refus

Extraits étiquetés avec : refus

  • Le « non » du cœur

    Le « non » du cœur, c’est simplement refuser que ce qui est soit. […]

    [L]e cœur est une fonction qui, normalement, dit toujours « oui ». Le refus du cœur nous coupe de la réalité et nous réinsère dans la séparation, dans l’individualisme ou, pour employer le mot le plus couramment utilisé, le sens de l’ego. Et l’effacement de l’ego, c’est le retour du cœur à son fonctionnement normal qui est l’adhésion à ce qui est.

    Couverture de La voie du cœur
    page(s) 28 (poche)
  • Nous refusons d’être présents

    [N]ous refusons d’être présents, parce que nous projetons sans cesse – séduits, entraînés, obnubilés ou effrayés – dans le futur et le passé, emportés par le flux des événements et la météo de nos réactions et de notre torpeur, occupés, pour ne pas dire obsédés, par ce que nous qualifions souvent inconsidérément d'« urgent », tout en perdant de vue ce qui est réellement important, suprêmement important, si ce n'est vital pour notre bien-être, notre équilibre mental, voire notre survie.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 24
  • Refuser la situation et l'émotion pénible associée

    Dans la souffrance, on refuse non seulement la situation mais aussi l'état émotionnel pénible qu'elle déclenche. Ce point essentiel marque la différence avec l'émotion simple. On se débat à la fois contre l'extérieur et contre soi-même. On voudrait ne pas ressentir ce qu'on ressent.

    Couverture de Souffrir ou aimer
    page(s) 32
  • Le mental n'accepte pas ce qui est

    « Le mental ne peut ni voir ni accepter ce qui est. Il rejette ce qui est et s'efforce de mettre autre chose à la place. » [Swami Prajnanpad] Autrement dit, dès que la réalité nous confronte à une situation qui ne correspond pas à notre attente, nous nous crispons et rejetons ce qui arrive – c'est le refus ; d'autre part, nous nous cramponnons mentalement à ce qui, selon nous, aurait dû se produire – c'est « l'autre chose » produit par notre imaginaire. […]

    La conjonction de ces deux aspects, refus et crispation sur ce qui aurait dû se produire selon mon idée, produit la tension négative de l'émotion.

    Couverture de Souffrir ou aimer
    page(s) 31-32