Quatrième de couverture
Dans la profusion d’ouvrages que constituent les écrits canoniques bouddhiques, le Dhammapada occupe une place particulière, par sa forme littéraire comme par sa dimension compacte. Considéré comme un fleuron de cette littérature, il en est l’un des textes les plus populaires, par sa capacité à exprimer l’essence de la pensée bouddhique sous une forme simple et poétique, propre de cet fait à parler au plus grand nombre.
Composé de quatre-vingt-trois versets (c’est le sens de pada), qui rapportent des paroles prononcées par le Bouddha en diverses circonstances au cours de ses quarante-cinq années de prédication, le Dhammapada se présente comme un exposé de la doctrine bouddhique : tel est en effet le sens de Dhamma qui désigne la loi, non elle des hommes, mais la loi naturelle régissant l’ordre des choses, celle que précisément le Bouddha a découverte en s’éveillant à l’ultime vérité.
Prendre le temps de s’en pénétrer, les relier les uns aux autres, sentir pleinement leur pouvoir de conviction ou d’évocation, c’est sans doute ainsi qu’il faut lire ces versets chargés de sens qui nous apportent l’enseignement du Bouddha si directement grâce à leur spontanéité, leur simplicité, leur beauté évidente.
Le traducteur
Né en 1943, ancien élève de l’École polytechnique, Le Dong est un excellent connaisseur de la philosophie du bouddhisme.