Et s’il suffisait d’être présent…

Les enseignements d’Ayya Khema
Sully, 2015
15 cm x 22 cm, 280 pages


Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…

Extraits de l'ouvrage

• La méditation ne se consomme pas

Les gens sont souvent surpris quand ils découvrent qu'il n'est pas facile de méditer. Vu de l'extérieur, cela semble tellement simple : on s'assoit sur un coussin et on observe sa respiration. Que pourrait-il y avoir de difficile à cela ? La difficulté vient du fait que nous ne sommes aucunement préparés à ce genre d'exercice […] dans la société de consommation dans laquelle nous vivons. Or, la méditation ne relève pas de la consommation – il n'y a rien à acheter, à vendre ou à organiser dans la méditation. Mais la plupart des gens ne changent pas d'attitude quand ils méditent… et cela ne fonctionne pas.

page(s) 53
• Voir l'esprit s'égarer

[Méditer c]e n'est pas facile et l'esprit s'égare souvent, mais nous pouvons devenir conscients de ses écarts. Si nous ne sommes même pas conscients d'avoir perdu l'attention et l'observation intérieure, c'est que nous ne sommes pas encore sur la voie de la méditation.

page(s) 54
• Allons-nous dans la direction du dharma ?

Plus nous connaissons le dharma, plus nous sommes en mesure de voir si nous sommes en harmonie avec la direction qu'il propose. Il n'y a aucune raison de nous blâmer si nous n'y parvenons pas, mais le moins que nous puissions faire, c'est connaître cette direction et être conscients que nous nous en éloignons.

page(s) 54
• La vérité n'est accessible qu'à la seule expérience

Les mots sont un moyen utile pour communiquer mais ils ont aussi le pouvoir de solidifier les idées. C'est pour cette raison qu'ils ne peuvent jamais révéler la vérité : seule l'expérience personnelle le peut.

page(s) 54
• Racines du mal-être et du bien-être

Le cœur et l'esprit des gens contiennent généralement une quantité égale de fleurs et de mauvaises herbes. Nous sommes nés avec les trois racines du mal : l'avidité, l'aversion et l'ignorance de la réalité ; et avec les trois racines du bien : la générosité, la gentillesse et la sagesse. N'est-il pas judicieux d'essayer de se libérer des trois racines qui engendrent tous les problèmes, toutes nos expériences et réactions douloureuses ?

page(s) 55
• Méditer, c'est fondamentalement expérimental

Nous ne devrions ni croire ni douter de ce que nous entendons ou lisons ; simplement le vérifier par nous-mêmes.

page(s) 57
• Source de joie et de bonheur

Dès la première fois où l'on ressent un réel plaisir en méditation, on réalise pleinement que quelque chose en nous est source de joie et de bonheur.

page(s) 97

Quatrième de couverture

La vie d'Ayya Khema (1923-1997) est à l'image de la personne qu'elle était : active, forte et déterminée. Après avoir vécu les tourments de la Seconde Guerre mondiale en Allemagne puis en exil, elle connaît la vie confortable d'une mère de famille aux États-Unis, mais ses aspirations profondes la conduisent bientôt vers d'aventureux voyages qui lui permettront de découvrir la méditation. Lorsqu'elle se retrouve libre de tous liens familiaux, elle s'engage définitivement sur la voie du bouddhisme Theravāda de la Tradition de la Forêt.

Dans cet ouvrage, Jeanne Schut retrace la vie d'une femme généreuse et enthousiaste, devenue une enseignante de méditation remarquable, qui a introduit en Occident la pratique des jhāna, ces méditations profondes qui facilitent l'accès à la vision pénétrante de la réalité ou vipassanā. Au cœur de ce livre, se trouvent de précieuses instructions de méditation, mais aussi des enseignements puissants qui nous guident vers la libération de la souffrance.

Des interviews avec Ayya Khema elle-même et quatre de ses proches disciples complètent ce tableau attachant d'une femme hors du commun.