Même si nos blessures sont profondes, elles n'affectent pas la nature ultime de l'esprit car, en dépit des apparences, elles sont, elles aussi, vides d'existence propre. De ce fait, il est toujours possible de les dissoudre. Ceux qui prétendent que nos fixations sont gravées dans l'esprit comme dans la pierre n'ont simplement pas consacré suffisamment de temps à contempler la nature de l'esprit.
nature véritable
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Nos blessures sont vides d'existence propre
page(s) 246L'aspiration à la présence
Dans sa partie la plus secrète, l'être humain est habité par ce que nous pouvons appeler la « Présence », « Dieu », l'état de Bouddha, notre nature originelle. Qu'importe les mots puisque ce fond de notre âme est indicible.
Lorsque cette présence se manifeste, l'être ressent à la fois un manque que rien ne peut vraiment combler et une aspiration mystérieuse vers un ailleurs qui ne peut être réellement défini. Plus cette aspiration se développe, croît, et plus la méditation devient le centre de notre existence et plus notre vie est transformée.
page(s) 16Plus dominé par les émotions négatives
En percevant la variation dans nos sensations quand nous revenons dans « l'ici et maintenant », notre corps commence à identifier la Présence. À mesure que nous comprenons que notre propre conscience peut nous aider à vivre dans le présent, notre réalité émotionnelle se transforme. Ce ne sont plus les émotions dites négatives qui la dominent et nous voyons renaître un sentiment de joie et de liberté qui est notre nature véritable.
page(s) 13Le corps de peur
Notre peur crée en nous un « moi » crispé et fictif. Ce moi fictif ou « petit moi », s'appropriant notre corps, nos émotions et nos pensées limitées, essaie de les maintenir et de les protéger. Ce sens d'un moi limité est à la source du manque et du besoin, de la colère défensive et des barrières que nous érigeons pour nous protéger. Nous avons peur de nous ouvrir, de changer, de vivre pleinement, de ressentir la totalité de la vie ; une identification crispée à ce « corps de peur » devient notre manière d'être habituelle. La peur engendre la totalité de notre convoitise, de notre haine et de notre illusion.
Pourtant, il est possible de trouver sous cette peur une ouverture et une complétude qu'on peut appeler notre véritable nature, notre état originel, notre nature de Bouddha. Mais, afin de revenir à cette véritable nature, il faudra d'abord examiner et élucider la mécanisme de ce « corps de peur » d'une façon tout à fait personnelle.
page(s) 39-140L'être essentiel
La transformation dont il s'agit dans la méditation s'effectue selon un processus. L'identification avec le moi existentiel doit être suivie de l'identification avec l'Être essentiel.
page(s) 47Des diamants
[A]u lieu d'imaginer que nous sommes de pauvres hères victimes de leur destin, imaginons plutôt que nous sommes des diamants qui ont oublié leur véritable nature.
page(s) 21