Quatrième de couverture
Quand la ferveur de mai 68 fut retombée, un gamin ignorant de tout, après avoir bien couru et vociféré, fit une expérience sans commune mesure avec toutes celles qu’il avait faites et qu’il ferait dans sa vie. Il découvrit le bouddhisme dans son essence : nu, immobile, vide. Il ne sut pas mettre de mot sur ce qu’il vivait, ni ne reconnut le bouddhisme. Comment l’aurait-il pu ? Cela se situait hors de portée du langage. Une porte s’était entrouverte, un souffle avait passé, la porte s’était refermée. Mais à jamais il n’était plus le même.
Hervé Clerc, qui fut ce jeune homme, nous introduit au bouddhisme non plus par l’exposé de la Doctrine mais par le récit d’une expérience originale. Le bouddhisme qu’il a rencontré n’était pris dans aucune culture. Un tel objet a vocation à perdre son nom, comme un aliment bien digéré dont la substance s'intègre à la nôtre. Hervé Clerc le nomme « bouddhisme ordinaire ». Dans cette antique vision du monde, il se trouve, aujourd’hui encore, des outils et des matériaux pour reconstruire une maison commune.
L’auteur
Hervé Clerc, né en 1952, est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et titulaire d’une maîtrise de Philosophie à Paris II Sorbonne. Il a exercé pendant trente ans le métier de de journaliste au sein de l’Agence France-Presse.