Christiane Singer

Portrait de Christiane Singer

Christiane Singer (1943-2007) était une femme de lettres française. Qu'il s'agisse de romans ou d'essais, toute son œuvre est baignée de spiritualité.

Née d'une mère catholique et d'un père juif, elle avait une sensibilité chrétienne, mais loin de toute religion instituée elle se nourrissait également avec bonheur des traditions soufie, hindouiste ou bouddhiste zen (elle était disciple de Karlfried Graf Dürckheim).

Femme de la rencontre, elle était très régulièrement invitée à donner des conférences dans les contextes les plus variés. Thérapeute, elle conduisait également des séminaires dans la propriété du château médiéval de Rastenberg en Autriche où elle vivait avec mari et enfants.

Femme de lumière d'une rare intensité de présence, Christiane Singer rayonnait de force vitale. Elle aura mené une vie sous le signe de l'Amour avec des devises comme « La vie est sacrée » ; ou dans la nostalgie de ce que nous savions tous d'instinct dans l'enfance : « Ne jamais perdre le fil de la merveille ». Il s'agissait pour elle de renouveler chaque jour la rencontre avec l'essentiel et de livrer passage à la joie, à la louange et à la transparence.

Lignée Karlfried Graf Dürckheim

Quelques ouvrages

Quelques extraits

• Un espace d’immense liberté

J'ai touché le lieu où la priorité n'est plus ma vie mais LA vie. C'est un espace d’immense liberté.

page(s) 29
• Le conformisme versus la transmission

Le conformisme pousse à désirer des choses qui ne sont le moins du monde désirables, à se laisser étriper, dévaliser pour la possession de biens qui se délitent dès que nous les possédons. Le conformisme nous pousse à faire la sourde oreille aux vraies aspirations de justice, de justesse, d'audace, de solidarité et d'inventivité ; il mène à une torpeur mortelle.

La transmission, elle, consiste dans la révélation de la force de l'esprit : l'homme est en mesure de penser ce qui n'est pas.

page(s) 24
• C’est la perception qui est la cause de la souffrance

C’est la perception qui est la cause de la souffrance : nous souffrons de l'interprétation, de l'évaluation des choses, jamais des choses elles-mêmes. Toute souffrance morale est notre incapacité d'expérimenter les choses comme elles sont, comme elles viennent à nous.

page(s) 15-16