La voie du cœur

La Table Ronde, 1987
14 cm x 24 cm, 310 pages
Pocket, 2010


Couverture de La voie du cœur
Couverture poche de La voie du cœur

Extraits de l'ouvrage

• L’essence même du chemin

La vérité, c’est que toutes les voies donnent la primauté au cœur […] De cela […] l’Occidental n’est pas convaincu. Il cherche plutôt des enseignements initiatiques mystérieux, exceptionnels et passe ainsi à côté de l’essentiel.

La première erreur consiste à ne pas comprendre que le cœur est la seule possibilité d’accéder à ce qu’il est convenu d’appeler « les états supérieurs de conscience ». Mais, vous le savez, ce cœur est encombré de peurs, de désirs, d’émotions. Et la purification du cœur, c’est la disparition progressive, par une technique ou par une autre, de ces peurs et de ces désirs. C’est l’essence même du chemin.

page(s) 12 (poche)
• L’ésotérique, c’est le cœur

Quand on utilise le mot « ésotérique », réalise-t-on tout de suite que c’est du cœur qu’il s’agit ?

page(s) 16 (poche)
• L’intelligence du cœur, la réalisation de la non-dualité

Souvenez-vous de cette expression, « l’intelligence du cœur », qui a le mérite d’être « bien de chez nous » et n’est pas traduite du sanscrit. Mais elle est difficile à comprendre, puisque dans les conditions ordinaires le cœur non seulement n’est pas un instrument de connaissance mais au contraire un instrument d’aveuglement, d’ignorance, de coupure, de séparation.

Même si vous admettez que la Connaissance suprême est la réalisation de la Non-Dualité, elle ne peut se découvrir que dans le cœur et non par l’intellect. Car la conscience de la dualité ou de la séparation se situe d’abord dans le cœur, selon le mécanisme de l’attraction et de la répulsion.

page(s) 17 (poche)
• Le mental, perception et conception viciées par les impuretés du cœur

Quand nous utilisons le mot « mental » pour traduire manas au moins dans le sens de l’expression manonasha (destruction du mental), nous concevons immédiatement « mental » comme une fonction de la tête, une fonction de la pensée et de l’intellect. Et nous ne comprenons pas tout de suite que le mental, c’est avant tout une question d’émotion, donc une question de cœur, ni le lien qu’il peut y avoir entre la destruction du mental, manonasha, et la « purification du cœur ». Le mental, c’est la perception et la conception viciées par les impuretés du cœur.

page(s) 19 (poche)
• Cœur sans limite

Il y a une limite à notre capacité de perfectionnement physique, une limite aux capacités d’exercice de l’intellect. La transformation du cœur, elle, n’a pas de limite.

page(s) 24 (poche)
• Le « non » du cœur

Le « non » du cœur, c’est simplement refuser que ce qui est soit. […]

[L]e cœur est une fonction qui, normalement, dit toujours « oui ». Le refus du cœur nous coupe de la réalité et nous réinsère dans la séparation, dans l’individualisme ou, pour employer le mot le plus couramment utilisé, le sens de l’ego. Et l’effacement de l’ego, c’est le retour du cœur à son fonctionnement normal qui est l’adhésion à ce qui est.

page(s) 28 (poche)
• Le chemin, le cœur

Le chemin commence avec le cœur et finit avec le cœur. Le chemin, c’est l’aventure du cœur. […]

Les êtres humains sont nés pour se sentir aimés et pour aimer.

page(s) 30 (poche)
• Le vrai silence intérieur

Un cœur purifié vous conduit à une expérience vécue totalement inattendue : se sentir intensément aimé alors même qu’il n’y aurait personne pour vous aimer. [… L]e vrai silence intérieur, la découverte ultime est un état dans lequel on se sent intensément aimé alors même que nous serions entourés de gens qui ne nous aiment pas, qui nous considèrent comme un ennemi, qui essaient de nous critiquer ou de nous faire du tort.

page(s) 31 (poche)