solitude

Extraits étiquetés avec : solitude

  • Bonheur du renoncement

    L'une des [sources supérieures de bonheur] est le « bonheur du renoncement », le bonheur spirituel venant de la recherche de ce qui est au-delà des plaisirs du monde. L'exemple classique est la joie qui naît de l'abandon de toutes préoccupations mondaines et de la recherche de la solitude dans un environnement paisible, pour se consacrer au développement de l'esprit. […]

    La générosité est une autre forme de renoncement.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 22
  • Importance des retraites de méditation

    [P]our de nombreux bouddhistes, l'essentiel du chemin est constitué par les moments de retraite solitaire. Là, dans le silence et l'isolement, chacun se confronte à ce qu'il est d'une manière directe. Tous les rôles que nous affichons aux yeux du monde, où que l'on pose sur nous, celui de mari, de mère, celui de notre situation sociale, disparaissent. Nous entrons en nous-mêmes sans avoir besoin d'aucun point de référence. L'anxiété constante que nous portons toujours avec nous se dissipe peu à peu.

    Dans notre vie habituelle, nous nous consumons souvent à fuir ces moments de solitude et de silence où rien d'extérieur ne vient nous donner la moindre confirmation – si bien que généralement, sans même nous en rendre toujours compte, nous essayons de nous en échapper. Nous nous occupons sans cesse : nous parlons, téléphonons, ouvrons le journal, allumons la télévision ou la radio… Aucun moment de vraie liberté. Nous courons après une sécurité, un bien-être, sans prendre conscience qu'il réside en nous.

    C'est pour cela que les retraites de méditation sont si importantes. Elles nous aident à retrouver l'essentiel.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 352-353
  • Sauter hors du nid

    L’idée de base du refuge, c’est qu’entre la naissance et la mort, on est seul. Par conséquent, chercher refuge dans le bouddha, le dharma et le sangha ne signifie pas que l’on trouve consolation en eux, comme un enfant le trouverait en papa-maman ; c’est plutôt l’expression fondamentale d’une aspiration à sauter hors du nid, qu’on se sente prêt à le faire ou non, à franchir ses rites de passage et à être un adulte qui n’a pas besoin de tenir la main d’une autre personne.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 136 (13 - Chercher refuge)
  • En amont de la peur et de l'isolement

    La transformation naît en regardant profondément en soi, pour trouver un état préexistant à la peur et au sentiment d'isolement, un état de plénitude inaliénable.

    En contact avec soi-même et la vérité de sa propre expérience, on découvre qu'être vivant signifie être complet.

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 35
  • Séparé des autres

    On décide que la douleur des autres n'a aucun lien avec soi. On rejette la souffrance du monde de peur qu'elle ne gâche ou n'annihile notre propre bonheur. Bloqué dans cette attitude défensive, on s'enferme dans un isolement intérieur si profond que l'expérience de la joie authentique devient impossible. Quel étrange conditionnement : se sentir si seul dans la douleur et si vulnérable et éloigné des autres dans le bonheur !

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 32
  • Savoir être seul

    À côté de la voie qui préconise le célibat, il y a aussi cette voie de la relation. Il ne faut d'ailleurs pas les opposer : pour pouvoir être vraiment avec quelqu'un, il faut savoir être seul.

    Couverture de Un art de l'attention
    page(s) 18