mal-être

Extraits étiquetés avec : mal-être

  • La compassion seule ne suffit pas

    Quand nous pensons à tous ces êtres, nos parents, qui errent depuis si longtemps comme des aveugles égarés dans une vaste plaine, nous ne pouvons que ressentir une immense compassion.

    Mais la compassion seule ne suffit pas. Tant que notre esprit est limité par l'attachement, nous pouvons leur donner de la nourriture, des vêtements, de l'argent, ou simplement de l'affection, mais nous ne leur apporterons, dans le meilleur des cas, qu'un bonheur temporaire et limité.

    Ils ont besoin d'une aide autrement efficace. Aussi devons-nous trouver le moyen de les délivrer définitivement de la souffrance, et nous n'y parviendrons qu'en mettent en pratique les enseignements du dharma.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 16
  • Le salon et la cave

    Nos blocs de souffrance, de tristesse, de colère et de désespoir cherchent toujours à entrer dans notre conscience mentale, dans notre salon, mais nous ne voulons pas de ces hôtes indésirables, parce qu'il est douloureux de les regarder. Alors, nous tentons de leur barrer le passage. Nous voulons qu'ils restent cachés dans notre cave. Nous ne voulons pas leur faire face. C'est ainsi que nous avons pris l'habitude de remplir le salon avec d'autres invités et, dès que nous disposons de dix ou quinze minutes de temps libre, nous faisons tout pour que notre salon reste occupé. Nous appelons un ami ou nous prenons un livre. Nous allumons la télévision. Nous espérons que ces visiteurs indésirables ne viendront pas si le salon reste bien occupé…

    Or, toutes les formations mentales ont besoin de circuler. Et si nous les bloquons, si nous ne les laissons pas émerger, c'est toute la circulation de notre esprit qui s'en trouvera entravée, nous exposant ainsi au risque de développer des symptômes de maladie mentale et de dépression, tant dans notre esprit que dans notre corps.

    Couverture de Prendre soin de l’enfant intérieur
    page(s) 21
  • Plutôt travailler sur notre esprit

    [S]i vous marchez sur la terre et que cela vous fait mal aux pieds, vous aurez peut-être envie de recouvrir toute la surface de la terre de cuir, pour ne plus jamais avoir à souffrir de ses aspérités. Mais où trouverait-on une telle quantité de cuir ? Au lieu de cela, vous pourriez simplement envelopper vos pieds dans un peu de cuir, et alors, ce serait comme si le monde entier en était recouvert, et vous seriez toujours protégé.

    Autrement dit, vous pourriez essayer indéfiniment de mettre un terme à la souffrance en vous focalisant sur les circonstances extérieures – et c'est en général ce que nous faisons tous. C'est l'approche la plus courante ; vous essayez juste de résoudre le problème extérieur, encore et encore. Mais Bouddha disait une chose assez révolutionnaire, à laquelle la plupart d'entre nous accordent peu de crédit : si vous travaillez sur votre esprit, vous allégerez la souffrance qui semble venir de l'extérieur.

    Couverture de Comment méditer
    page(s) 13
  • Ne plus perpétuer la souffrance

    Ce n'est pas parce que nous avons souffert que nous devons perpétuer cette souffrance l'un envers l'autre. Puisque nos blessures présentent en grande partie les mêmes causes, cessons d'être ennemis et faisons alliance.

    Couverture de Prendre soin de l’enfant intérieur
    page(s) 90