de moyens de communication – télévision, téléphone, fax, radio sans fil, numéros verts, courrier électronique – mais nous sommes restés des îles. Il y a si peu de communication entre les membres d'une famille, entre les individus d'une société ou entre nations. Il y a tant de guerres et de conflits.

    Nous avons de toute évidence besoin de cultiver l'art de l'écoute et de la parole. Nous ne savons pas communiquer les uns avec les autres. Nous sommes peu habiles à tenir une conversation intelligente ou sensée. La porte universelle de la communication doit être à nouveau ouverte.

    Lorsque nous ne pouvons pas communiquer, nous devenons malades, nous souffrons et déversons notre souffrance sur les autres.

    Nous payons des psychothérapeutes pour écouter notre souffrance, mais si les psychothérapeutes ne pratiquent pas la porte universelle, ils ne pourront pas nous écouter. Les psychothérapeutes sont des êtres humains qui souffrent comme nous. Ils peuvent aussi avoir des problèmes avec leur conjoint, leurs enfants, leurs amis, la société. Ils ont aussi des formations internes. Ils ont beaucoup de souffrance qu'ils ne peuvent pas communiquer, même aux êtres qui leur sont les plus chers. Dans ce cas, comment peuvent-ils rester assis à écouter notre souffrance et la comprendre ?

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 68-69
  • L’art d’écouter

    La plupart d'entre nous écoutent en vue de confirmer leurs croyances, de renforcer leurs opinions, de réfuter, d'aiguiser leur intellect ou d'apprendre une nouvelle technique. Il me semble que c'est là une façon erronée d'agir si l'on ne fait que renforcer ses croyances, ou apprendre un nouveau jargon […]

    Lorsqu'on écoute une chose nouvelle, on a tendance à l'écarter si on ne la comprend pas, ou à être trop rapide dans ses jugements. Mais si nous étions capables d'écouter très attentivement, peut-être recueillerions-nous plus qu'en écoutant simplement à travers l'écran de nos préjugés et de nos impressions.

    Couverture de L'esprit de création
    page(s) 15
  • Écouter quelqu'un

    Écouter quelqu'un, c'est se mettre à sa place pendant qu'il parle. Se mettre à la place d'un être dont l'âme est mutilée par le malheur ou en danger imminent de l'être, c'est anéantir sa propre âme. C'est plus difficile que ne serait le suicide à un enfant heureux de vivre.

    Couverture de La personne et le sacré
    page(s) 72
  • Les trois sagesses

    La première approche est la sagesse entendue.

    C'est la sagesse apprise en écoutant (en lisant) autrui. Que ce soit, en fonction des époques et des traditions, dans le jardin d'Akademos, sous le Portique, à la Sorbonne ou dans un ashram, la sagesse entendue consiste à faire sienne la sagesse d'un autre.

    Ce n'est pas toujours sage. La sagesse entendue est même dangereuse lorsqu'elle devient asservissement à une idée, à une idéologie, à un dogme. Elle peut rapidement conduire à l'intégrisme et à la secte.

    La sagesse entendue est utile lorsqu'elle conduit à une deuxième approche.

    La deuxième approche est la sagesse raisonnée.

    Il est certes important de penser par soi-même, de réfléchir à ce qu'on a lu, à ce qu'on a entendu. Mais celui qui pense se croit trop souvent autorisé à faire l'économie de l'expérience de ce qu'il pense. La sagesse, ce n'est pas penser sa vie, c'est vivre sa vie. Le raisonnement le plus limpide ne transforme pas nécessairement celui qui pense en sage. La sagesse raisonnée ne sera donc fructueuse que dans la mesure où elle conduit à une troisième approche.

    La troisième approche est la sagesse exercée.

    Afin d'exercer la sagesse, il faut s'exercer.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 24-25
  • Nous manquons de bienveillance envers nous-mêmes

    Nous n'avons jamais appris à avoir de la bienveillance envers nous-mêmes, à nous aimer, à nous étonner. […]

    Nous ne savons même pas nous respecter : nous nous méprisons sans toujours nous en rendre compte. Nous sommes durs avec nous-mêmes, bien plus durs que nous oserions l'être avec quiconque. Nous ne nous écoutons pas et nous attendons de l'autre qu'il nous écoute. […]

    Nous avons tous le cœur emprisonné dans une gangue de glace qui nous durcit, nous isole dans notre tour d'ivoire, nous interdit de voir, aussi bien les autres que nous-mêmes.

    Couverture de Sauvez votre peau !
    page(s) 15-17
  • S'écouter soi-même

    Ici, c'est à l'écoute de vous-même, et non de l'orateur, qu'il faut vous mettre. Si vous écoutez l'orateur, il devient votre maître à penser, la voie à suivre pour pouvoir comprendre – ce qui est une horreur, une abomination, car vous aurez alors instauré la hiérarchie de l'autorité. […]

    Mais si, tout en écoutant l'orateur, vous êtes simultanément à l'écoute de vous-même, alors cette écoute est source de lucidité, de sensibilité ; l'esprit puise dans cette écoute force et santé. N'étant ni en position d'obéissance ni en situation de résistance, il devient intensément vivant.

    Couverture de Le livre de la méditation et de la vie
    page(s) 21
  • Écouter est une source de liberté

    Est-ce écouter, lorsque c'est au prix d'un effort qu'on écoute ? Cet effort n'est-il pas en soi une distraction qui empêche d'écouter ? […]

    Si vous écoutiez vraiment, en ce sens que vous seriez conscients de vos conflits et de vos contradictions, sans tenter de les faire entrer de force dans un schéma de pensée particulier, cela suffirait peut-être à les faire cesser.

    Couverture de Le livre de la méditation et de la vie
    page(s) 19
  • Se défaire des carcans

    Comment écoutez-vous ? Est-ce avec vos propres projections, à travers vos ambitions, vos désirs, vos peurs, vos angoisses, est-ce en n'entendant que ce que vous voulez bien entendre, ce qui vous satisfait, vous agrée, vous rassure, allège momentanément vos souffrances ? Si vous écoutez à travers l'écran de vos désirs, alors, de toute évidence, c'est votre propre voix que vous écoutez : vous écoutez vos propres désirs.

    N'y a-t-il pas une autre manière d'écouter ? N'est-il pas important de découvrir comment écouter non seulement ce qui se dit ici en ce moment même, mais toute chose : les bruits de la rue, le babillage des oiseaux, le bruit du tram, le fracas des vagues, la voix de votre époux, de votre femme, de vos amis, du bébé qui pleure ? Écouter n'a d'importance que si ce n'est pas à travers la projection de ses propres désirs que l'on écoute. Nous est-il possible d'écarter tous ces écrans à travers lesquels nous écoutons – et d'écouter vraiment ?

    Couverture de Le livre de la méditation et de la vie
    page(s) 16