sangha

Extraits étiquetés avec : sangha

  • La sangha comprend tous les êtres

    Qu'est-ce que la sangha ? À l'origine, la communauté des moines et des nonnes, puis la communauté bouddhique tout entière. Mais si je suis la totalité, s'il n'y a ni moi-même, ni les autres, la sangha perd toute caractéristique et chaque être humain, chaque animal, chaque plante, chaque atome de matière est la sangha.

    Couverture de Chan & zen
    page(s) 26
  • Pratique dévotionnelle et pratique de transformation

    On pourrait croire à tort que la pratique dévotionnelle est totalement distincte de la pratique de transformation. Toutes deux sont en effet des pratiques actives. Une pratique dévotionnelle peut aussi être une pratique de transformation. La dévotion, c'est davantage compter sur autrui, mais il y a aussi un effort personnel à accomplir. La pratique de transformation, c'est davantage compter sur soi-même, mais comme vous avez besoin d'une sangha et d'un maître, vous devez aussi compter sur autrui.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 145-146
  • Dharma et sangha en soi-même

    « Prenant refuge dans le bouddha en moi-même, je fais le vœu de réaliser la Grande Voie afin de faire naître l'esprit le plus élevé. » L'esprit le plus élevé est la bodhicitta, l'intention ou le vœu de pratiquer et d'aider l'infinité des êtres vivants jusqu'à atteindre l'éveil parfait. Il y a ceux qui pratiquent uniquement pour être soulagés de leur souffrance sans penser à la souffrance d'autrui. Ce n'est pas l'esprit le plus élevé.

    « Prenant refuge dans le dharma en moi-même, je fais le vœu d'atteindre une compréhension et une sagesse aussi vastes que l'océan. » Le dharma vivant ne peut être touché que par la manifestation d'un bouddha, d'une sangha ou d'un bon pratiquant.

    « Prenant refuge dans la sangha en moi-même, je fais le vœu, avec tous les êtres, d'aider à bâtir une sangha sans obstacle. » Si vous êtes motivé par le désir de créer une petite sangha afin de pratiquer et de rendre des amis heureux avec la pratique, vous pratiquez le troisième refuge.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 140
  • Les trois joyaux, des réalités palpables

    Le boudhha, le dharma et la sangha sont des choses que l'on peut toucher. Ce ne sont pas des sujets de spéculation. Le boudhha est un être humain qui a existé. Sa vie et son enseignement nous sont connus. Nous pouvons utiliser notre temps, notre énergie et notre intelligence pour entrer en contact avec le boudhha. La foi et la confiance réelles naissent du contact vécu, et non de ce que quelqu'un nous a dit d'y croire.

    Nous pouvons accéder directement au dharma. Le dharma existe sous forme écrite, dans la tradition et dans la pratique. Lorsque des gens pratiquent le dharma, on peut voir les fruits de leur pratique. Le dharma est aussi quelque chose de concret que l'on peut toucher, expérimenter et vérifier, ce qui fait naître en nous une foi et une confiance réelles.

    La sangha est une communauté qui pratique le dharma. Une bonne sangha exprime le dharma. Quand nous voyons une sangha qui révèle par sa pratique un certain degré de paix, de calme, de bonheur et de transformation, la foi et la confiance naissent en nous.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 115
  • Une communauté d’intentionnalité et d’exploration

    [A]dopter la pratique de la pleine conscience, c'est rejoindre une communauté mondiale intentionnalité et d’exploration qui, en définitive, nous inclut tous.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 19
  • Le maître, simple gardien de la tradition

    Le maître bouddhiste nous met […] en rapport à ce qui fonde.

    Mais quel est, pour lui, la fondation sur laquelle il s'appuie ?

    L'unité des trois joyaux : le Bouddha comme exemple et auteur d'un chemin, son enseignement et la communauté des pratiquants qui permettent de le vivre dans l'enracinement d'une lignée.

    Cette fondation établit la possibilité même d'une parole et d'une transmission. Dès lors, enseigner ne consiste pas à inventer ou trouver des idées ou des méthodes nouvelles mais à être fidèle à la fondation. L'autorité du maître ne vient donc pas de lui, elle ne lui appartient pas. Il en est le simple gardien. Son autorité n'est pas son bon vouloir, mais son obéissance à ce qui s'appelle à lui. Il n'est qu'un anneau d'une chaîne qui vient du passé et va vers l'avenir. Il ne s'exprime pas, il transmet – ce qui n'implique nullement, au contraire même, qu'il ne soit pas ainsi proprement lui-même.

    Ce rapport à la fondation, il est possible de l'appeler « tradition ».

    Couverture de Pourquoi n’y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître
    page(s) 14
  • Les trois refuges

    Prendre refuge dans le bouddha, c'est prendre refuge en quelqu'un qui a cessé de tout garder pour lui-même, tout comme on peut le faire aussi. Prendre refuge dans le dharma c'est s'en remettre à tous les enseignements qui favorisent et nourrissent la capacité innée de cesser de se tenir en retrait. Et prendre refuge dans la sangha, c'est intégrer cette communauté de gens qui partagent le désir profond de lâcher prise et de s'ouvrir au lieu de se protéger.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 106-107 (11 - Vaincre la résistance)
  • Sauter hors du nid

    L’idée de base du refuge, c’est qu’entre la naissance et la mort, on est seul. Par conséquent, chercher refuge dans le bouddha, le dharma et le sangha ne signifie pas que l’on trouve consolation en eux, comme un enfant le trouverait en papa-maman ; c’est plutôt l’expression fondamentale d’une aspiration à sauter hors du nid, qu’on se sente prêt à le faire ou non, à franchir ses rites de passage et à être un adulte qui n’a pas besoin de tenir la main d’une autre personne.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 136 (13 - Chercher refuge)