karma

Extraits étiquetés avec : karma

  • Saveurs du mal

    Tant que le mal n'est pas venu à terme,
    Le sot lui trouve une saveur de miel.
    Mais quand le mal a mûri son fruit,
    Il en éprouve le goût de fiel.

    Couverture de Dhammapada
    page(s) 43
  • La pensée précède toutes choses

    La pensée précède toutes choses.
    Elle les gouverne, elle en est la cause.
    Qui parle ou agit avec une pensée mauvaise,
    La souffrance le suit pas à pas,
    Comme la roue suit le sabot du bœuf.

    La pensée précède toutes choses.
    Elle les gouverne, elle en est la cause.
    Qui parle ou agit avec une pensée pure,
    Le bonheur s'attache à ses pas,
    Comme l'ombre qui jamais ne le quitte.

    Couverture de Dhammapada
    page(s) 23
  • En l’absence du moi

    En l’absence du moi, c'est-à-dire sans ce choix intentionnel, partisan, donc passionné et producteur de karma, l'énergie est simplement ce qu'elle est et a toujours été, la Nature de Bouddha. En tant que telle, elle est et agit dans tout ce qui est, donne forme à toutes les formes – un chat agira comme le font tous les chats, et un oiseau comme tous les oiseaux. Nous, êtres humains dans l'erreur, sommes en dehors de cette harmonie –  est-ce peut-être l'histoire biblique de la Chute et de sa conséquence : l'exil hors du paradis ?

    Couverture de Les dix images du buffle
    page(s) 24
  • Le karma réside dans l’intention

    Un karma réside exclusivement dans l’intention d'agir en vue de perpétuer le sentiment du soi individuel. C'est le mental, donc la pensée ou plus précisément l’intention mentale qui est au centre du karma et non le « faire » proprement dit. (Philippe Cornu)

    Couverture de 50 fiches pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 50
  • Prééminence de la compassion dans le Mahāyāna

    Le Mahāyāna repose sur le principe qu'on ne se préoccupe pas seulement de soi-même, mais que l'on considère l'autre comme plus important que soi. On met donc un accent particulier sur l'amour et sur la compassion. Ainsi, au début de toute pratique, on pense qu'on s'y engage afin de devenir capable de libérer tous les êtres de la souffrance et de pouvoir tous les établir dans un bonheur définitif. De la même manière, à la fin d'une pratique, on dédie toute la force positive qui en découle au bien de tous les êtres, afin qu'ils deviennent libres des souffrances, du karma et des émotions conflictuelles et qu'ils obtiennent ultimement l'état de bouddha.

    Couverture de Bouddhisme profond
    page(s) 27
  • L’au-delà de la souffrance

    [L]'au-delà de la souffrance [est] un état de liberté complète obtenu lorsque l'on s'est affranchi des conditionnements du saṃsāra et de leurs causes. C'est la cessation définitive du saṃsāra, mais non un retrait passif hors du monde. C'est en effet le fruit d'une pratique énergique, qui consiste à adopter une conduite éthique irréprochable à l'égard de tous les êtres –  la discipline ; à dompter son esprit par la méditation qui consiste à apaiser pensées et passions pour accéder à la vision claire de la réalité ; et à développer la sagesse, laquelle dissout l'illusion du « soi » et la croyance à l'existence réelle des phénomènes qui nous entourent.

    Quand une telle pratique porte ses fruits, le karma résiduel s'épuise, les « actes  ne sont plus créateurs de conditionnements à venir, et le rideau de l'illusion samsarique s'écroule pour laisser place à la vision du réel dénué de toute surimposition. Ainsi, le monde n'est ni bon ni mauvais, ni saṃsāra ni nirvāna. C'est le regard ignorant que nous portons sur lui ainsi que nos actes (karma) qui conditionnent la forme douloureuse que ce monde revêt pour nous. [Philippe Cornu]

    Couverture de Vingt clés pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 34
  • Les quatre rappels

    Dans la pratique des slogans et dans la vie quotidienne, il y a quatre choses qu'il ne faut jamais perdre de vue : (1) le caractère précieux de la vie humaine et surtout le bonheur de vivre dans un milieu où il est possible d'entendre les enseignements du bouddhadharma ; (2) la réalité de la mort, qui arrive brusquement, sans prévenir ; (3) la prison du karma, car tous nos actes, qu'ils soient vertueux ou non, contribuent à nous emprisonner dans l'enchaînement des causes et des effets ; et (4) l'intensité de la souffrance et le fait qu'elle est inévitable, aussi bien pour nous que pour tous les autres êtres. Cela s'appelle « adopter l'attitude des quatre rappels ».

    Couverture de L´entraînement de l'esprit
    page(s) 33
  • Les trois poisons enferment dans le karma

    [L]'homme ordinaire est lié par les trois « poisons » agissant de concert : l'ignorance et les attachements positifs et négatifs. Ceux-ci enferment dans le cercle des actions et réactions causales que le bouddhisme appelle karma. Le poids déterminant de cette causalité issue du passé, qui agit dans l'ombre, ne permet même pas à l'homme de voir comment il est lié. Même s'il constate sa souffrance, il n'en connaît pas précisément les causes profondes, encore moins les méthodes pour s'en dégager.

    Couverture de Le bouddhisme expliqué aux Occidentaux
    page(s) 14-15
  • Amour & karma

    Si nous cherchons l'amour et n'arrivons pas à le connaître, c'est peut-être l'effet de notre mauvais karma arrivant à maturité. En étant attentif à soi-même, à la façon dont nous traitons le monde et à tous nos actes, grands et petits, nous commençons à « prendre en charge » les graines que nous plantons maintenant.

    Couverture de Le zen et l'art de tomber amoureux
    page(s) 25