La force naît quand nous apprenons à dire oui à la vie, à la laisser croître en nous plutôt que de nous auto-maltraiter par la plainte incessante. Elle n’est pas un préalable à l’engagement, mais une résultante de l’engagement.
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Extraits étiquetés avec : force
La force, dire oui à la vie
page(s) 30Souffrance, maladie, épreuve
La souffrance est un état humain, un état intérieur, un état de l'âme (si tant est que ce terme ait encore quelque valeur dans un monde chimique, neurologique et technologique) et la réduire à une maladie revient encore une fois à court-circuiter l'épreuve, c'est-à-dire les chances de découverte, d'exploration et de questionnement.
Abordée de façon initiatique (initier veut dire « commencer » : c'est un départ, un voyage qui ne finit pas), une difficulté est susceptible de provoquer un éveil, une prise de conscience et un changement important ou radical dans son existence. L'épreuve n'a pas pour sens la souffrance (ça, c'est le dolorisme, le masochisme sur quoi s'établit le pouvoir des religions et avec quoi jouent toutes les manipulations mentales), mais elle fait toucher en soi à des dimensions insoupçonnées, elle permet d'acquérir ou de développer des qualités et des vertus telles que le courage, la patience, la force, l'endurance, la bienveillance et l'humilité…
page(s) 28La douceur comme force
La force symbolique de la douceur est une autorité. En Orient, on a révéré cette autorité spirituelle plus tôt et plus profondément qu'en Occident. Des pratiques zen à l'hindouisme, des écrits sur le tao du confucianisme aux rites chamaniques de la Sibérie orientale, la douceur n'est pas perçue comme une faiblesse.
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