non-lutte

Extraits étiquetés avec : non-lutte

  • Le « non » du cœur

    Le « non » du cœur, c’est simplement refuser que ce qui est soit. […]

    [L]e cœur est une fonction qui, normalement, dit toujours « oui ». Le refus du cœur nous coupe de la réalité et nous réinsère dans la séparation, dans l’individualisme ou, pour employer le mot le plus couramment utilisé, le sens de l’ego. Et l’effacement de l’ego, c’est le retour du cœur à son fonctionnement normal qui est l’adhésion à ce qui est.

    Couverture de La voie du cœur
    page(s) 28 (poche)
  • Donner sa place à l’incapacité

    C'est un principe. C'est un des rares principes que vous vous connaissiez, et peut-être est-ce le seul : ne jamais contrarier le cours des choses. Ne surtout pas résister au désastre. Quand l'incapacité est là – l'incapacité d'entendre, d'écrire ou d'aimer, l'empêchement de toute respiration – vous lui donnez la place, toute sa place, son temps, tout le temps.

    Couverture de L'homme-joie
    page(s) 48
  • Aller vers les difficultés !

    Le principe essentiel de ces méthodes est de dissoudre la lutte dualiste : notre tendance habituelle à combattre ce qui nous arrive ou ce qui se passe en nous. Elles nous enseignent à aller vers les difficultés au lieu de nous en tenir à distance. On n'a pas très souvent ce genre d'encouragement.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 169 (19 - Trois méthodes pour travailler avec le chaos)
  • Travailler avec son propre matériau non désiré et inacceptable

    C'est qu'on est devenu si sincère et si honnête envers celui ou celle qu'on est et ce qu'on fait, tout cela est si familier, qu'on commence à comprendre la condition humaine tout entière et qu'on peut répondre de façon appropriée à la situation.

    Le terrain de base de l'action compatissante, c'est l'importance de travailler avec plutôt que de se battre contre, ce que je veux dire par là c'est de travailler avec son propre matériau non désiré et inacceptable, afin que si le non désiré et l'inacceptable surgissent, on entre en relation avec tout ça, car on a appris à pratiquer la bienveillance envers soi-même. Il ne s'agit pas alors de condescendance. Cette approche non dualiste vient du cœur, puisqu'elle est basée sur notre parenté avec les uns et les autres. Nous savons quoi dire, parce que nous avons fait l'expérience de la fermeture, de l’isolement, de la colère, de la douleur, de la révolte et ainsi de suite et que nous avons établi un rapport avec tout cela en nous-mêmes.

    Il ne s'agit pas de résoudre un problème. C'est une approche plus ouverte et plus courageuse. On ne sait pas ce qui va arriver.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 145 (17 - L’action compatissante)
  • Ce que nous avons est digne d'être apprécié

    Pour moi, il me semble qu'à la racine de la guérison, à la racine de l’accession à l’âge adulte, il y a le préalable que nous n'allons pas essayer d'éliminer quoi que ce soit, que ce que nous avons est digne d'être apprécié. Mais c'est difficile à avaler si ce que nous avons c'est de la souffrance.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 138 (16 - Abandonne tout espoir de fruit)
  • Travailler avec les circonstances

    Tôt ou tard, vous vous trouverez dans une situation où vous ne pourrez absolument pas modifier les circonstances extérieures, et vous vous rendrez compte que tout se ramène à la manière dont vous entrez en contact avec les choses – soit vous continuez à vous battre contre tout ce qui vous arrive, soit vous vous mettez à travailler avec les choses.

    Dans ce genre de situation, il peut être bien utile de se rappeler ce slogan : « Garde toujours le même cœur joyeux. »

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 131 (15 - Ne pas se prendre trop au sérieux)