bonheur

Extraits étiquetés avec : bonheur

  • Arroser les graines avec discernement

    Si nous aimons une personne, nous essayons de reconnaître les graines positives qui sont en elle et de les arroser avec des actes et des paroles aimants. Les graines de bonheur poussent mieux quand elles sont arrosées, tandis que les graines de souffrance perdent de leur force quand elles ne sont pas arrosées par des actes et des paroles blessants.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 40
  • Le domaine moyen

    Le domaine moyen ou de la forme pure (rūpaloka), ne comprend que l'activité mentale libérée (au moins temporairement) des attraits du monde du désir et tournée uniquement vers les représentations formelles unies aux concepts et aux sentiments purs. Ses caractéristiques sont : la concentration, la lucidité, le bonheur ou la joie et la sérénité.

    Ce domaine peut être expérimenté en cette vie même, lors de la méditation qui atteint l'extase ou enstase (dhyāna), et au long cours après la mort, en des états immatériels de type paradisiaque. La maîtrise parfaite du mental à ce niveau conduit à celle correspondante des éléments grossiers et à la démonstration, dans le monde du désir, des pouvoirs, dits spirituels ou supra normaux (abhijñā).

    Couverture de [corps - âme - esprit] par un bouddhiste
    page(s) 16
  • Bonheur du renoncement

    L'une des [sources supérieures de bonheur] est le « bonheur du renoncement », le bonheur spirituel venant de la recherche de ce qui est au-delà des plaisirs du monde. L'exemple classique est la joie qui naît de l'abandon de toutes préoccupations mondaines et de la recherche de la solitude dans un environnement paisible, pour se consacrer au développement de l'esprit. […]

    La générosité est une autre forme de renoncement.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 22
  • Le bonheur n'est pas dans la satisfaction des sens

    Il est facile de se rendre compte que la satisfaction des sens n'est pas du bonheur, puisque le plaisir éprouvé disparaît presque immédiatement et qu'il peut même entraîner un sentiment de déchéance et de remords.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 20
  • L'esprit est la respiration

    L'esprit est la respiration. Il est l'unité du sujet qui observe et illumine et de l'objet qui est observé et illuminé. L'esprit est paix et bonheur. L'esprit est le champ de l'illumination et il contient la force de la concentration.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 41
  • Deviens qui tu es

    Certes si je regarde comment, par mon engagement dans la pratique, ma vie s'est transformée, je ne peux nier qu'elle a pris une tonalité et une ampleur nouvelles. Mais c'est précisément d'avoir renoncé à un projet précis, prédéterminé, qui m'a libéré. C'est tout le paradoxe. Chercher à atteindre un but quelconque nous fait perdre contact avec la réalité de notre expérience, avec l'état concret de notre propre confusion qui est pourtant la seule base de travail et donc notre véritable richesse.

    Le malentendu est qu'en cherchant le bonheur, en se battant pour l'obtenir, nous le manquons. Nous restons prisonniers d'un projet fondé sur le déploiement de l'ego, d'une volonté de puissance à jamais insatisfaite. Le chemin consiste plus radicalement à accueillir tout ce qui est.

    Si je considère l'être que j'étais lorsque je me suis engagé sur le chemin de la méditation, il me faut reconnaître rétrospectivement que mon ambition était alors teintée d'une sérieuse dose de haine envers moi-même, dont je n'étais pas vraiment conscient. Par la pratique, je voulais devenir autre, me débarrasser de tout ce qui, en moi, ne me plaisait pas. Or, le chemin m'a conduit dans une tout autre direction. J'apprends à entrer en amitié avec qui je suis et à travailler avec ma propre confusion, à m'ouvrir à ma propre fragilité. En un sens profond, j'y suis convié à répondre à l'injonction que l'on trouve dans la deuxième Ode pythique de Pindare, reprise par Nietzsche, « deviens qui tu es », dans l'épreuve qu'est pour chacun de nous d'apprendre à savoir comment être.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 322-323
  • Savourer

    Nous commettons souvent cette erreur : voir ou sentir les instants de bonheur ou de beauté, mais ne pas nous y rendre présents. Ce n'est pas la même chose de noter mentalement que le ciel est beau ou bien de tout arrêter pour savourer. Car pour savourer, il faut s'arrêter pour de vrai et inviter le corps au festin, à la merveille de l'instant présent. Ressentir alors avec tout son corps, tout son souffle, toute sa personne, ce que la vie nous offre.

    Couverture de Trois minutes à méditer
    page(s) Chronique n°3
  • Motivation de l'ermite (suite)

    L'ermite ne se désintéresse nullement du sort de l'humanité, mais se rend compte que dans la situation qui est la sienne, il est non seulement incapable d'accomplir le bien d'autrui, mais il est aussi impuissant à construire son propre bonheur. Sa motivation essentielle est donc de se transformer lui-même pour mieux transformer le monde.

    Pour ce faire, il doit impérativement consacrer un certain temps à engendrer en lui-même la force et la liberté intérieures qui sont indispensables pour faire face avec confiance, sagesse et sérénité aux aléas de l'existence et pour contribuer de manière éclairée au bien-être d'autrui.

    L'ermite commence donc par comprendre que le bonheur authentique ne dépend pas fondamentalement des conditions extérieures mais de la transformation de son esprit et de sa manière de traduire les circonstances de l'existence en bonheur ou en mal-être. Il comprend que tant que l'on ne s'est pas débarrassé de la haine, de l'obsession, de l'orgueil, de la jalousie et des autres toxines mentales, il est aussi vain d'aspirer au bonheur que de souhaiter la fin de ses brûlures sans retirer sa main du feu.

    Contrairement aux apparences, la motivation de l'ermite bouddhiste est fondée sur l'amour altruiste et la compassion. Son but est clair : se rapprocher de l'Éveil afin de devenir capable de remédier aux souffrances du monde.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Le bonheur est déjà là

    L'idée essentielle sous-jacente à toute notre étude et à notre pratique c'est que le bonheur que nous cherchons est là, disponible à n'importe quel moment. Le bonheur que nous recherchons est notre droit de naissance. Pour le découvrir, nous devons être plus doux avec nous-mêmes, plus compatissants envers nous-mêmes et notre univers.

    Le bonheur que nous recherchons ne peut être trouvé en s'emparant des choses et en essayant de s'y cramponner. On ne peut pas le trouver à force de sérieux et de crispation, en voulant que les choses aillent dans la direction qui, selon nous, nous apportera le bonheur. Nous comprenons toujours de travers. L’essentiel c'est que le bonheur que nous recherchons est déjà là et que pour le trouver il vaut mieux se détendre et lâcher prise que se débattre.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 117 (13 - Enseignement pour la vie et pour la mort)
  • Séparé des autres

    On décide que la douleur des autres n'a aucun lien avec soi. On rejette la souffrance du monde de peur qu'elle ne gâche ou n'annihile notre propre bonheur. Bloqué dans cette attitude défensive, on s'enferme dans un isolement intérieur si profond que l'expérience de la joie authentique devient impossible. Quel étrange conditionnement : se sentir si seul dans la douleur et si vulnérable et éloigné des autres dans le bonheur !

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 32
  • Nos difficultés font partie de la pratique

    [C]e que mon maître proposait en premier lieu [, c'était] une manière de vivre, un chemin d'éveil, d'attention, de soumission et d'engagement, travail de toute une vie. Il offrait un bonheur qui n'était pas tributaire des circonstances transitoires du monde mais qui découlait du processus conscient et difficile de notre propre transformation intérieure.

    En entrant au monastère, j'avais espéré laisser derrière moi la souffrance de ma vie familiale et les difficultés liées au monde mais, à l'évidence, elles m'avaient suivi. Il me fallut plusieurs années pour comprendre que ces difficultés faisaient partie de ma pratique.

    Couverture de Périls et promesses de la vie spirituelle
    page(s) 19
  • Le bonheur est intemporel

    Le bonheur n'est pas un produit du temps, le bonheur est toujours dans le présent, un état intemporel.

    Couverture de L’aventure de l’éveil
    page(s) 47
  • Le bonheur inconditionnel

    Le bonheur d'un homme libre ne dépend pas des circonstances, mais de ce qu'il fait des circonstances en y introduisant de la conscience et de l'amour.

    Couverture de Un art de l'attention
    page(s) 49
  • Le bouddhisme n'est pas une religion

    Lorsqu'on suit un entraînement bouddhiste, on ne considère pas le bouddhisme comme une religion. On le conçoit comme une sorte de science, une méthode pour explorer ce que l'on vit en s'aidant d'un certain nombre de techniques. Celles-ci vous permettent d'analyser vos pensées et vos actes sans porter de jugement, dans le seul but de découvrir comment fonctionne l'esprit, et ce qu'il faut faire pour trouver le bonheur et ne pas souffrir.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 31
  • Source de joie et de bonheur

    Dès la première fois où l'on ressent un réel plaisir en méditation, on réalise pleinement que quelque chose en nous est source de joie et de bonheur.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 97
  • C'est déjà là, en vous

    En réalité, nous sommes comblé, comblé à tout moment, comblé complètement. Voilà ce qui est profondément intolérable. Nous refusons ce contentement et inventons l'histoire de notre disette. Nous inventons la guerre pour crier l'injustice de notre situation. Toutefois, chaque rayon de lumière nous nourrit, chaque respiration nous purifie, chaque verre d'eau nous structure et nous redonne l'information essentielle. Chaque pensée nous crée.

    Tout est là, il n'y a qu'à goûter, à savourer. Le bonheur, l'extase et la joie vous attendent. Vous n'avez rien à faire pour mériter cela. C'est déjà là, en vous.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 289