Émilie Hache
Quelques extraits
• La vie morale la plus élevée
« La vie morale la plus élevée [non moraliste] consiste en tout temps, à briser les règles établies lorsqu’elles sont devenus trop étroites pour les besoins présents. » William James
• Attention scrupuleuse au changement
[L]es propositions morales écologiques ne peuvent être formulées une fois pour toutes, sauf à tomber dans une posture moraliste. James appelle cette attention scrupuleuse au changement le fait de maintenir « portes et fenêtres ouvertes ».
• La dimension morale d’un être
La dimension morale d’un être advient à partir d’une certaine façon d’être bien traité par autrui, d’une façon qu’autrui peut avoir de s’adresser à un tiers.
• Disqualifier, détruire et maltraiter
La « nature » est un outil conceptuel qui a toujours été mobilisé pour disqualifier, détruire et maltraiter les non-humains comme les humains, et critiquer cet usage ne suffit pas à en désamorcer les effets.
• Un art des conséquences
La philosophie pragmatiste est un art des conséquences qui s’intéresse aux effets que ses propositions induisent pour en vérifier la véracité.
• Indispensable expérience
[S]ans observation des faits – c’est-à-dire sans expérience – le philosophe moral vit dans un « univers hypothétique ».
• Bien traiter un tiers
[O]n ne peut espérer ni prétendre bien traiter un tiers sans s’intéresser à lui ni faire l’effort d’apprendre de l’expérience.