ouverture

Extraits étiquetés avec : ouverture

  • Renoncer au terrier

    Renoncer c’est comprendre que le désir nostalgique de rester dans un monde protégé, limité, étriqué, est insensé.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 109 (11 - Le renoncement)
  • Liberté intérieure

    L'une des voies vers la liberté intérieure n'est pas à trouver dans l'affirmation de soi, comme on l'entend trop souvent, mais juste dans le fait d'être là. Juste être soi, ni plus ni moins, et être ouvert à l'autre.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 101
  • La méditation est profondément incarnée

    La méditation n'est pas angélique et s'incarne profondément, à la différence d'une simple réflexion philosophique.

    À leur tour, les effets biologiques constituent une base convenable pour les changements psychiques et l'ouverture spirituelle, suivant une causalité complexe et circulaire, sur laquelle le Bouddha a toujours insisté et que l'Occident moderne redécouvre (Edgar Morin).

    Couverture de Méditation et psychothérapie
    page(s) 59
  • L'ouverture nous rend courageux

    Plus nous pratiquons, plus nous nous ouvrons et plus nous apprenons à faire preuve de courage dans notre vie. Dans la méditation, vous n'avez jamais réellement l'impression d'avoir abouti à quelque chose. Vous avez simplement la sensation d'être assez détendu pour éprouver ce qui était en vous depuis toujours. J'appelle parfois ce processus de transformation la « grâce ».

    Car à mesure que nous développons ce courage, processus au cours duquel nous laissons éclore la palette de nos émotions, nous pouvons être saisis d'instants de lucidité, qui n'auraient jamais eu lieu en essayant de comprendre d'un point de vue conceptuel ce qui ne va pas chez nous, ou dans le monde. Ces instants de lucidité naissent lorsque nous restons assis en méditation, ce qui demande du courage, un courage qui croît au fil du temps.

    Couverture de Comment méditer
    page(s) 19
  • Quoi qu'il advienne, rester présent

    Nous ne méditons pas pour trouver un certain confort. Autrement dit, nous ne méditons pas pour nous sentir toujours bien, tout le temps. J'imagine que vous êtes sans doute choqué en lisant ceci, car tant de gens viennent à la méditation pour simplement « se sentir mieux ». Toutefois, vous serez certainement content d'apprendre que le but de la méditation n'est pas de se sentir mal. Plus exactement, la méditation nous offre l'opportunité d'être ouverts et d'avoir une attention compatissante envers tout ce qui advient. L'espace de méditation est comparable au grand ciel : suffisamment vaste pour accueillir tout ce qui survient.

    Dans la méditation, nos pensées et nos émotions peuvent devenir semblables à des nuages qui s'attardent, avant de s'éclipser. Le bon, l'agréable, le plaisant, le difficile et le douloureux : tout cela va et vient. L'essence de la méditation consiste donc à s'exercer à quelque chose d'assez radical qui n'est décidément pas un trait habituel de l'espèce humaine : il s'agit de rester présents à nous-mêmes quoi qu'il advienne, sans plaquer sur nos expériences les étiquettes du bien et du mal, du juste et de l'injuste, du pur et de l'impur.

    Couverture de Comment méditer
    page(s) 15
  • L'esprit vide et prêt

    Vous ne devriez pas perdre votre état d'esprit qui se suffit à lui-même. Ce qui ne veut pas dire un esprit fermé, mais en fait un esprit vide et un esprit prêt. Si votre esprit est vide, il est toujours prêt pour quoi que ce soit ; il est ouvert à tout. L'esprit du débutant contient beaucoup de possibilités ; l'esprit de l'expert en contient peu.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • Être attentif, c'est aimer

    La plénitude et l'unité constituent notre nature la plus fondamentale d'êtres humains. […]

    L'abandon de nos fixations, le fait d'être simplement heureux équivaut à une brusque libération. […]

    Parce qu'elle ne dépend de personne ni d'une quelconque situation extérieure, cette libération s'accompagne de la joie de se sentir en sécurité, inviolable. L'esprit devient rayonnant, lumineux dans l'unification, ouvert, sans rien à ajouter ou à ôter, sans fragmentation et à l'abri de la division.

    Cette vaste plénitude d'être que l'on ressent comme du bonheur porte aussi le nom d'amour. Être totalement présent, sans division ni fragmentation, c'est aimer. Être attentif, c'est aimer.

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 37-38
  • Derrière la confusion, l'esprit vaste

    Du seul fait de rester assis à observer à quelle vitesse et, sous bien des aspects, avec quel illogisme mes pensées et mes émotions allaient et venaient, je commençai à voir directement qu'elles n'étaient pas aussi solides et réelles qu'elles en avaient l'air.


    Puis, une fois que j'eus commencé à lâcher prise sur la croyance à l'histoire qu'elles avaient l'air de me raconter, je perçus peu à peu l'« auteur » qui se cachait derrière : la conscience infiniment vaste, infiniment ouverte, qui est la nature même de l'esprit.

    Couverture de Bonheur de la méditation
    page(s) 43
  • Ne pas considérer l'ouverture comme une entité

    Nous devons veiller attentivement à ne pas considérer l'ouverture comme une entité. Car si nous avons cette attitude, nous en aurons fait un concept, ce qui automatiquement la fixe et la limite à quelque chose de défini. C'est précisément ce que nous avons dû briser pour la percevoir.

    Couverture de L’aube du tantra
    page(s) 55
  • Entrer dans le changement

    Sur le plan de la conscience, le changement consiste essentiellement en un accroissement des moments d'ouverture, de joie et de paix que vous connaissez déjà. Ce grossissement du flux créateur, cet élargissement de la bande de réception fera que votre vie sera plus satisfaisante qu'elle ne l'a jamais été.

    Entrer dans le changement, c'est entrer dans un acte d'amour et de respect de soi avec la même délicatesse et la même générosité que si vous accomplissiez un geste amoureux.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 260
  • Plus de combat

    Le mieux que j'ai à faire pour interrompre ce mécanisme de « saisie » est de me dire que ce que je cherche est déjà là : il suffit que je m'ouvre pour le savourer. Alors, je déguste une paix intérieure, une sorte de liberté où plus rien ne me contraint. Je goûte vide et plénitude à la fois. Je savoure en même temps une sorte de communion avec ce que je suis et ce qui m'entoure. Il n'y a plus de combat. Je me repose profondément. Je ne demande rien. Je suis, tout simplement. J'existe.

    Des pensées surviennent, des intuitions, des obsessions récurrentes. Mais, à la longue, je me suis rendu compte qu'elles n'avaient pas le pouvoir que je leur prêtais au départ. Si je les laisse passer sans m'accrocher, elles perdent leur aspect contraignant. Elles deviennent une sorte de bruit de fond dont je n'ai pas à m'occuper. Je ramène constamment mon attention à la sensation de bien-être. Je ne combats pas mes pensées, j'en ajoute une : celle de retourner à un état de disponibilité.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 210