ouverture

Extraits étiquetés avec : ouverture

  • Notre responsabilité

    Avant de vouloir guérir le monde, c'est dans notre vie quotidienne qu'il est nécessaire de créer les conditions du paradis.Cette responsabilité ne dépend que de nous : dans la simplicité de chaque geste posé, dans la vérité de chaque parole offerte, dans la justesse de chaque choix de vie.

    Le bonheur est avant tout une attitude face à la vie : une posture corporelle harmonieuse et détendue, une disponibilité intérieure à la grâce d'exister, un espace d'ouverture pour accueillir toute la beauté du vivant, une constante détermination à agir au service du bien de tous, uniquement guidé par la puissance de l'amour.

    La félicité se construit intérieurement jour après jour en cultivant la douceur et la gaieté dans chacune de nos relations. En recherchant la paix et la beauté dans chacune de nos situations et de nos actions. En prenant soin de demeurer dans la vérité et le sacré dans chacune de nos pensées. En voyant dans chaque instant de vie une opportunité de joie non seulement pour soi-même mais pour tout ce qui vit. Le bonheur ne vient pas de la chance mais de la bonté.

    Couverture de L’expérience du bonheur
    page(s) 21-22
  • Écouter d’un cœur tranquille

    La première chose qu'il apprit ce fut à écouter, à écouter d’un cœur tranquille, l'âme ouverte et attentive, sans passion, sans désir, sans jugement, sans opinion.

    Couverture de Siddhartha
    page(s) 142
  • Écoute flottante & méditation

    Plus on se contente d'être là et moins on pense pendant une séance [de psychanalyse], plus on est ouvert et prêt à faire confiance à l'intuition qui surgit des zones les moins rationnelles et les moins cognitives du moi ; plus on est ouvert aussi à une appréhension complète et directe du patient et de ce qui se joue.

    Couverture de Bouddhisme et psychanalyse
    page(s) 29-30
  • La source de la compassion est toute proche

    Loin d'être une pitié légèrement condescendante ou teintée de sentimentalité, la compassion est ce qui se déploie à partir d'une ouverture primordiale, où s'abolit la distinction entre « moi » et « l'autre ». L'acte compatissant n'est pas le fruit d'une décision volontaire ni d'un « ressenti » subjectif : il est dicté par la situation.

    Le bodhisattva est tellement en phase avec le réel qu'il est capable d'agir ni pour lui ni pour autrui, mais à partir de l'environnement : il est celui qui sait se mettre à l'écoute de la situation, et y répondre pleinement.

    L'action compatissante, telle que l'incarne le bodhisattva, est délestée des attentes, de l'espoir de recevoir quelque chose en retour : elle est don pur, désintéressé. Cette gratuité est si éloignée de notre façon habituelle d'agir que le risque est d'en faire un idéal inatteignable. Pourtant, loin d'être un absolu hors de notre portée, la source de la compassion est toute proche, et d'une grande simplicité. Il suffit de nous tourner vers notre propre cœur. Qu'y découvre-t-on ? Un « point sensible », au point d'être douloureux. (Faustine Ferhmin)

    Couverture de 50 fiches pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 58
  • Toucher la corolle du cœur

    Le Mahāyāna est marqué par la notion d'un « entraînement » du cœur et de l'esprit. Contrairement à ce que l'on croit parfois, il ne s'agit pas de devenir plus compatissant – dans une perspective liée au devoir ou à une morale quelconque. Il s'agit de toucher la corolle du cœur de telle manière que son ouverture ne soit plus refusée. En découvrant chaque fois à neuf la source de la compassion, le lien qui nous unit au monde, jaillit et irradie plus avant.

    Couverture de 50 fiches pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 22
  • La psychothérapie est une ouverture au réel

    La psychothérapie n’est pas un enfermement dans une identité, mais un questionnement qui défait les identités, ces fausses croyances qui nous égarent. Elle ne nous engloutit pas en nous-mêmes, mais elle a une dimension morale parce qu’elle est une ouverture au réel, une libération des filets qui nous entravent et que nous n’osons pas écarter. Elle ne se réalise pas dans une introspection solitaire, mais dans un dialogue dont on ne sait pas à l’avance ce qui surgira. Elle est ouverte sur l’avenir et jamais coincée dans le passé. Le vrai thérapeute ne définit pas, il dénoue. La pseudo-psychologie, elle, nous étiquette et nous emprisonne.

    Couverture de Traité de morale pour triompher des emmerdes
    page(s) 22-23
  • Votre esprit est réellement éveillé

    [L]e mot « bouddha » signifie simplement « éveillé » ou « réveillé ». Il ne se réfère pas à un personnage historique particulier, à une philosophie ou à une religion, mais à votre propre esprit. Vous savez que vous avez un esprit, mais à quoi ressemble-t-il ? Il est éveillé. Je ne veux pas dire simplement « non endormi ». Non, votre esprit est réellement éveillé, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Il est lumineusement clair, ouvert, vaste, et déborde d'excellentes qualités : l'amour sans réserve, la compassion, et la sagesse qui voit les choses telles qu'elles sont.

    Couverture de Bouddha rebelle
    page(s) 23
  • Le mal est un niveau de nous-mêmes à rencontrer sur le chemin

    On donne [aux] forces [malfaisantes] davantage de réalité et de puissance si on leur résiste. Elles aussi participent du divin. Il n'est besoin que d'apprendre à se centrer et à maintenir son attention sur une conscience plus profonde, pour que notre réaction n'ait plus de raison d'être. Évidemment, quand le dragon est à votre porte et que vous n'êtes pas suffisamment ouvert pour accueillir toute son énergie, mieux vaut tourner les talons. Il peut alors être utile de faire appel à un rituel qui permette de se centrer et de se protéger. Cela revient à sortir par la porte du fond.

    Mais, tôt ou tard, nous devons lui ouvrir la porte et accueillir cette énergie pour l'incorporer. Il faut, pour ce faire, avoir atteint un stade de centrage et de confiance suffisamment élevé. Il est aisé de comprendre comment l'homme égoïque peut considérer Dieu comme un champion vainqueur des forces du mal, mais ça, c'est une image élaborée par nos attirances personnelles qui ne peut avoir aucun sens. En fait, il est plus sage de réaliser qu'au fur et à mesure de notre aspiration vers une conscience plus élevée, le mal est un niveau de nous-mêmes à rencontrer sur le chemin.

    Couverture de Le papillon noir
    page(s) 38
  • Un changement profond implique certains risques

    Évidemment, un changement profond implique certains risques. L'énergie induite par le processus d'ouverture dépassera le seuil de ce que nous sommes capables d'intégrer, si nous l'abordons comme nous avons appréhendé les autres choses de la vie. Peuvent en résulter une intensification des tendances névrotiques, des psychoses, ou même le développement ou l'aggravation de désordres physiques. Sans doute l'inflation de l'ego est-elle le danger le plus courant de toute expansion rapide de conscience. Ainsi que l'a démontré Jung, une inflation de l'ego est souvent suivie d'une brutale retombée. L'intégration ne peut alors se solder que par la régression à un stade antérieur de développement. Néanmoins, même de telles éventualités ne sont pas sans issue.

    L'effondrement le plus terrible peut prendre une signification tout autre, si nous sommes capables de nous engager avec courage et persévérance sur les chemins de la créativité.

    Couverture de Le papillon noir
    page(s) 30-31
  • Un espace de non-savoir

    Avant de définir notre expérience, avant d'accepter les étiquettes qu'imposent nos pensées et nos sentiments conditionnés, nous devons apprendre à créer un espace de non-savoir, un espace ouvert pour une interprétation nouvelle.

    Couverture de Le papillon noir
    page(s) 13
  • Bâtir sur l’expérience et non sur la croyance

    Comment le christianisme, le bouddhisme ou tout autre mouvement historique vital ont-ils commencé ? Avec quelques-uns que cette idée, ce sentiment, avaient enflammés. Leurs cœurs s'étaient ouverts à une nouvelle vie, ils étaient un noyau qui ne suivaient pas une croyance mais qui avaient en eux-mêmes l’expérience de la réalité, de la réalité de ce qu'ils voyaient.

    Couverture de L'esprit de création
    page(s) 24
  • Au lieu d’être dans le film, voir la bobine

    La méditation est vulgairement connue comme le pur développement de la stabilité, de l'ouverture et de l'intuition, le niveau intuitif. Mais si vous vous reliez au principe de la méditation en connexion avec le principe féminin, la pratique de la méditation est aussi considérée comme, et devient, une acquisition de la perception intelligente. La raison en est que, dans la pratique de la méditation, lorsqu'une personne commence à s'asseoir et à méditer, elle ne rentre plus dans le courant des activités, du speed, du business ou quoi que ce soit. On recule d'un pas et on y regarde de plus près : comme si, au lieu d’être dans le film, on voyait la bobine.

    La différence est que la méditation nous permet de prendre un peu de recul et d'observer ce qui se passe dans le monde.Vous n'essayez pas particulièrement de cultiver un esprit étudiant, analytique ; mais en même temps, nous apprenons à voir comment marchent les choses, sans approche particulièrement analytique mais purement d'après la perception. Puis nous acquérons de la logique. On commence à avoir de la logique et à comprendre comment marchent les choses, la façon dont ça fonctionne. On devient aussi capable de voir à travers le jeu de ce principe féminin particulier qui existe ; on commence à voir à travers les blagues qui nous ont été faites. Nous pourrions également voir que cela a été pour nous salutaire et destructeur à la fois.

    Couverture de Enseignements secrets
    page(s) 56-57
  • Reconnaître notre propre confusion

    Sans avoir l'honnêteté de reconnaître notre propre confusion, dans notre expérience la plus ordinaire, aucune possibilité d'ouverture réelle n'est possible. La spiritualité n'est pas une entreprise de fuite en avant, mais une manière de s'ancrer toujours plus radicalement au cœur de notre vie. [préface de Fabrice Midal]

    Couverture de Enseignements secrets
    page(s) 15
  • Paradoxe, ouverture

    Dans l'ignorance de prajñā, vous devez décider si elle est grande ou petite. Mais vous n'avez pas de choix puisque vous n'avez aucune prise sur sa dimension ; c'est la panique. À cet instant, en pleine panique, un éclair d'ouverture très rafraîchissant se fait jour dans votre état de conscience. Vous avez saisi quelque chose – ou vous l'avez manqué.

    La tradition du zen est en grande partie fondée sur toutes sortes de dichotomies et de paradoxes, mais ceux-ci relèvent plutôt de la sensation que de la pure logique.

    Couverture de Zen et tantra
    page(s) 41
  • Assumer sa responsabilité d'homme

    Quand la structure sociale ne peut plus refléter un ordre sacré, l'homme doit faire retraite en lui-même et entretenir un rapport direct et personnel à cette dimension. Telle est actuellement la situation dans laquelle nous nous trouvons : alors que l'enseignement le plus ultime est présenté publiquement, il n'existe plus aucune situation sociale le préservant et lui donnant un terrain propice pour qu'il puisse prendre corps.

    La détresse qui en résulte recèle néanmoins des ferments de salut. Chacun a désormais le devoir d'assumer sa responsabilité d'homme, situation que Heidegger, à la suite de Kierkegaard, décrit comme marquée par le sceau de l'angoisse – angoisse pensée non pas négativement mais comme l'élément de dévoilement de notre liberté, responsabilité insurmontable dont on n'est jamais complètement quitte. Une telle épreuve n'a rien de psychologique, mais elle renvoie au devoir, pour chacun, d'être le centre de sa propre vie – un centre qui ne soit ni fixé une fois pour toutes ni ce par rapport à quoi tout s'oriente, mais que chacun de nous avons à être, un centre non fixe, en expansion, « centrifuge », fondamentalement ouvert et « vide ».

    Couverture de Chögyam Trungpa
    page(s) 30-31
  • La seule force : la nudité la plus entière

    Même si nous nous sentons perdus devant ce qui nous apparaît comme une énigme, il nous faut y demeurer. C'est le seul sol possible pour entendre le tantra – c'est un sol qui ne dépend de rien pour être. […]

    Parce qu'il s'appuie sur cette dimension d'être qui se manifeste, à première vue, comme absence complète de sécurité, le tantra peut sembler fou.

    Pour lui, la seule vraie solidité est celle qui n'est ni solide, ni non solide : l'ouverture que rien ne peut menacer, comme le ciel qu'une flèche ne peut pas percer mais juste traverser. La seule force est celle qui n'est ni force ni faiblesse : la nudité la plus entière. La seule vraie paix est celle qui ne s'oppose pas à la guerre.

    La conviction et la confiance qui en découlent expliquent le ton si singulier du tantra que nous pouvons nommer pour l'heure : son intrépidité. Le tantra ne vise rien, ne recherche pas l'Éveil ou la découverte de la vérité. Il est à l'écoute de la continuité qui coule à travers la sagesse comme à travers la confusion et cela lui donne une assurance magnifique.

    Couverture de Introduction au tantra bouddhique
    page(s) 25-26
  • Le bouddhisme, un héroïsme

    Le bouddhisme est un héroïsme qui nous montre comment vaincre nos peurs et oser prendre des risques. À une époque qui manque de grands desseins, son invitation à de quoi nous embraser. Elle est aussi très simple. Une discipline de vie comme il n'en existe plus vraiment en Occident et dont la ressource principale est la pratique de la méditation, une manière concrète de travailler sur soi et de s'ouvrir au présent et à la vie.

    Couverture de ABC du bouddhisme
    page(s) 8
  • Le chemin du décentrement

    [L]e Bouddha, contrairement à nombre d'idées reçues, ne nous invite pas à méditer, replié sur nous même pour chercher une sorte de paix mièvre et sécurisante – mais à apprendre à être toujours plus ouvert, sans attente ou préconception, face à tout ce qui peut survenir. Le Bouddha nous montre le chemin de ce décentrement qui nous place dans l'ouverture de notre existence – qui est d'avance relation. Le « soi » ne se libère que là où disparaît le soi-même. Alors que le moi-même, le moi confirmé par le même, est psychologiquement saisi, le « soi » jamais ne se saisit ou se fige – toujours il est pur secret que rien ne peut réussir à profaner.

    Couverture de Pourquoi n’y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître
    page(s) 17
  • Je suis d’emblée relation

    Impossible de cerner ou de saisir une fois pour toutes ce que je suis. Mes efforts pour y réussir ne font que m'enfermer toujours plus douloureusement et m'éloigner de ce que, pourtant, je recherche.

    Le bouddhisme est ici particulièrement éclairant : chercher à se vivre comme une identité séparée des autres et du monde n'est pas seulement une faute éthique, un égoïsme, mais aussi et surtout un projet irréalisable. Nous n'y arriverons jamais. Tout effort pour se crisper sur une identité fixe est voué à l'échec.

    Je ne suis proprement qu'en m'oubliant, qu'en étant au service, qu'en aimant – en reconnaissant l'ouverture primordiale qui me constitue. Ou pour le dire plus décisivement, je suis d’emblée – avant tout effort et toute décision – relation, souci devant la possibilité de souffrance de l'autre.

    Couverture de Pourquoi n’y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître
    page(s) 17
  • La nature de l’esprit

    Par sa nature même, l'esprit n'est pas sombre, trouble ou agité. Dans sa nature essentielle, il est clair ; il est brillant, plein d'une intelligence rayonnante, ouverte, non conceptuelle et d'une tranquillité profonde.

    Couverture de Initiation à la méditation profonde en pleine conscience
    page(s) 15