Quand on s’apprécie, on réalise que l'on n'a pas à avoir honte de soi ou à se condamner. On n'a pas besoin de se rengorger non plus. On découvre sa dignité fondamentale, qui s'accompagne de douceur. On a toujours possédé cela, mais il se peut qu'on ne l'ait jamais reconnu avant. Il n'est pas nécessaire d'être égocentrique pour s'apprécier soi-même. On s'apprécie même davantage lorsqu'on est libre de la laideur de cet égotisme, qui repose sur la haine de soi.