Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?

Albin Michel, 2001
12 cm x 20 cm, 170 pages
Livre de poche, 2003


Couverture de Où cours-tu ?
Couverture poche de Où cours-tu ?

Extraits de l'ouvrage

• Le ciel en nous

Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, de ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent tous les intercesseurs, les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspirés, conduits vers le meilleur de nous-mêmes.

page(s) 12-13
• Au cœur du désastre

Que la première étape fût d'arriver d'abord au cœur de mon désastre, de m'y installer pour le contempler, me scandalisa autant que mon ami Job.

page(s) 13
• L'enfer et le ciel

Seul celui qui a osé voir que l'enfer est en lui y découvrira le ciel enfoui.

page(s) 18
• Être là

L'écho du logion 77 de saint Thomas : « Je suis partout. Quand tu vas pour couper du bois, je suis dans le bois. Quand tu soulèves la pierre, je suis sous la pierre… » Non pas : je suis le bois, je suis la pierre, mais chaque fois que tu es là, vraiment là, absorbé dans la rencontre du monde créé, alors je suis là ! Là où tu es, dans la présence aiguë, je suis aussi. Être là ! Le secret.

page(s) 28-29
• La surgie du fruit

La surgie du fruit n'a lieu que lorsque la dimension horizontale de l'effort, de la persévérance, rejoint brusquement la dimension verticale : celle du secret.

page(s) 37
• Rendus à nous-mêmes

Il existe un niveau de l'être qui reste intact. Il existe un lieu en chacun où nous sommes non seulement guéris mais rendus déjà à nous-mêmes.

page(s) 39
• Un bon début

Un bon début consiste à abandonner l'espoir même de trouver une clé à l'énigme, mieux encore de quitter la peur de s'égarer.

page(s) 50
• Le brouillard de l'insignifiance est levé

Cette certitude que tout, aussi minime en apparence et à chaque instant, puisse être relié à la face cachée du monde, transforme radicalement la vie. Le brouillard de l'insignifiance est levé.

page(s) 52
• À la longue

À la longue, il ne vaut jamais la peine d'avoir été cynique, revanchard, gagnant, compétitif, « the best » ! La seule chose à la longue qui vaille le jeu et la chandelle est d'avoir aimé. Dans l'ordre de l'invisible, le fruit en est inéluctable.

page(s) 8

Quatrième de couverture

« Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d'entendre la petite phrase qui, à elle seule, peut faire basculer une vie : " Où cours-tu ? "

Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier.

Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous.

" Où cours-tu ? " Si au contraire nous faisions halte - ou volte-face - alors se révélerait l'inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous. »