esprit

Extraits étiquetés avec : esprit

  • Anticiper une souffrance qui n'existe pas encore

    La dimension négative de la peur psychologique intervient dès que nous anticipons une souffrance qui n'existe pas encore et dont nous refusons l'éventualité. Tout notre esprit et, avec lui, notre corps, se crispe, en espérant nous y soustraire. Et, paradoxe, notre pensée agite avec insistance l'image de ce péril tout en rejetant désespérément qu'il puisse se produire.

    Couverture de Une vie en confiance
    page(s) 23
  • Attentif à toute la réalité possible

    [L]orsqu'un acte est accompli avec plénitude et qu'il manifeste une absorption de la personne dans ce qu'elle fait, qu'il s'agisse de l'attention intense d'un chercheur en quête d'une solution ou de celle d'un sportif qui sait allier la force et la grâce, comment pourrait-on oser dire qu'ils sont inconscients ? Ce serait mesurer la conscience à la distance prise par un observateur à l'égard d'une expérience en cours. L'absorption n'est que la face positive du retrait qui, en pleine conscience, se porte attentive à toute la réalité possible et va permettre d'y entrer avec souplesse sans en rien négliger : elle fait alors de l'esprit le corps même.

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 140-141 (La fin de la plainte)
  • Changer, progresser

    L'idée que l'on puisse travailler avec son propre esprit, l'idée que l'on puisse changer, progresser, apparaît pour notre époque comme une provocation.

    Couverture de Frappe le ciel, écoute le bruit
    page(s) 15
  • Découvrir la réalité vraie

    Pour pouvoir découvrir ce qu'est la réalité vraie, l'esprit doit être totalement vide.

    Couverture de Vers la révolution intérieure
    page(s) 25-26
  • Nous exposer de manière abrupte à l'esprit inconditionnel

    Chaque pratique que nous pouvons accomplir ne vise qu'à nous exposer de manière abrupte à l'esprit inconditionnel (et jamais à nous convaincre conceptuellement de quoi que ce soit). [Fabrice Midal]

    Couverture de Pour chaque moment de la vie
    page(s) 43
  • Réaliser notre intégrité

    Nous pouvons réaliser notre intégrité grâce à la respiration consciente, qui nous ramène à notre corps et à notre esprit. Réaliser notre intégrité est aussi nous rénover à chaque instant. Nous sommes neufs, et les autres aiment être avec nous.

    Couverture de Transformation et guérison
    page(s) 54
  • Voir les merveilles de la vie

    [L]e pratiquant peut voir les merveilles de la vie dans son corps, son esprit, sa respiration et peut rendre les sensations de paix et de joie stables et fortes.

    Couverture de Transformation et guérison
    page(s) 52
  • Unité du corps et de l'esprit

    Dans la pratique de la méditation, la distinction entre le corps et l'esprit se dissout, nous parlons de l'unité du corps et de l'esprit.

    Couverture de Transformation et guérison
    page(s) 48
  • La véritable solitude

    La véritable solitude est dans l'esprit. Une personne dont l'esprit est libre des liens de la possessivité et de l'attachement, a dit le Bouddha, est « quelqu'un qui vit seul ». Et quelqu'un dont l'esprit est peuplé par l'avidité, la haine et de fausses idées est « quelqu'un qui vit avec un compagnon », même dans la solitude physique.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 31
  • Sujet et objet ne sont pas séparés

    Il convient de se pencher sur les expressions « observer le corps dans le corps », « observer les sentiments dans les sentiments », « observer l'esprit dans l'esprit » et « observer les objets de l'esprit dans les objets de l'esprit ». La clé de voûte de la « méditation-observation » est que le sujet et l'objet de l'observation ne sont pas considérés comme deux choses séparées.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 45-46
  • Tous les phénomènes sont l'esprit

    L'esprit ne peut être séparé de son objet. L'esprit est conscience, sentiment, attachement, aversion… La conscience doit toujours être conscience de quelque chose. Ressentir, c'est toujours ressentir quelque chose. Aimer ou haïr, c'est toujours aimer ou haïr quelque chose.

    Ce « quelque chose » est l'objet de l'esprit, qui ne peut pas apparaître s'il n'y a pas d'objet. L'esprit n'existe pas si l'objet de l'esprit n'existe pas. L'esprit est, tout à la fois et simultanément, le sujet de la conscience et l'objet de celle-ci.

    Tous les phénomènes physiologiques – comme la respiration, le système nerveux et les organes des sens –, tous les phénomènes psychologiques – comme les sentiments, la pensée et la conscience – et tous les phénomènes physiques – comme la terre, l'eau, l'herbe, les arbres, les montagnes et les rivières – sont des objets de l'esprit. Par conséquent, tous sont l'esprit. Ils peuvent tous être appelés des dharma.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 42
  • L'esprit est la respiration

    L'esprit est la respiration. Il est l'unité du sujet qui observe et illumine et de l'objet qui est observé et illuminé. L'esprit est paix et bonheur. L'esprit est le champ de l'illumination et il contient la force de la concentration.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 41
  • L'esprit et la respiration deviennent un

    Nous voyons que notre respiration a un effet sur notre esprit, et que notre esprit exerce une influence sur notre respiration. L'esprit et la respiration deviennent un. Nous réalisons aussi que la respiration est une composante du corps et que la conscience de la respiration est aussi la conscience du corps.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 38
  • L’instant présent

    Notre esprit est capable de vagabonder dans le temps, mais pas notre corps. Le corps, lui, est toujours dans le présent.

    Couverture de Trois minutes à méditer
    page(s) Chronique n°14
  • Observer la nature de l'esprit

    À chaque science ses instruments : sans télescope on ne peut voir les cratères de la lune, sans pratique contemplative, on ne peut voir la nature de l'esprit qui reste masquée par le voile des pensées errantes.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Laisser aller et venir, comme le souffle

    Rien ne manque à l'esprit vacant. Mais comme, conformément à la loi de changement et d'impermanence, il ne retient jamais rien, ce qui est neuf et pertinent y pénètre librement d'instant en instant. Quand on cesse d'intervenir dans le cours des événements, qu'on les laisse aller et venir, comme le va-et-vient du souffle, chaque chose est à sa place et remplit sa fonction.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 10
  • La concentration, un rétrécissement

    Nous avons donc le cycle de la peur et celui du désir qui aboutissent à un même résultat : le rétrécissement du champ de la conscience, autrement dit la concentration. La concentration peut occasionner des maladies mentales ou l'auto-hypnose. Comme elle exclut l'indésirable, elle permet aussi l'obtention de maîtrises en tous genres.

    Mais, de par sa nature, l'esprit doit pouvoir fonctionner en toute liberté, en sorte que si on le force sans cesse dans un canal étroit ou si l'on arrête ses activités, sa dynamique finit par s'exprimer de façon destructive. Le désordre psychosomatique est le signal d'alarme d'une telle situation […]

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 9
  • Percevoir les mécanismes intérieurs de la réalité

    Le méditant Vipassanā utilise sa concentration comme un outil grâce auquel sa conscience peut effriter petit à petit le mur d'illusions qui le sépare de la lumière vivante de la réalité. C'est un processus progressif de constante croissance de la conscience et de la perception des mécanismes intérieurs de la réalité même.

    Couverture de Méditer au quotidien
    page(s) 19
  • Dompté, l'esprit peut se connaître lui-même

    [L]'attention/vigilance est considérée comme partie intégrante de la nature essentielle de l'esprit ; c'est l'état d'esprit naturel, que les réflexes habituels d'avidité et d'illusion obscurcissent temporairement. L'esprit non dompté tend constamment à s'installer en un point stable de son perpétuel mouvement, à s'agripper à des pensées, des sentiments, des concepts comme s'ils constituaient un sol ferme.

    À mesure que ces habitudes sont interrompues et que l'on apprend une attitude de « lâcher-prise », la tendance naturelle de l'esprit à se connaître lui-même et à réfléchir sa propre expérience peut s'épanouir. Tel est le début de la sagesse ou de la maturité (prajñā).

    Couverture de L'inscription corporelle de l'esprit
    page(s) 67
  • Voir le fonctionnement de l'esprit

    Calmer l'esprit, dans le bouddhisme, n'a pas pour but de l'absorber mais de le mettre en mesure d'être attentif à lui-même assez longtemps pour acquérir un discernement quant à sa propre nature et à son propre fonctionnement.

    Couverture de L'inscription corporelle de l'esprit
    page(s) 64