Aux confins des forêts un écureuil me garde
Et parfois il devient oiseau pour voir au loin
Puis, reprenant fourrure, il cherche et me regarde
Mais que peut-il pour moi qui pour lui ne peux rien.
Nous allongeons le cou pelé par l'ignorance.
Toujours quelque nuage au moment d'y voir clair…
Nous n'en restons pas moins dans notre vigilance
Espérant en connaître un peu plus long demain.
Mais le silence en sait plus sur nous que nous-mêmes,
Il nous plaint à part soi de n'être que vivants,
Toujours près de périr, fragiles il nous aime
Puisque nous finirons par être ses enfants.