observer

Extraits étiquetés avec : observer

  • Reconnaître objectivement le plus subjectif

    Quelles que soient les circonstances, vous pouvez vous exercer à voir et à reconnaître objectivement ce qu'il y a de plus subjectif en vous. Ce sont souvent des images d'un certain type qui ne correspondent pas particulièrement dans ce cas à une situation concrète actuelle mais à des traces du passé encore vivantes […].

    Couverture de La paix toujours présente
    page(s) 106
  • Au cœur du désastre

    Que la première étape fût d'arriver d'abord au cœur de mon désastre, de m'y installer pour le contempler, me scandalisa autant que mon ami Job.

    Couverture de Où cours-tu ?
    page(s) 13
  • Toucher, lâcher

    La matière première de la vision pénétrante est l'activité mentale incessante mue par les désirs, les répulsions et l'ignorance (la triade infernale), classiquement comparés à l'agitation bruyante d'une bande de singes. Dans le défilé ininterrompu des désirs, projets, souvenirs agréables ou traumatiques, discours compensateurs, autocritiques qui se présentent, le méditant attentif examine tout, ne retient rien, n'approuve ni ne condamne, mais laisse tout choir. Tout ce qui parvient à la conscience est contemplé et laissé à son sort qui est de disparaître.

    Couverture de Méditation et psychothérapie
    page(s) 63-64
  • L'esclave, le disciple ou le maître

    Si j'ai pris l'habitude d'une fréquentation quotidienne du cœur de mon être au cours d'une méditation ou d'une promenade dans la nature, c'est parce que mon rituel me ramène à l'essentiel. Il se peut qu'à l'occasion je ne sois pas capable d'entrer en contact avec moi-même et que je vive mes minutes de méditation comme un calvaire. Ces fois-là, il n'y a pas de maître à bord. Cependant, celui-ci n'est pas remplacé automatiquement par un esclave inconscient. La position intermédiaire entre le personnage inconscient et le maître de la vie est celle du disciple qui a le pouvoir d'observer la difficulté, de la laisser résonner en lui et de la comprendre peu à peu. Puis, tranquillement, il la dépasse.

    L'esclave – celui qui est victime de tout – n'est pas conscient des déchirements, des tourments et du conflit qui font rage en lui […]. Et parce qu'il n'en est pas conscient, il en souffre aveuglément. Le disciple, lui, est conscient de la véritable ombre de l'être et cette conscience a pour effet d'atténuer en partie les conséquences désastreuses du conflit.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 283
  • L'autonomie

    La perspective de l'autonomie n'a rien à voir avec l'absence de peurs ou de besoins, pas du tout. Elle a à voir avec un relâchement de la sujétion à ces peurs et à ces besoins. Autrement dit, c'est la force de contrainte qui est en jeu. L'autonomie est dans la liberté de choix par rapport à cette force de contrainte.

    Ce n'est pas grave d'éprouver de la peur ou, par exemple, la tentation du pouvoir. Mais il est nécessaire de le reconnaître pour être en mesure de concevoir une autre voie. Il est normal qu'il y ait des réflexes conditionnés. Il ne faut pas se juger pour cela. Chaque fois que nous le réalisons, nous avons une occasion d'exercer notre maîtrise intérieure.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 282
  • Observer son propre processus

    [A]u fond la perspective [juste] est affaire de maîtrise. Elle [vise] à faire passer l'être d'un premier stade où il est une victime inconsciente de son destin, malmenée par le flot des événements, à un deuxième stade où il devient observateur de son propre processus, jusqu'à entrevoir qu'il pourrait devenir maître de ses états d'âme, en sorte qu'il attire à lui des événements qui le propulsent.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 280
  • Les graines du pire et du meilleur

    Les graines du pire et du meilleur sont déposées dans chacun de nos sols. Tout peut y germer. Ce n'est pas grave de porter cela en soi.

    Même si vous observez des tendances suicidaires, criminelles ou perverses en vous, dites-vous qu'elles ont une histoire qui s'explique et qui par le fait même vous explique. Ce n'est pas grave, à condition qu'il y ait quelqu'un pour observer ce qui est là, sans jugement.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 266
  • Observer les émotions

    [C]e n'est pas d'avoir des émotions qui est problématique mais de leur être attaché inconsciemment, bref de s'identifier à elles.

    « Que vous passiez, lui dis-je, votre temps submergé par vos états affectifs ou, au contraire, que vous le passiez à vous les interdire, le problème reste entier : vous ne l'avez pas réglé. Ça ne sert à rien de se répéter que la colère est mauvaise. Il faut plutôt observer les effets de l'irritation en soi, voir comment elle peut parfois nous resserrer en nous fixant sur un tout petit point de vue alors que, d'autres fois, bien exprimée, elle peut nous délivrer. »

    J'ajoute qu'à mon sens le nettoyage psychologique est nécessaire, sinon les émotions sont plutôt refoulées que dissoutes et elles nuisent alors à un processus d'expansion comme la méditation. Autrement dit, une observation du mécanisme de la personnalité et des conditionnements qui sont en jeu est nécessaire pour pouvoir se dégager réellement de ce qui encombre le passage au niveau affectif.

    Si la capacité de devenir témoin de ses processus psychiques n'est pas installée, la méditation sert tout de même à quelque chose ; elle nourrit un espace décontracté et c'est autant de gagné. Toutefois, le cœur reste alourdi.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 265
  • La place du choix

    [La place du choix, c]'est la place neutre et bienveillante, à partir de laquelle on peut tout recevoir de ce qui se passe en soi, autant les craintes du personnage que les élans créateurs venus de l'individualité profonde. C'est un poste d'observation et de présence à soi. C'est là que l'on se souvient selon quels idéaux on veut vivre et que l'on comprend la nature des freins qui nous ralentissent. […]

    En réalité, [la place du choix est celle] du disciple de la vie, celui qui observe, qui évalue et qui tire des conclusions sans jugement et sans culpabilité. Pour cela, il s'agit de se donner le droit de mener une expérience avec soi, comme si vous étiez un laboratoire ou une œuvre à compléter. [La place du choix] est celle du laborantin, celle de l'artiste de la vie.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 264
  • L'observateur

    [C]elui qui observe qu'il est sollicité n'est pas celui qui l'est. Pour pouvoir observer, il faut qu'une partie de vous soit dégagée. En réalité, le meilleur de soi a toujours la tête hors de l'eau.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 212