esprit

Extraits étiquetés avec : esprit

  • La corporéité

    Pour Merleau-Ponty […] comme pour nous, la corporéité possède un double sens : elle désigne le corps à la fois comme structure vécue et comme contexte ou lieu des mécanismes cognitifs.

    Couverture de L'inscription corporelle de l'esprit
    page(s) 20
  • Le corps que j'ai versus le corps que je suis

    Les maîtres zen, comme Spinoza et quelques philosophes occidentaux, réfutent la dualité corps-esprit.

    Que dit Spinoza ? « Si nous opposons ce qu'on appelle le corps à ce qu'on appelle l'esprit, c'est parce que nous n'avons pas une connaissance suffisante du corps ! »

    Est-ce encore vrai à notre époque alors que le « savoir » sur le corps s'étend jusqu'à la génétique ? Spinoza n'envisage pas les savoirs mais la connaissance, par la personne elle-même, du fonctionnement de son propre corps.

    Grâce à son expérience des exercices qu'il a pratiqués au Japon,Graf Dürckheim est passé de la notion du corps que l'homme « a » à l'expérience du corps que l'homme « est ».

    Couverture de Comment peut-on être zen ?
    page(s) 21
  • S’emprisonner

    Chaque fois que nous sommes la proie d'un désir, d'une émotion, d'une impulsion non examinée, d'une idée ou d'une opinion, par notre façon de réagir nous nous emprisonnons nous-mêmes instantanément, de manière tout à fait concrète – qu'il s'agisse d'une habitude de repli ou de distanciation, comme dans la dépression et la tristesse, ou d'une explosion, voire d'un « kidnapping » émotionnel quand nous tombons tête la première dans l'anxiété ou la colère. Ces épisodes sont toujours accompagnés d'une contraction dans l'esprit comme dans le corps.

    Couverture de Méditer
    page(s) 25
  • L'attachement au moi-moi-même-et-encore-moi

    C'est parce que nous sommes profondément attachés à notre corps, à notre esprit, à notre nom, que nous efforçons sans cesse d'écarter ce qui est déplaisant et de prolonger ce qui est agréable. Ce processus d'attachement conditionne l'apparition de la souffrance.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 22
  • Plutôt travailler sur notre esprit

    [S]i vous marchez sur la terre et que cela vous fait mal aux pieds, vous aurez peut-être envie de recouvrir toute la surface de la terre de cuir, pour ne plus jamais avoir à souffrir de ses aspérités. Mais où trouverait-on une telle quantité de cuir ? Au lieu de cela, vous pourriez simplement envelopper vos pieds dans un peu de cuir, et alors, ce serait comme si le monde entier en était recouvert, et vous seriez toujours protégé.

    Autrement dit, vous pourriez essayer indéfiniment de mettre un terme à la souffrance en vous focalisant sur les circonstances extérieures – et c'est en général ce que nous faisons tous. C'est l'approche la plus courante ; vous essayez juste de résoudre le problème extérieur, encore et encore. Mais Bouddha disait une chose assez révolutionnaire, à laquelle la plupart d'entre nous accordent peu de crédit : si vous travaillez sur votre esprit, vous allégerez la souffrance qui semble venir de l'extérieur.

    Couverture de Comment méditer
    page(s) 13
  • Corps & esprit

    Même si nous parlons du corps et de l'esprit, ce sont en fait les deux côtés d'une seule pièce.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • L'esprit vide et prêt

    Vous ne devriez pas perdre votre état d'esprit qui se suffit à lui-même. Ce qui ne veut pas dire un esprit fermé, mais en fait un esprit vide et un esprit prêt. Si votre esprit est vide, il est toujours prêt pour quoi que ce soit ; il est ouvert à tout. L'esprit du débutant contient beaucoup de possibilités ; l'esprit de l'expert en contient peu.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • La porte du sacré

    [P]our que l'universel se déploie dans notre vie spirituelle, il doit être uni au personnel. Nous sommes des êtres humains, et la porte humaine qui mène au sacré est constituée de notre propre corps, de notre propre cœur et de notre propre esprit, du passé dont nous provenons et des relations et situations les plus intimes de notre existence. Si la compassion, la justice et la libération ne peuvent prendre vie en nous-mêmes, où donc le pourraient-elles ?

    Couverture de Périls et promesses de la vie spirituelle
    page(s) 25
  • Les difficultés : un trésor d'énergie

    Il y a là un grand enseignement : ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'esprit, capable de cristalliser de vastes mondes de haine, de désir, d'exaltation et de tristesse.

    Les troubles que l'on traverse renferment un précieux potentiel de transformation, un trésor d'énergie où l'on peut puiser à pleines mains la force vive qui rend apte à construire ce que l'indifférence ou l'apathie ne permettent pas. Et chaque difficulté peut être la brassée d'osier avec laquelle, ayant vanné le panier intérieur dont on ne se sépare plus, nous recueillons avec aisance tous les aléas de l'existence.

    Couverture de Plaidoyer pour le bonheur
    page(s) 248
  • Nos blessures sont vides d'existence propre

    Même si nos blessures sont profondes, elles n'affectent pas la nature ultime de l'esprit car, en dépit des apparences, elles sont, elles aussi, vides d'existence propre. De ce fait, il est toujours possible de les dissoudre. Ceux qui prétendent que nos fixations sont gravées dans l'esprit comme dans la pierre n'ont simplement pas consacré suffisamment de temps à contempler la nature de l'esprit.

    Couverture de Plaidoyer pour le bonheur
    page(s) 246
  • Méditation sans sagesse n'est que ruine…

    Une pratique de méditation seule ne peut amener la paix de l'esprit. Même si nous pouvons connaître des moments de silence intérieur, la sérénité ne peut s'installer. Il est nécessaire d'avoir au préalable et en parallèle, une « pratique de sagesse ». [… Il ne s'agit pas d']une discipline  « morale » qui viserait à nous améliorer pour devenir un meilleur citoyen, mais une réflexion qui nous donne peu à peu un regard plus juste sur la vie. […]

    [L]a méditation seule, sans la sagesse, se heurte à des obstacles insurmontables, sans cesse renaissants et ne peut s'installer. Des perturbations émotionnelles trop importantes voilent la clarté de l'esprit comme une eau trouble empêche de voir le fond. [Il manque] une prise de conscience qui nous permet d'avoir une certaine distance avec notre existence, de ne plus être autant absorbés par nos problèmes, nos ambitions, nos désirs.

    Couverture de Les sept clés de la méditation
    page(s) 33-35
  • Présent sans projections, opinions, idées, ni bavardages

    En méditation, nous essayons de comprendre l'esprit et de devenir toujours plus conscients, toujours plus lucides, toujours plus éveillés. En temps normal, notre esprit est à moitié endormi et même quand nous croyons être en train de réfléchir à plein de choses, être pleins de vitalité et très présents, nous réagissons presque comme des robots ou comme si nous étions en train de somnoler.

    Tout l'intérêt de la méditation est d'apprendre à nous réveiller, à développer une plus grande clarté, à être plus conscients et plus pleinement dans l'instant. À être conscients dans l'instant présent, sans nos sempiternels projections, opinions, idées et bavardages mentaux.

    Dans l'absolu, nous sommes la conscience. L'intérêt est vraiment d'apprendre à entrer en contact avec cette conscience, à la développer et à être avec elle.

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 43
  • L'esprit le futur, dans le passé

    Quand l'esprit est dans le futur, le corps manifeste inquiétude ou espoir ; dans le passé, culpabilité, nostalgie ou regrets.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 12
  • L'esprit est un film

    [J]'ai entendu des psychologues comparer notre perception de l'esprit et du moi au fait de regarder un film. Lorsqu'on regarde un film, on a l'impression d'être en présence d'un flux continu de sons et mouvements, alors que des images bien distinctes les unes des autres sortent du projecteur. Si nous pouvions voir le film image par image, notre impression serait totalement différente. […]

    Si je pouvais observer chaque pensée, chaque sentiment, chaque sensation qui défile dans mon esprit, l'illusion d'un moi limité s'évanouirait et serait remplacée par une sensation de conscience beaucoup plus calme, spacieuse et sereine.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 67
  • Le cerveau n'est pas l'esprit

    [L]'esprit lui-même n'est pas quelque chose de visible, de tangible ni même d'analysable à l'aide de mots. De même que l'œil n'est pas la vue ni l'oreille l'ouïe, le cerveau n'est pas l'esprit.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 66
  • Changer est possible

    [L]'une des principales difficultés que l'on rencontre en essayant d'examiner son esprit est la conviction profonde, et souvent inconsciente, que l'on est comme on est, et que l'on n'y peut rien changer. […]

    [P]resque toute la communauté scientifique s'accorde à penser que le cerveau est structuré de telle sorte qu'il est possible d'effectuer de véritables changements dans notre expérience de tous les jours.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 54-55
  • Derrière la confusion, l'esprit vaste

    Du seul fait de rester assis à observer à quelle vitesse et, sous bien des aspects, avec quel illogisme mes pensées et mes émotions allaient et venaient, je commençai à voir directement qu'elles n'étaient pas aussi solides et réelles qu'elles en avaient l'air.


    Puis, une fois que j'eus commencé à lâcher prise sur la croyance à l'histoire qu'elles avaient l'air de me raconter, je perçus peu à peu l'« auteur » qui se cachait derrière : la conscience infiniment vaste, infiniment ouverte, qui est la nature même de l'esprit.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 43
  • Le bouddhisme n'est pas une religion

    Lorsqu'on suit un entraînement bouddhiste, on ne considère pas le bouddhisme comme une religion. On le conçoit comme une sorte de science, une méthode pour explorer ce que l'on vit en s'aidant d'un certain nombre de techniques. Celles-ci vous permettent d'analyser vos pensées et vos actes sans porter de jugement, dans le seul but de découvrir comment fonctionne l'esprit, et ce qu'il faut faire pour trouver le bonheur et ne pas souffrir.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 31
  • Passé et futur ne sont que des idées

    [N]ous avons accumulé par le passé des expériences qui nous permettent de développer aujourd'hui de nouveaux comportements et de nouvelles façons de faire, de sorte que ce qui s'est produit par le passé trouve son utilité dans nos comportements actuels. Mais, à cet instant même, le passé est seulement une pensée qui traverse notre esprit. Si nous cherchons le passé, il a déjà cessé d'exister. Il n'y a rien que l'on puisse trouver, rien que l'on puisse toucher du doigt.

    La même chose vaut pour se qui se produira dans le futur. Nos actions présentes, fondées sur les expériences du passé, auront un impact sur notre avenir. Cet effet sera pour nous soit positif soit négatif. Mais ce qui se produira dans le futur n'est pour le moment qu'une pensée qui se forme dans notre esprit, une pensée concernant ce qui n'est pas encore advenu. Si nous tentons de toucher du doigt quelque « événement » futur, nous trouvons seulement le présent.

    Par conséquent, toutes ces multiples choses, ce que nous classons dans la catégorie du « passé » ou du « futur », ne sont en fait que nos idées présentes sur ce qui s'est déjà passé ou pourrait se passer plus tard.

    Couverture de La grande paix de l’esprit
    page(s) 72
  • Les plus déterminant c'est l'esprit

    Tel est donc le point principal : de tous les types de plaisirs ou de douleurs que nous, êtres humains, pouvons éprouver, les plus déterminants sont ceux qui viennent de l'esprit. Dans l'ensemble, le progrès matériel, extérieur, allège la souffrance et garantit le plaisir sensoriel. Mais il lui est très difficile d'avoir un véritable effet sur la souffrance ou le bonheur liés à notre activité mentale.

    Couverture de La grande paix de l’esprit