Le thé appelle la vision de cabanes, de montagnes et de déserts, de voyages et d’horizons lointains, de rencontres entre voyageurs. Dans la solitude, il incite à la réflexion, à la méditation et au souvenir. Même lorsque nous sommes seuls, les gestes rituels du thé nous relient aux autres hommes. Lorsque, près de la cabane, on fait chauffer l’eau sur la braise dans une bouilloire en fonte, le monde est vaste et sans limites.
se relier
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Méditation du thé
page(s) 40-41Retrouver un monde
Le mandala nous apprend à retrouver un monde, c'est-à-dire l'unité où nous pouvons nous poser et nous sentir à nouveau reliés aux êtres et aux choses.
page(s) 9Plus jamais isolé, coupé
La vraie, l'essentielle solitude – qui m'est propre et qui demeure inaliénable – renvoie en moi à ce noyau irréfragable, impérissable aussi. C'est ce qui est indestructible, souverain, inattaquable en moi. Certains disent : l'Esprit.
Lorsqu'un individu a pris contact avec ce noyau indestructible, a expérimenté cette solitude de l'Esprit, il peut ensuite vivre seul ou en couple, à la ville ou au désert. Il ne se sent plus jamais isolé, coupé.
page(s) 22Faire semblant de nous relier à d’autres êtres
Nous pouvons, bien sûr, faire semblant de nous relier à d’autres êtres, mais nous ne les rencontrons alors que dans le dessein d'en tirer un bénéfice. Nous sentir mieux. Réussir à mieux bâtir notre terrier.
page(s) 27