lumière

Extraits étiquetés avec : lumière

  • Le sourire du Bouddha

    L'expression inconcevable de ce sourire [du Bouddha], il semble que si nous en comprenions pleinement la dimension intime, nous comprendrions la vérité du bouddhisme de bout en bout. Nous pressentons que si par contagion un pareil sourire pouvait éclore en nous, nous aussi connaîtrions l'illumination.

    Le sourire du Bouddha, très certainement est une expression de l'éveil. Une expression de reconnaissance, intuitive et muette. Une reconnaissance qui serait aussi une libération. Une certitude tranquille, absolument complète, un accès. Le sourire du Bouddha suggère l'idée d'émanation d'une lumière intérieure, chaude et rassurante comme un feu de bois.

    Couverture de Le sourire du Bouddha
    page(s) 17
  • Vie conjugale du bleu et du noir

    C'est un état limite dont vous avez besoin, une mince ligne de rien entre l'ennui et le désespoir – et la joie qui passe en funambule sur ce fil, la joie qui se nourrit précisément de rien, par exemple d'un regard sur le ciel d'aujourd'hui, contemplé depuis votre lit d'infirmité active, depuis votre fainéantise d'écriture : une lumière transparente. Un bleu sans épaisseur.

    On dirait que les anges viennent de laver leur linge et que, n'étant riches que de leur seul amour, ils portent toujours la même lumière, rendue transparente par des milliers de lessives. Dans le bleu de cette beauté vous devinez le noir où elle s'abîmera bientôt, et vous trouvez dans cette vie conjugale du bleu et du noir l'unique leçon de choses qui vous convienne, la preuve d'une excellence de cette vie où tout nous est donné à chaque instant, le bleu avec le noir, la force avec la blessure.

    La seule tristesse qui se rencontre dans cette vie vient de notre incapacité à la recevoir sans l'assombrir par le sentiment que quelque chose en elle nous est dû : rien ne nous est dû dans cette vie, pas même l'innocence d'un ciel bleu. Le grand art est l'art de remercier pour l'abondance à chaque instant donnée.

    Couverture de L'inespérée
    page(s) 34-35
  • Être attentif, c'est aimer

    La plénitude et l'unité constituent notre nature la plus fondamentale d'êtres humains. […]

    L'abandon de nos fixations, le fait d'être simplement heureux équivaut à une brusque libération. […]

    Parce qu'elle ne dépend de personne ni d'une quelconque situation extérieure, cette libération s'accompagne de la joie de se sentir en sécurité, inviolable. L'esprit devient rayonnant, lumineux dans l'unification, ouvert, sans rien à ajouter ou à ôter, sans fragmentation et à l'abri de la division.

    Cette vaste plénitude d'être que l'on ressent comme du bonheur porte aussi le nom d'amour. Être totalement présent, sans division ni fragmentation, c'est aimer. Être attentif, c'est aimer.

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 37-38
  • L'enfer et le ciel

    Seul celui qui a osé voir que l'enfer est en lui y découvrira le ciel enfoui.

    Couverture de Où cours-tu ?
    page(s) 18
  • Parfaite création

    Votre vie actuelle est une parfaite création. Tout y est parfaitement juste, un parfait miroir de votre cheminement dans la création de vous-même. Votre existence est une création pure où n'entrent nulle vicissitude et nulle pollution. Si vous n'aimez pas ce que vous voyez, vous pouvez changer.

    Comme des gens sculptent leur image corporelle, vous pouvez sculpter votre univers intérieur.

    La condition de cette œuvre est que vous acceptiez tout ce que vous êtes et tout ce qu'il y a dans le monde sans jugement. Parce que vous êtes ce monde et cette humanité, dans tous ses travers et dans toutes ses lumières.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 293
  • L'existence pure

    Lorsque l'être est paisible, il scintille comme la fleur d'eau à la surface du lac et ce scintillement est perçu subtilement par ceux qui l'entourent. Il les apaise et il les attire à soi. Lorsque l'être se repose dans sa puissance intérieure, calme et détendu, faisant l'expérience de l'existence pure, il rassure son environnement et il trouve dans cette dégustation nombre de réponses.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 292
  • La vie éternelle

    Dans la vie ordinaire, on peut toujours parler car on peut toujours mentir. Dans la vie éternelle – qui ne se distingue de la vie ordinaire que par l'éclat d'un regard – on ne peut pas aller contre son cœur, mentir. Alors on se tait. On écrit une lettre d'amour pur. C'est comme un feu follet sur les domaines du songe. C'est comme une chute de neige dans les yeux noirs d'enfance. De temps en temps on s'arrête. On relève la tête, on regarde le ciel vide. Sa lumière est si douce qu'elle nous oriente et nous gagne, de très loin.

    Couverture de La part manquante
    page(s) 91-92
  • L'aspiration

    [U]n être bénéficie immédiatement de la présence d'une grande aspiration dans sa vie et trouve du bonheur à incarner la présence de cette lumière dans le monde.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 246
  • À l'intérieur d'une larme

    J'ai grandi à l'intérieur d'une larme. À travers sa vitre scintillante, j'ai vu le monde éclatant de lumière.

    Couverture de Une bibliothèque de nuages
    page(s) 19